"Paradosso di Einstein-Podolsky-Rosen"@it . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "20070222052848"^^ . . "Le paradoxe EPR, abr\u00E9viation de Einstein-Podolsky-Rosen, est une exp\u00E9rience de pens\u00E9e, \u00E9labor\u00E9e par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen, et pr\u00E9sent\u00E9e dans un article de 1935, dont le but premier \u00E9tait de r\u00E9futer l'interpr\u00E9tation de l'\u00E9cole de Copenhague de la physique quantique. En effet, ce paradoxe met en \u00E9vidence des corr\u00E9lations de mesures d'objets quantiques intriqu\u00E9s \u00E0 une distance arbitrairement grande. Cela semble, a priori, incompatible soit avec le principe de localit\u00E9, ou cela indique que le formalisme de la m\u00E9canique quantique est incomplet. L'interpr\u00E9tation de Copenhague s'oppose \u00E0 l'existence d'un quelconque \u00E9tat d'un syst\u00E8me quantique avant toute mesure. En effet, il n'existe pas de preuve que cet \u00E9tat existe avant son observation et le supposer am\u00E8ne \u00E0 certaines contradictions. Or, si deux particules sont \u00E9mises et qu'une corr\u00E9lation existe entre une de leurs propri\u00E9t\u00E9s (c'est-\u00E0-dire qu'il y a intrication quantique de l'\u00E9tat du syst\u00E8me de ces deux particules, par exemple, la somme de leurs spins doit \u00EAtre nulle), la connaissance de l'\u00E9tat de la premi\u00E8re apr\u00E8s une mesure effectu\u00E9e sur celle-ci nous informe de l'\u00E9tat dans lequel se trouve la seconde particule avant une mesure effectu\u00E9e sur celle-l\u00E0 plus tard, alors que, selon l'interpr\u00E9tation de Copenhague, la valeur mesur\u00E9e est d\u00E9termin\u00E9e al\u00E9atoirement au moment de la mesure. Si la mesure sur la premi\u00E8re particule a donn\u00E9 \u00AB \u00BB, et que la premi\u00E8re particule se trouve donc dor\u00E9navant dans l'\u00E9tat \u00AB \u00BB, la mesure sur la seconde donnera toujours \u00AB \u00BB. Un des probl\u00E8mes est que cette derni\u00E8re particule peut, \u00E0 l'instant de la mesure, se trouver \u00E0 une distance aussi grande qu'on le veut dans l'univers observable de la premi\u00E8re. La ligne d'univers qui relie les deux \u00E9v\u00E9nements \u00AB mesure sur la particule 1 \u00BB et \u00AB mesure sur la particule 2 \u00BB de l'espace-temps peut m\u00EAme \u00EAtre une courbe de genre espace, et la seconde particule ne peut donc absolument pas, dans ce dernier cas, \u00AB \u00EAtre inform\u00E9e \u00BB de quelque fa\u00E7on que ce soit de l'\u00E9tat dans lequel se trouvait la premi\u00E8re apr\u00E8s la mesure. Comment croire, dans ces conditions, que l'\u00E9tat dans lequel est trouv\u00E9 la seconde particule apr\u00E8s la mesure n'\u00E9tait pas d\u00E9termin\u00E9 d\u00E8s le d\u00E9part, en contradiction avec la repr\u00E9sentation de Copenhague ? Ce paradoxe semble r\u00E9v\u00E9ler une contradiction dans la m\u00E9canique quantique, ou du moins une incompatibilit\u00E9 de celle-ci avec au moins l'une des trois hypoth\u00E8ses suivantes : 1. \n* impossibilit\u00E9 pour un signal de d\u00E9passer la vitesse c (causalit\u00E9 relativiste) ; 2. \n* la m\u00E9canique quantique est compl\u00E8te et d\u00E9crit enti\u00E8rement la r\u00E9alit\u00E9 (pas de variable cach\u00E9e locale) ; 3. \n* les deux particules \u00E9loign\u00E9es forment deux entit\u00E9s pouvant \u00EAtre consid\u00E9r\u00E9es ind\u00E9pendamment l'une de l'autre, chacune \u00E9tant localis\u00E9e dans l'espace-temps (principe de localit\u00E9)."@fr . . . . . . . . . "Paradoxe EPR"@fr . . . . . . . "Paradoja EPR"@es . . . . "Einstein\u2013Podolsky\u2013Rosen-paradoxen"@sv . . . "\u041F\u0430\u0440\u0430\u0434\u043E\u043A\u0441 \u042D\u0439\u043D\u0448\u0442\u0435\u0439\u043D\u0430 \u2014 \u041F\u043E\u0434\u043E\u043B\u044C\u0441\u043A\u043E\u0433\u043E \u2014 \u0420\u043E\u0437\u0435\u043D\u0430"@ru . "186804813"^^ . . . . . "Paradoxo EPR"@pt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u30A2\u30A4\u30F3\u30B7\u30E5\u30BF\u30A4\u30F3\uFF1D\u30DD\u30C9\u30EB\u30B9\u30AD\u30FC\uFF1D\u30ED\u30FC\u30BC\u30F3\u306E\u30D1\u30E9\u30C9\u30C3\u30AF\u30B9"@ja . . . . "Paradoxa EPR"@ca . . . . . "http://www.ens-lyon.fr/DSM/magistere/projets_biblio/2002/groux/pages/intrication/aa_exp.htm|titre=Exp\u00E9rience d'Alain Aspect"@fr . . . "EPR paradox"@en . . . . . . . . . . "22062"^^ . "109781"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Einstein-Podolsky-Rosen-Paradoxon"@de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le paradoxe EPR, abr\u00E9viation de Einstein-Podolsky-Rosen, est une exp\u00E9rience de pens\u00E9e, \u00E9labor\u00E9e par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen, et pr\u00E9sent\u00E9e dans un article de 1935, dont le but premier \u00E9tait de r\u00E9futer l'interpr\u00E9tation de l'\u00E9cole de Copenhague de la physique quantique. En effet, ce paradoxe met en \u00E9vidence des corr\u00E9lations de mesures d'objets quantiques intriqu\u00E9s \u00E0 une distance arbitrairement grande. Cela semble, a priori, incompatible soit avec le principe de localit\u00E9, ou cela indique que le formalisme de la m\u00E9canique quantique est incomplet."@fr .