. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Trente Glorieuses"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Les Trente Glorieuses sont la p\u00E9riode de forte croissance \u00E9conomique et d'augmentation du niveau de vie qu\u2019a connue la grande majorit\u00E9 des pays d\u00E9velopp\u00E9s entre 1945 et 1975. Ce chrononyme r\u00E9trospectif a \u00E9t\u00E9 cr\u00E9\u00E9 par Jean Fourasti\u00E9 en 1979, car il s'agissait d'une \u00AB r\u00E9volution invisible \u00BB lente, en contraste avec la r\u00E9volution rapide des Trois Glorieuses. Comme l'a montr\u00E9 Pascal Ory, cette expression a vite rencontr\u00E9 le succ\u00E8s et s'est durablement install\u00E9e. Les Trente Glorieuses sont une r\u00E9volution, certes silencieuse, mais porteuse en r\u00E9alit\u00E9 de changements \u00E9conomiques et sociaux majeurs, qui ont marqu\u00E9 le passage de l'Europe, quarante ann\u00E9es apr\u00E8s les \u00C9tats-Unis, \u00E0 la soci\u00E9t\u00E9 de consommation. Le cas de la France en particulier permet de saisir le sens du sous-titre du livre de Fourasti\u00E9, la R\u00E9volution invisible, mais la croissance est forte aussi en Allemagne, en Italie, au Canada et au Japon, tir\u00E9e \u00E0 la fois par l'investissement et la consommation. Apr\u00E8s un d\u00E9but difficile, les vingt-huit ans qui s\u00E9parent la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, du choc p\u00E9trolier de 1973 se caract\u00E9risent par : \n* un progr\u00E8s technique \u00E9lev\u00E9 qui a permis un d\u00E9veloppement \u00E9conomique intense ; \n* la reconstruction \u00E9conomique de pays d\u00E9vast\u00E9s par la guerre ; \n* le retour vers une situation de plein emploi dans la grande majorit\u00E9 des pays ; \n* une croissance forte de la production industrielle (un accroissement annuel moyen de la production d'environ 5 %) ; \n* une croissance d\u00E9mographique importante (le baby-boom) dans certains pays europ\u00E9ens et nord-am\u00E9ricains (particuli\u00E8rement en France, en Allemagne de l'Ouest, aux \u00C9tats-Unis et au Canada). La forte croissance industrielle est facilit\u00E9e par un acc\u00E8s ais\u00E9 \u00E0 l'\u00E9nergie \u00E0 bas co\u00FBt, les \u00E9nergies fossiles en particulier ; et par le d\u00E9veloppement technologique et, au d\u00E9but, le rattrapage technologique (par rapport aux \u00C9tats-Unis) dans les pays dont le capital humain (niveau d\u2019\u00E9ducation et d\u2019exp\u00E9rience des travailleurs) \u00E9tait important. Les d\u00E9cennies suivantes, marqu\u00E9es par les chocs p\u00E9troliers de 1973 et de 1979, puis plus tard par la crise \u00E9conomique s\u00E9vissant depuis 2008, furent nomm\u00E9es par bon nombre d'analystes \u00AB Les Vingt/Trente Piteuses \u00BB. Cependant, Jacques Marseille les a qualifi\u00E9es de Nouvelles Trente glorieuses . Depuis le XXIe si\u00E8cle, toute une historiographie s'attache \u00E0 d\u00E9construire l'expression de Trente Glorieuses, ce qui signifie refuser le titre de glorieuses \u00E0 ces ann\u00E9es."@fr . . . . . . . . "190236137"^^ . . . . . . "Trente Glorieuses"@nl . . . . . . . . . . . . . . "\u6804\u5149\u306E\u4E09\u5341\u5E74\u9593"@ja . . . . "44561"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "62161"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "Les Trente Glorieuses sont la p\u00E9riode de forte croissance \u00E9conomique et d'augmentation du niveau de vie qu\u2019a connue la grande majorit\u00E9 des pays d\u00E9velopp\u00E9s entre 1945 et 1975. Ce chrononyme r\u00E9trospectif a \u00E9t\u00E9 cr\u00E9\u00E9 par Jean Fourasti\u00E9 en 1979, car il s'agissait d'une \u00AB r\u00E9volution invisible \u00BB lente, en contraste avec la r\u00E9volution rapide des Trois Glorieuses. Comme l'a montr\u00E9 Pascal Ory, cette expression a vite rencontr\u00E9 le succ\u00E8s et s'est durablement install\u00E9e."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Trente Glorieuses"@fr . . "\u8F1D\u714C\u4E09\u5341\u5E74"@zh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .