. . . . . . . . . . . "191484315"^^ . . . . "\u60B2\u559C\u5267"@zh . "Tragikomedie"@nl . . . . . . . . . . . . . . . . "Tragicom\u00E9dia"@pt . . . "La tragi-com\u00E9die est une forme th\u00E9\u00E2trale caract\u00E9ris\u00E9e par une action qui se rapporte au genre du roman, des personnages de haute extraction, un d\u00E9nouement heureux et un refus des r\u00E8gles. Le terme est apparu en France chez le dramaturge Robert Garnier vers la fin du XVIe si\u00E8cle, orthographi\u00E9 tragecomedie , par haplologie des mots 'trag\u00E9die' et 'com\u00E9die'; le terme nous vient de Plaute, qui d\u00E9signe son Amphitryon comme une \u00AB tragi-comoedia \u00BB (au vers 59). Ce genre a connu un tr\u00E8s grand succ\u00E8s en France vers 1619, \u00E0 un moment o\u00F9 la trag\u00E9die est peu jou\u00E9e et ne conna\u00EEt pas encore son renouveau. La tragi-com\u00E9die ne s'oppose pas totalement \u00E0 la trag\u00E9die et n'est pas d\u00E9nu\u00E9e de r\u00E8gles. Ainsi, La Sylvanire de Jean de Mairet est une tragi-com\u00E9die respectant la r\u00E8gle des trois unit\u00E9s. C'est d'ailleurs"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Tragi-com\u00E9die"@fr . . . . . "108114"^^ . "La tragi-com\u00E9die est une forme th\u00E9\u00E2trale caract\u00E9ris\u00E9e par une action qui se rapporte au genre du roman, des personnages de haute extraction, un d\u00E9nouement heureux et un refus des r\u00E8gles. Le terme est apparu en France chez le dramaturge Robert Garnier vers la fin du XVIe si\u00E8cle, orthographi\u00E9 tragecomedie , par haplologie des mots 'trag\u00E9die' et 'com\u00E9die'; le terme nous vient de Plaute, qui d\u00E9signe son Amphitryon comme une \u00AB tragi-comoedia \u00BB (au vers 59). Ce genre a connu un tr\u00E8s grand succ\u00E8s en France vers 1619, \u00E0 un moment o\u00F9 la trag\u00E9die est peu jou\u00E9e et ne conna\u00EEt pas encore son renouveau. La tragi-com\u00E9die ne s'oppose pas totalement \u00E0 la trag\u00E9die et n'est pas d\u00E9nu\u00E9e de r\u00E8gles. Ainsi, La Sylvanire de Jean de Mairet est une tragi-com\u00E9die respectant la r\u00E8gle des trois unit\u00E9s. C'est d'ailleurs dans la pr\u00E9face de cette derni\u00E8re que Jean de Mairet affirme le premier cette r\u00E8gle. On pouvait alors voir dans la tragi-com\u00E9die une sorte de trag\u00E9die \u00E0 fin heureuse parce que la trag\u00E9die n'\u00E9tait d\u00E9finie que par son personnel noble et mythologique. Dans les ann\u00E9es 1640, les partisans d'un th\u00E9\u00E2tre beaucoup plus norm\u00E9 prennent de plus en plus d'importance et la trag\u00E9die r\u00E9pondant aux r\u00E8gles classiques prend le dessus sur la tragi-com\u00E9die. Le cas du Cid de Corneille est un exemple int\u00E9ressant \u00E0 cet \u00E9gard car il a \u00E9t\u00E9 publi\u00E9 en 1637 en tant que tragi-com\u00E9die et requalifi\u00E9 en trag\u00E9die d\u00E8s 1648 alors que Corneille n'avait pas encore effectu\u00E9 de modification majeure de la pi\u00E8ce. On peut donc consid\u00E9rer que ce n'est pas la pi\u00E8ce mais la perception qu'on avait des diff\u00E9rents genres th\u00E9\u00E2traux qui a \u00E9volu\u00E9 entre ces deux dates. En effet, l'intrigue du Cid comporte de nombreux \u00E9l\u00E9ments caract\u00E9ristiques d'une tragi-com\u00E9die : il raconte une histoire d'amour dans laquelle un obstacle emp\u00EAche \u00E0 un moment donn\u00E9 la r\u00E9union des deux amants. \u00C0 la fin de la pi\u00E8ce, cet obstacle sera lev\u00E9 et le d\u00E9nouement sera heureux et nuptial ce qui est \u00E0 l'\u00E9poque une caract\u00E9ristique des com\u00E9dies et des tragi-com\u00E9dies. La querelle du Cid aura contribu\u00E9 \u00E0 fixer les r\u00E8gles de la trag\u00E9die m\u00EAme si Le Cid conserve ses caract\u00E9ristiques \u00E0 savoir l'accumulation des \u00E9v\u00E9nements, les coups de th\u00E9\u00E2tre, les changements de d\u00E9cor successifs et le d\u00E9nouement heureux. On a beaucoup reproch\u00E9 \u00E0 Corneille l'invraisemblance de la fin et un respect tr\u00E8s discutable des trois unit\u00E9s. De fait, m\u00EAme s'il est d\u00E9j\u00E0 influenc\u00E9 par les r\u00E8gles qui commencent \u00E0 s'imposer \u00E0 la fin des ann\u00E9es 1630, Corneille conserve dans cette pi\u00E8ce une libert\u00E9 de composition h\u00E9rit\u00E9e de la tragi-com\u00E9die et que l'on ne trouvera plus dans ses trag\u00E9dies ult\u00E9rieures. Pour autant, la pi\u00E8ce annonce la dramaturgie classique parce que les conflits omnipr\u00E9sents qui la constituent ne se manifestent pas \u00E0 travers des combats spectaculaires sur sc\u00E8ne mais \u00E0 travers le travail du langage. Ainsi le duel entre Rodrigue et Don Gomes s'ach\u00E8ve tr\u00E8s vite alors que les c\u00E9l\u00E9brissimes stances du Cid rendent compte longuement du conflit int\u00E9rieur qui travaille Rodrigue. Ce refus du spectaculaire au profit d'un travail sur le discours et les sentiments des personnages sera caract\u00E9ristique de l'esth\u00E9tique classique et explique que le Cid en soit rest\u00E9 un exemple majeur alors qu'il est encore tr\u00E8s influenc\u00E9 par le genre de la tragi-com\u00E9die qui s'oppose aux caract\u00E9ristiques de l'\u00E9criture classique. Philippe Quinault , po\u00E8te et librettiste fran\u00E7ais, a aussi contribu\u00E9 au succ\u00E8s de ce genre en participant \u00E0 la cr\u00E9ation de la trag\u00E9die-ballet Psych\u00E9 en 1671 \u00E9crit par Moli\u00E8re aid\u00E9 de Corneille. Le m\u00E9lange des genres fut peu repr\u00E9sent\u00E9 par la suite dans le th\u00E9\u00E2tre fran\u00E7ais, tout au plus trouve-t-on des pi\u00E8ces o\u00F9 les genres s'alternent sans se m\u00EAler. Victor Hugo tente pourtant d'imposer avec son th\u00E9\u00E2tre romantique une \u00E9criture entre sublime et grotesque, mais il faudra attendre le XXe si\u00E8cle et le th\u00E9\u00E2tre de l'absurde pour que le public accepte de concevoir que le rire ne nuit pas obligatoirement \u00E0 la profondeur dramatique."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "6123"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Tragicomedy"@en . . . . . . . . . . . "Bi h\u00E0i k\u1ECBch"@vi . .