. . . "4660"^^ . . . . "Le Sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration d'une substance radioactive est une repr\u00E9sentation graphique de toutes les transitions dans cette d\u00E9sint\u00E9gration, et de leur relations. Ces relations peuvent \u00EAtre assez compliqu\u00E9es; ici, un cas simple est montr\u00E9 : le sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration d'un isotope radioactif de cobalt, le 60Co. Cet isotope se d\u00E9sint\u00E8gre en \u00E9mettant un \u00E9lectron (radioactivit\u00E9 \u03B2) avec une demi-vie de 5,27 ann\u00E9es dans un \u00E9tat excit\u00E9 de 60Ni, et celui-ci retombe tr\u00E8s vite \u00E0 son \u00E9tat fondamental, en \u00E9mettant deux photons gamma. Dans un cas sur 1000, l'\u00E9lectron est \u00E9ject\u00E9 avec une \u00E9nergie qui int\u00E8gre celle du premier rayon gamma, et seul le second est ensuite \u00E9mis."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "155231830"^^ . . "1214324"^^ . "Schemat rozpadu"@pl . . . . . . . "Esquema de desintegraci\u00F3n"@es . . . . . "Sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration"@fr . . . . . . . . . . . . "Le Sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration d'une substance radioactive est une repr\u00E9sentation graphique de toutes les transitions dans cette d\u00E9sint\u00E9gration, et de leur relations. Ces relations peuvent \u00EAtre assez compliqu\u00E9es; ici, un cas simple est montr\u00E9 : le sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration d'un isotope radioactif de cobalt, le 60Co. Cet isotope se d\u00E9sint\u00E8gre en \u00E9mettant un \u00E9lectron (radioactivit\u00E9 \u03B2) avec une demi-vie de 5,27 ann\u00E9es dans un \u00E9tat excit\u00E9 de 60Ni, et celui-ci retombe tr\u00E8s vite \u00E0 son \u00E9tat fondamental, en \u00E9mettant deux photons gamma. Dans un cas sur 1000, l'\u00E9lectron est \u00E9ject\u00E9 avec une \u00E9nergie qui int\u00E8gre celle du premier rayon gamma, et seul le second est ensuite \u00E9mis. On peut s'imaginer que le sch\u00E9ma soit plac\u00E9 dans un syst\u00E8me de coordonn\u00E9es, o\u00F9 l'axe des y est l'\u00E9nergie, augmentant de bas en haut, et l'axe des x est le num\u00E9ro atomique (nombre de protons), augmentant de gauche \u00E0 droite. Les fl\u00E8ches indiquent les particules \u00E9mises. Pour les transitions gamma (fl\u00E8ches verticales) les \u00E9nergies gamma sont indiqu\u00E9es; pour les transitions b\u00EAta (fl\u00E8ches obliques), les \u00E9nergies maximum sont donn\u00E9es. Le nickel est \u00E0 droite du cobalt, car il compte davantage de protons (28) que le cobalt (27). Dans une d\u00E9sint\u00E9gration b\u00EAta-, le num\u00E9ro atomique augmente d'une unit\u00E9. Pour une d\u00E9sint\u00E9gration positronique ainsi que pour une d\u00E9sint\u00E9gration alpha (voir ci-dessous), la fl\u00E8che oblique irait de droite \u00E0 gauche, parce que, dans ces cas, le num\u00E9ro atomique d\u00E9cro\u00EEt. Parce que l'\u00E9nergie est conserv\u00E9e et parce que les particules \u00E9mises sont \u00E9nerg\u00E9tiques, les fl\u00E8ches vont toujours de haut en bas dans un sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration. Ici \u00E0 gauche, on voit un sch\u00E9ma un peu plus complexe : la d\u00E9sint\u00E9gration de l'isotope 198Au qui peut \u00EAtre produit en irradiant de l'or dans un r\u00E9acteur nucl\u00E9aire. 198Au se d\u00E9sint\u00E8gre par d\u00E9sint\u00E9gration b\u00EAta vers un de deux \u00E9tats excit\u00E9s ou vers l'\u00E9tat fondamental de l'isotope 198Hg du mercure. Dans la figure, le mercure est \u00E0 la droite de l'or, parce que le nombre de protons de l'or est 79, et celui du mercure est 80. Les \u00E9tats excit\u00E9s retombent tr\u00E8s rapidement (en 2,5 et 23 picosecondes, respectivement) vers l'\u00E9tat fondamental. En g\u00E9n\u00E9ral, les \u00E9tats excit\u00E9s des noyaux ont une vie moyenne tr\u00E8s br\u00E8ve, et se d\u00E9sexcitent presque instantan\u00E9ment apr\u00E8s une d\u00E9sint\u00E9gration b\u00EAta par transition gamma (voir ci-dessus). En revanche, l'\u00E9tat excit\u00E9 de l'isotope de techn\u00E9tium montr\u00E9 ici \u00E0 droite a une demi-vie assez longue. C'est pourquoi on l'appelle \"m\u00E9tastable\" (indiqu\u00E9 par le \"m\" de 99mTc). Il retombe \u00E0 l'\u00E9tat fondamental par transition (ou d\u00E9sexcitation) gamma avec une demi-vie de 6 heures. Ici \u00E0 gauche le cas d'une d\u00E9sint\u00E9gration alpha. C'est la d\u00E9sint\u00E9gration du polonium avec le nombre de masse 210, d\u00E9couvert par Marie Curie. L'isotope 210Po appartient \u00E0 la cha\u00EEne de d\u00E9sint\u00E9gration uranium-radium ; le r\u00E9sultat de cette d\u00E9sint\u00E9gration est un isotope stable du plomb ; sa demi-vie est de 138 jours. Dans presque tous les cas, la d\u00E9sint\u00E9gration se fait par \u00E9mission d'une particule alpha de 5,305 MeV. Dans un cas par 100 000, elle se fait par une particule alpha d'\u00E9nergie plus basse, aboutissant \u00E0 un \u00E9tat excit\u00E9 du 206Pb, et ce dernier retombe \u00E0 l'\u00E9tat fondamental par d\u00E9sexcitation gamma. On peut utiliser le sch\u00E9ma de d\u00E9sint\u00E9gration pour repr\u00E9senter une famille radioactive compl\u00E8te, par exemple \u00E0 droite celle de l'uranium-235. Dans ce cas, le sch\u00E9ma est g\u00E9n\u00E9ralement simplifi\u00E9, et par exemple omet les rayonnements gamma par d\u00E9sexcitation, ce qui peut conduire \u00E0 croire faussement qu'il n'y a pas de rayonnement gamma \u00E9mis dans la cha\u00EEne alors que ce type de rayonnement accompagne une grande partie des d\u00E9sint\u00E9grations alpha. \n* Portail de la physique"@fr . . .