"Rognage (numismatique)"@fr . . "\u041E\u0431\u0440\u0435\u0437\u044B\u0432\u0430\u043D\u0438\u0435 \u043C\u043E\u043D\u0435\u0442"@ru . . . . . . . . . . "Le rognage est une op\u00E9ration qui consistait \u00E0 pr\u00E9lever de petits fragments sur une pi\u00E8ce, le plus souvent sur les bords, pour en r\u00E9cup\u00E9rer du m\u00E9tal pr\u00E9cieux. Sous l'Ancien R\u00E9gime et d'une mani\u00E8re g\u00E9n\u00E9rale dans toute l'Europe, elle constituait un crime aussi sanctionn\u00E9 que la contrefa\u00E7on et donc puni par la peine de mort : ce fut le cas par exemple de Thomas Rogers et Anne Rogers, qui le 15 octobre 1690 furent convaincus \u00E0 Londres d'avoir rogn\u00E9 quarante pi\u00E8ces d'argent et qui furent ex\u00E9cut\u00E9s : ce crime \u00E9tant assimil\u00E9 \u00E0 de la haute trahison, Thomas fut \u00AB hanged, drawn and quartered \u00BB (train\u00E9 sur une claie, pendu, \u00E9visc\u00E9r\u00E9 vivant et son corps \u00E9quarri puis br\u00FBl\u00E9) et son \u00E9pouse Anne br\u00FBl\u00E9e vive sur le b\u00FBcher."@fr . . . . . . . . . . . . "\u062A\u0642\u0644\u064A\u0645 \u0627\u0644\u0639\u0645\u0644\u0629"@ar . . . . . . "Le rognage est une op\u00E9ration qui consistait \u00E0 pr\u00E9lever de petits fragments sur une pi\u00E8ce, le plus souvent sur les bords, pour en r\u00E9cup\u00E9rer du m\u00E9tal pr\u00E9cieux. Sous l'Ancien R\u00E9gime et d'une mani\u00E8re g\u00E9n\u00E9rale dans toute l'Europe, elle constituait un crime aussi sanctionn\u00E9 que la contrefa\u00E7on et donc puni par la peine de mort : ce fut le cas par exemple de Thomas Rogers et Anne Rogers, qui le 15 octobre 1690 furent convaincus \u00E0 Londres d'avoir rogn\u00E9 quarante pi\u00E8ces d'argent et qui furent ex\u00E9cut\u00E9s : ce crime \u00E9tant assimil\u00E9 \u00E0 de la haute trahison, Thomas fut \u00AB hanged, drawn and quartered \u00BB (train\u00E9 sur une claie, pendu, \u00E9visc\u00E9r\u00E9 vivant et son corps \u00E9quarri puis br\u00FBl\u00E9) et son \u00E9pouse Anne br\u00FBl\u00E9e vive sur le b\u00FBcher. Ces pratiques \u00E9taient d'autant plus difficiles \u00E0 tracer que les monnaies \u00E9taient frapp\u00E9es au marteau jusqu'au XVIIe si\u00E8cle : la frappe au marteau donnant en g\u00E9n\u00E9ral des frappes aux contours irr\u00E9guliers. Cependant, d\u00E8s le XIIIe si\u00E8cle, certaines monnaies (en France ou en Angleterre) comportaient des motifs, par exemple une croix, qui d\u00E9bordaient de chaque face de la pi\u00E8ce, de fa\u00E7on \u00E0 limiter le rognage. La frappe au balancier a permis de produire des frappes r\u00E9guli\u00E8res. D\u00E8s lors, il a \u00E9t\u00E9 plus facile de rem\u00E9dier \u00E0 ces fraudes. Pour cela, les maitres-graveurs dessinaient des gr\u00E9netis (cordon de grains) ou des listels sur le bord des matrices mon\u00E9taires. La gravure de la tranche des pi\u00E8ces a \u00E9t\u00E9 \u00E9galement utilis\u00E9e comme autre technique anti-rognage. L'origine des cannelures sur la tranche est attribu\u00E9e \u00E0 Isaac Newton en 1699. \n* Exemples de rognage sur les pi\u00E8ces romaines du tr\u00E9sor de Hoxne \n* Silique intacte \n* Silique partiellement rogn\u00E9e \n* Silique fortement rogn\u00E9e"@fr . . . "2506"^^ . . "1881808"^^ . . . "Snoeien (numismatiek)"@nl . . . . . "Rebaix de monedes"@ca . . "183955193"^^ . . . . . . .