. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Zona humida"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "103376"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "2017-08-21"^^ . . . . . . . . "\u6E7F\u5730"@ja . . . . . . . . "Usages et repr\u00E9sentations des zones humides d'hier \u00E0 aujourd'hui"@fr . "190475058"^^ . . . . . . . . . . "V\u00E5tmark"@sv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "oui"@fr . "11"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Corinne Beck"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Feuchtgebiet"@de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "2017"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Zone humide"@fr . . . . . . . . . . . . "2001"^^ . . "fr"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Paul Deluc"@fr . . . . . . "188"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "--09-10"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "93171"^^ . . . . . . . . . "Pour m\u00E9moire"@fr . . "1"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Une zone humide, ou milieu humide, d\u00E9nomination d\u00E9rivant du terme anglais wetland, est une r\u00E9gion o\u00F9 le principal facteur d'influence du biotope et de sa bioc\u00E9nose est l'eau. On distingue g\u00E9n\u00E9ralement les zones humides c\u00F4ti\u00E8res et marines diff\u00E9renci\u00E9es par la proximit\u00E9 de la mer plus que par la salinit\u00E9 (des lacs sal\u00E9s peuvent exister \u00E0 l'int\u00E9rieur des terres). Elles jouent un r\u00F4le majeur en ce qui concerne le cycle de l'eau et le cycle du carbone. La flore des zones humides d'eau douce est dite h\u00E9lophyte. Selon l'article premier de la Convention de Ramsar (1971), \u00AB les zones humides sont des \u00E9tendues de marais, de , de tourbi\u00E8res ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, o\u00F9 l'eau est stagnante ou courante, douce, saum\u00E2tre ou sal\u00E9e, y compris des \u00E9tendues d'eau marine dont la profondeur \u00E0 mar\u00E9e basse n'exc\u00E8de pas six m\u00E8tres \u00BB. Cette d\u00E9finition de droit international s'impose aux \u00C9tats plus qu'aux particuliers, sauf si une clause particuli\u00E8re pr\u00E9cise l\u2019effet direct du texte pour ces derniers. La valeur \u00E9conomique des zones humides int\u00E9rieures a \u00E9t\u00E9 estim\u00E9e cinq fois plus \u00E9lev\u00E9e que celle des for\u00EAts tropicales ; 1/7e de la population mondiale en d\u00E9pend et 40 % des esp\u00E8ces y vivent ou s'y reproduisent. En 2018, il en reste 12,1 millions de kilom\u00E8tres carr\u00E9s. Selon l'IPBES, du XVIIIe si\u00E8cle \u00E0 2000, 87 % des zones humides ont disparu dans le monde et selon RAMSAR le d\u00E9clin s'est acc\u00E9l\u00E9r\u00E9 : -35 % de 1970 \u00E0 2015, soit une perte trois fois plus rapide que pour les for\u00EAts, et la situation empire depuis 2000, pour des causes climatiques, consum\u00E9ristes, d\u00E9mographiques et d'urbanisation, de drainage des deltas, de changement d'usage ou d'artificialisation des berges, littoraux et sols). La valeur des services \u00E9cosyst\u00E9miques qu'elles fournissent d\u00E9passe largement celle des \u00E9cosyst\u00E8mes terrestres. Le drainage agricole, la conversion en terres agricoles mais aussi d'autres activit\u00E9s humaines comme l'\u00E9tablissement d'ouvrages hydrauliques \u2014 canaux et barrages \u2014, mines aussi, etc. sont souvent en cause. La perte estim\u00E9e est de 50 % pour les \u00C9tats-Unis, et de 90 % pour la Nouvelle-Z\u00E9lande. Les pertes \u00E0 l'\u00E9chelle mondiale seraient de 50%. Plus d'un quart des esp\u00E8ces de zones humides sont en danger d\u2019extinction et moins de 20 % des zones humides mondiales sont prot\u00E9g\u00E9es. Selon le rapport de l'ONU sur la biodiversit\u00E9 (6 mai 2019), 85 % des zones humides mondiales risquent de disparaitre. En France, selon l'article 2 de la loi du 3 janvier 1992 sur l'eau, \u00AB on entend par zone humide les terrains, exploit\u00E9s ou non, habituellement inond\u00E9s ou gorg\u00E9s d'eau douce, sal\u00E9e ou saum\u00E2tre de fa\u00E7on permanente ou temporaire ; la v\u00E9g\u00E9tation, quand elle existe, y est domin\u00E9e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'ann\u00E9e \u00BB. Les zones humides abritent en France m\u00E9tropolitaine environ 25 % de la biodiversit\u00E9, mais comptent parmi les habitats \u00E9cologiques qui ont le plus r\u00E9gress\u00E9 (-67 % en France m\u00E9tropolitaine au XXe si\u00E8cle), selon le minist\u00E8re charg\u00E9 de l'environnement. Ces zones humides continuent globalement \u00E0 se d\u00E9grader selon l'observatoire de la biodiversit\u00E9."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Une zone humide, ou milieu humide, d\u00E9nomination d\u00E9rivant du terme anglais wetland, est une r\u00E9gion o\u00F9 le principal facteur d'influence du biotope et de sa bioc\u00E9nose est l'eau. On distingue g\u00E9n\u00E9ralement les zones humides c\u00F4ti\u00E8res et marines diff\u00E9renci\u00E9es par la proximit\u00E9 de la mer plus que par la salinit\u00E9 (des lacs sal\u00E9s peuvent exister \u00E0 l'int\u00E9rieur des terres). Elles jouent un r\u00F4le majeur en ce qui concerne le cycle de l'eau et le cycle du carbone. La flore des zones humides d'eau douce est dite h\u00E9lophyte."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Minist\u00E8re de la transition \u00E9cologique et solidaires et Minist\u00E8re de la coh\u00E9sion territoriale"@fr . . "Pour une histoire des zones humides en France. Des paysages oubli\u00E9s, une histoire \u00E0 \u00E9crire"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Jean-Michel Derex"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Humedal"@es . . . . . . . . . . . . . . . "Mokrad\u0142o"@pl . . "Histoire & Soci\u00E9t\u00E9s Rurales"@fr . . . . "pdf"@fr . . . "--01-28"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "15"^^ . . . . .