. . . . . "\u0417\u0432\u0456\u0434 (\u043E\u0440\u0433\u0430\u043D\u0435\u043B\u0430)"@uk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u7A79\u7ABF\u4F53"@zh . . . "En cytologie, une vo\u00FBte \u2014 de l'anglais vault \u2014 ou particule ribonucl\u00E9oprot\u00E9ique en vo\u00FBte, est un organite pr\u00E9sent chez la plupart des eucaryotes et dont la fonction est encore mal comprise. Souvent d\u00E9sign\u00E9e par son \u00E9quivalent anglais vault, ou vault ribonucleoprotein particle, il s'agit d'un complexe ribonucl\u00E9oprot\u00E9ique du cytoplasme dont la structure vue au microscope \u00E9lectronique ressemble \u00E0 celle d'une vo\u00FBte d'ogive de cath\u00E9drale avec une sym\u00E9trie d'ordre 39. On les trouve chez de nombreux types de cellules d'eucaryotes et leur structure appara\u00EEt fortement conserv\u00E9e. Elles s'int\u00E8grent aux radeaux lipidiques, o\u00F9 elles pourraient intervenir contre les agents pathog\u00E8nes. Les vo\u00FBtes se pr\u00E9sentent comme de grandes particules ribonucl\u00E9oprot\u00E9iques environ trois fois plus grosses que des ribosomes, avec une masse d'environ 13 000 kDa. Elles apparaissent avec une taille de 35\u00D759 nm au microscope \u00E9lectronique en transmission \u00E0 balayage. Elles sont constitu\u00E9es principalement de prot\u00E9ines, ce qui les rend difficiles \u00E0 teindre par les techniques conventionnelles. Leur structure prot\u00E9ique est form\u00E9e d'un ensemble de prot\u00E9ines de vo\u00FBte majeures (MVP) li\u00E9es \u00E0 deux prot\u00E9ines de vo\u00FBte mineures (VPARP et TEP1) formant un complexe prot\u00E9ique en forme de coiffe ou de vo\u00FBte dont deux exemplaires s'associent face \u00E0 face pour constituer un compartiment creux. Elles renferment \u00E9galement entre 8 et 16 petits ARN de vo\u00FBte, dits ARNv ou ARNvt, de 86 \u00E0 141 bases, situ\u00E9s \u00E0 proximit\u00E9 des sommets des coiffes prot\u00E9iques. Bien que leur r\u00F4le exact dans la cellule ne soit pas compl\u00E8tement \u00E9lucid\u00E9, diverses \u00E9tudes ont associ\u00E9 les vo\u00FBtes aux pores nucl\u00E9aires, ce que leur g\u00E9om\u00E9trie octogonale semble appuyer. On en a d\u00E9duit que les vo\u00FBtes interviennent dans le transport de mol\u00E9cules telles que l'ARN messager entre le noyau et le cytoplasme. On pense \u00E9galement qu'elles joueraient un r\u00F4le dans la biosynth\u00E8se des prot\u00E9ines. Des \u00E9tudes publi\u00E9es \u00E0 la fin des ann\u00E9es 1990 ont montr\u00E9 que les vo\u00FBtes, et particuli\u00E8rement les prot\u00E9ines de vo\u00FBte majeures, sont surexprim\u00E9es chez les patients atteints de cancers multir\u00E9sitants aux chimioth\u00E9rapies, ce qui \u00E9tablit un lien, dont la nature reste \u00E0 pr\u00E9ciser, entre les vo\u00FBtes et la r\u00E9sistance aux chimioth\u00E9rapies. Cela pourrait par cons\u00E9quent permettre de mieux comprendre les m\u00E9canismes \u00E0 l'\u0153uvre dans ces ph\u00E9nom\u00E8nes et ainsi d'accro\u00EEtre l'efficacit\u00E9 des traitements anticanc\u00E9reux. Les vo\u00FBtes ont \u00E9t\u00E9 identifi\u00E9es chez les mammif\u00E8res, les amphibiens, les oiseaux et Dictyostelium discoideum. La base de donn\u00E9es bioinformatique Pfam identifie des homologues de vo\u00FBtes chez Paramecium tetraurelia, des kin\u00E9toplastid\u00E9s, des vert\u00E9br\u00E9s, des cnidaires (an\u00E9mone \u00E9toil\u00E9e), des mollusques, des placozoaires, des plathelminthes (Echinococcus granulosus) et des choanoflagell\u00E9s. Il existe cependant quelques esp\u00E8ces chez lesquelles on n'a pas identifi\u00E9 de vo\u00FBtes, parmi lesquelles : \n* Arabidopsis thaliana, une plante de la famille des brassicac\u00E9es (choux, navet, colza, moutarde, raifort, cresson...) ; \n* Caenorhabditis elegans, un n\u00E9matode de la famille des rhabditid\u00E9s ; \n* Drosophila melanogaster, une drosophile dite \u00AB mouche du vinaigre \u00BB ; \n* Saccharomyces cerevisiae, une levure. Hormis ces quelques exceptions, la forte similitude des vo\u00FBtes chez les nombreux organismes o\u00F9 on les trouve implique une certaine importance \u00E9volutive de ces organites."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Vault"@it . . . . . . . . . . . . . . . . . "7815638"^^ . . "179978844"^^ . . "En cytologie, une vo\u00FBte \u2014 de l'anglais vault \u2014 ou particule ribonucl\u00E9oprot\u00E9ique en vo\u00FBte, est un organite pr\u00E9sent chez la plupart des eucaryotes et dont la fonction est encore mal comprise. Souvent d\u00E9sign\u00E9e par son \u00E9quivalent anglais vault, ou vault ribonucleoprotein particle, il s'agit d'un complexe ribonucl\u00E9oprot\u00E9ique du cytoplasme dont la structure vue au microscope \u00E9lectronique ressemble \u00E0 celle d'une vo\u00FBte d'ogive de cath\u00E9drale avec une sym\u00E9trie d'ordre 39. On les trouve chez de nombreux types de cellules d'eucaryotes et leur structure appara\u00EEt fortement conserv\u00E9e. Elles s'int\u00E8grent aux radeaux lipidiques, o\u00F9 elles pourraient intervenir contre les agents pathog\u00E8nes."@fr . . . . . . . "Vault (organela)"@pt . . . "11101"^^ . . . . . . . . . "Vo\u00FBte (cytologie)"@fr . . . . .