. . . . . "1427481"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Comme dans de nombreuses villes de France, il est possible de retrouver les limites du Vieux Rouen historique, correspondant au trac\u00E9 actuel des boulevards qui remplac\u00E8rent les remparts. C\u2019est \u00E0 l\u2019int\u00E9rieur de ces limites que l\u2019on trouve la plus grande partie des maisons et monuments inscrits ou class\u00E9s par les monuments historiques : 227 au total, ce qui place Rouen parmi les six premi\u00E8res villes de France en mati\u00E8re de richesse patrimoniale et cela malgr\u00E9 la destruction totale de nombreux monuments class\u00E9s lors de la Seconde Guerre mondiale. \n* \n* Maison XIIIe - XIVe si\u00E8cle, rue Damiette. \n* \n*"@fr . "Comme dans de nombreuses villes de France, il est possible de retrouver les limites du Vieux Rouen historique, correspondant au trac\u00E9 actuel des boulevards qui remplac\u00E8rent les remparts. C\u2019est \u00E0 l\u2019int\u00E9rieur de ces limites que l\u2019on trouve la plus grande partie des maisons et monuments inscrits ou class\u00E9s par les monuments historiques : 227 au total, ce qui place Rouen parmi les six premi\u00E8res villes de France en mati\u00E8re de richesse patrimoniale et cela malgr\u00E9 la destruction totale de nombreux monuments class\u00E9s lors de la Seconde Guerre mondiale. La ville de Rouen est remarquable pour la diversit\u00E9 et la richesse de son tissu urbain : on y trouve des maisons appartenant \u00E0 des \u00E9poques vari\u00E9es, depuis le XIIIe si\u00E8cle jusqu\u2019\u00E0 l\u2019\u00E9poque contemporaine. Rouen est ainsi une des villes les plus h\u00E9t\u00E9rog\u00E8nes de France du point de vue architectural : h\u00E9t\u00E9rog\u00E9n\u00E9it\u00E9 des \u00E9poques donc, mais aussi des mat\u00E9riaux (les pans de bois, la pierre, la brique ou le b\u00E9ton pour les immeubles de la reconstruction), des formes ou des couleurs. \u00C0 l\u2019oppos\u00E9 de certaines villes classiques comme Bordeaux ou Nancy, Rouen incarna d\u2019ailleurs le mod\u00E8le de la ville romantique, c\u00E9l\u00E9br\u00E9 par Victor Hugo dans un c\u00E9l\u00E8bre po\u00E8me. Cette vari\u00E9t\u00E9 aurait pu \u00EAtre mise \u00E0 mal par les importantes destructions de la Seconde Guerre mondiale, qui entra\u00EEn\u00E8rent la disparition des quartiers situ\u00E9s entre la Seine et la cath\u00E9drale, parmi les plus appr\u00E9ci\u00E9s des touristes avant-guerre : approximativement un quart de la ville ancienne partit ainsi en fum\u00E9e. Dans l\u2019ensemble, la reconstruction respecte pourtant les particularit\u00E9s de la vieille ville et, sans recourir au pastiche, tente de proposer une certaine irr\u00E9gularit\u00E9 des trac\u00E9s et des formes. Il faut d\u2019ailleurs la distinguer nettement de certains projets immobiliers cons\u00E9cutifs \u00E0 des destructions volontaires au cours des ann\u00E9es 1960-70 : c\u2019est le cas des tours du Front de Seine, des immeubles modernes qui rompent l\u2019harmonie de la rue Eau-de-Robec sur une partie de son trac\u00E9 et des immeubles group\u00E9s autour de la place de la Pomme-d\u2019Or, derri\u00E8re le jardin de l\u2019h\u00F4tel de ville. Au XXIe si\u00E8cle, la ville conserve pr\u00E8s de 2 000 maisons \u00E0 pans de bois dont un millier ont d\u00E9j\u00E0 \u00E9t\u00E9 restaur\u00E9es. Apr\u00E8s la destruction quasi totale du centre ancien de Lisieux, la vieille ville de Rouen reste ainsi le plus riche t\u00E9moignage de l\u2019architecture \u00E0 pans de bois en Normandie. Les plus anciennes, une centaine, sont ant\u00E9rieures au XVIe si\u00E8cle, certaines datant m\u00EAme du XIVe si\u00E8cle, voire ant\u00E9rieurement. Elles sont reconnaissables \u00E0 leur structure en encorbellement, interdite en 1520 \u00E0 cause de son r\u00F4le suppos\u00E9 dans la propagation des incendies et du r\u00F4le attribu\u00E9 au mauvais air dans la propagation de la peste : quelques beaux exemples subsistent rue du Gros-Horloge ou rue Saint-Romain. D\u2019autres sont beaucoup plus r\u00E9centes puisque l\u2019on construit encore des maisons \u00E0 pan de bois au XVIIIe si\u00E8cle, et m\u00EAme au XIXe si\u00E8cle. On trouve ainsi de nombreuses maisons de tanneurs datant de cette p\u00E9riode, et caract\u00E9ris\u00E9es par la pr\u00E9sence de greniers-\u00E9tentes autrefois ouverts sur la rue, rue Eau-de-Robec. Avec d\u2019autres rues tout aussi remarquables, comme les rues Damiette ou Cauchoise, elles appartiennent aujourd\u2019hui au secteur sauvegard\u00E9, un des premiers cr\u00E9\u00E9s en 1964 par la loi Malraux, au m\u00EAme titre que Lyon ou Sarlat. Ce secteur s\u2019\u00E9tend sur 42 hectares, excluant les zones reconstruites mais aussi les quartiers Saint-Vivien ou Beauvoisine qui, moins restaur\u00E9s et moins fr\u00E9quent\u00E9s par les touristes, contiennent pourtant de nombreuses demeures anciennes. C\u2019est que les anciennes fortifications, d\u00E9molies progressivement \u00E0 partir du XIXe si\u00E8cle, englobaient une superficie quatre fois sup\u00E9rieure \u00E0 l\u2019actuel secteur sauvegard\u00E9. \n* Maison du XIIIe si\u00E8cle, sans encorbellement, rue Saint-Amand. \n* Maison XIIIe - XIVe si\u00E8cle, rue Damiette. \n* Fa\u00E7ade Renaissance de maison, en pierre, rare \u00E0 Rouen, rue \u00C9toup\u00E9e. \n* Mill\u00E9sime 1590, rue Abb\u00E9-de-l'\u00C9p\u00E9e. \n* D\u00E9tail sculpture colombage, XVIe - XVIIe si\u00E8cle, rue d'Amiens. \n* Mill\u00E9sime 1605, rue \u00C9toup\u00E9e. \n* Maisons de diverses \u00E9poques, rue Eau-de-Robec. \n* Maison du XVIIe et XVIIIe si\u00E8cle."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "183394739"^^ . . . . . . . "5753"^^ . . . . . . . . . "Vieux Rouen"@fr .