. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "1210591"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "133610"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "190273067"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le n\u00E9ologisme technocritique d\u00E9finit un courant de pens\u00E9e ax\u00E9 sur la critique du concept du \u00AB progr\u00E8s technique \u00BB, consid\u00E9r\u00E9 comme une id\u00E9ologie qui serait n\u00E9e au XVIIIe si\u00E8cle durant la R\u00E9volution industrielle et qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, s'ancre dans les consciences, principalement sous les effets de l'automation (la mecanisation ou le machinisme) et de l'informatisation. Le terme est forg\u00E9 en 1975 par l'ing\u00E9nieur et philosophe fran\u00E7ais Jean-Pierre Dupuy."@fr . . . . . "Cr\u00EDtica de la tecnolog\u00EDa"@es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Antiindustrialisme"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Technocritique"@fr . . . . . . . . . . . . . "Le n\u00E9ologisme technocritique d\u00E9finit un courant de pens\u00E9e ax\u00E9 sur la critique du concept du \u00AB progr\u00E8s technique \u00BB, consid\u00E9r\u00E9 comme une id\u00E9ologie qui serait n\u00E9e au XVIIIe si\u00E8cle durant la R\u00E9volution industrielle et qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, s'ancre dans les consciences, principalement sous les effets de l'automation (la mecanisation ou le machinisme) et de l'informatisation. Le terme est forg\u00E9 en 1975 par l'ing\u00E9nieur et philosophe fran\u00E7ais Jean-Pierre Dupuy. La pens\u00E9e technocritique s'amorce au d\u00E9but du XIXe si\u00E8cle en Grande-Bretagne (qui \u00E9tait \u00E0 l'\u00E9poque la premi\u00E8re nation industrielle) avec la r\u00E9volte luddiste. Elle prend alors la forme d'un rejet cat\u00E9gorique du machinisme. Elle \u00E9volue ensuite au fur et \u00E0 mesure que prosp\u00E8re l'industrie et que les humains s'y acclimatent. Elle connait un regain d'int\u00E9r\u00EAt au d\u00E9but des ann\u00E9es 1970, quand la crise \u00E9cologique devient patente. Elle s'associe alors \u00E0 l'\u00E9cologisme tout en restant parfois critique \u00E0 son \u00E9gard. On peut ranger dans le courant technocritique du XXe si\u00E8cle : Georges Bernanos, George Orwell, Simone Weil, Aldous Huxley, Lewis Mumford, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, G\u00FCnther Anders, Ivan Illich et, plus r\u00E9cemment, Evgeny Morozov, ainsi qu'en France des \u00E9ditions de l'Encyclop\u00E9die des Nuisances, \u00E0 travers notamment Jaime Semprun et Ren\u00E9 Riesel, et \u00E9galement Serge Latouche, \u00C9ric Sadin et Olivier Rey. Dans son sens le plus restreint, la pens\u00E9e technocritique s'apparente \u00E0 une critique des machines et technologies (Mumford, Le Mythe de la machine). Dans un sens plus large, elle d\u00E9finit la technique non seulement comme un ensemble d'infrastructures mat\u00E9rielles mais aussi comme un syst\u00E8me de pens\u00E9e incluant un tr\u00E8s grand nombre de proc\u00E9dures et dispositifs immat\u00E9riels (ex. organisation du travail, techniques de management, relations publiques\u2026) questionnant, au-del\u00E0 du ph\u00E9nom\u00E8ne de l'industrialisation, le processus de rationalisation et sa sacralisation (Ellul, Les Nouveaux Poss\u00E9d\u00E9s et Le Syst\u00E8me technicien). M\u00EAme si elle peut inclure des universitaires, la technocritique se d\u00E9marque radicalement de la sociologie des techniques, qui constitue une activit\u00E9 acad\u00E9mique sp\u00E9cialis\u00E9e \u2014 exerc\u00E9e exclusivement par des universitaires \u2014 dont l'approche est pragmatique, alors que la principale caract\u00E9ristique de la technocritique est d'\u00EAtre militante et de s'inscrire dans le cadre d'une d\u00E9nonciation de l'id\u00E9ologie du progr\u00E8s. D'un point de vue politique, elle s'inscrit toutefois en marge du traditionnel clivage gauche-droite. Partant en effet du constat que le socialisme et le capitalisme ont en commun de c\u00E9l\u00E9brer le \u00AB progr\u00E8s technique \u00BB, les postures partidaires lui sont \u00E9trang\u00E8res. Elle se traduit essentiellement par un engagement pour un monde antiproductiviste et d\u00E9croissant. En 2014, l'historien Fran\u00E7ois Jarrige s'est efforc\u00E9 de d\u00E9crire et d'analyser les diverses composantes de ce courant de pens\u00E9e depuis son \u00E9mergence jusqu'\u00E0 nos jours."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Criticism of technology"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0646\u0642\u062F \u0627\u0644\u062A\u0642\u0646\u064A\u0629"@ar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .