. . . . "Syssitia"@nl . . . . . . . "Les syssities (en grec ancien \u03C4\u1F70 \u03C3\u03C5\u03C3\u03C3\u03AF\u03C4\u03B9\u03B1 / ta syssitia), d\u00E9riv\u00E9 de \u03C3\u1FD6\u03C4\u03BF\u03C2 / sitos (\u00AB bl\u00E9 \u00BB), sont en Gr\u00E8ce antique des repas pris en commun par les hommes et les jeunes gens d'un m\u00EAme groupe social ou religieux. Ces repas en commun sont sans doute li\u00E9s \u00E0 l\u2019agriculture, particuli\u00E8rement au bl\u00E9, et \u00E0 son apparition dans le monde grec. Les banquets \u00E9voqu\u00E9s par Hom\u00E8re se rattachent \u00E0 cette tradition, que l'on retrouve en Cr\u00E8te et \u00E0 Sparte, mais aussi \u00E0 Ath\u00E8nes et \u00E0 M\u00E9gare ; on trouve des traces de semblables repas \u00E0 Carthage et dans la Rome antique. \u00C0 l'\u00E9poque archa\u00EFque \u2014 par exemple chez le po\u00E8te Alcman \u2014, le rituel porte \u00E9galement le nom d'\u1F70\u03BD\u03B4\u03C1\u03B5\u1FD6\u03B1 / andreia, litt\u00E9ralement \u00AB relatif aux hommes (\u00EAtres masculins) \u00BB. Dans la Politique, Aristote affirme que l\u2019origine de ces repas en commun se trouverait en Italie, dont les institutions sont ant\u00E9rieures \u00E0 celles de la Cr\u00E8te : l\u2019anciennet\u00E9 r\u00E9sulte du fait que la cr\u00E9ation des syssities en Italie remonte au temps de l\u2019introduction des noms \u00AB Italie \u00BB et \u00AB Italiens \u00BB, et du passage du nomadisme \u00E0 la s\u00E9dentarit\u00E9 agricole : le lien entre l\u2019agriculture et la l\u00E9gislation qui permet le d\u00E9veloppement d\u2019une vie civique semble ainsi \u00E9tabli."@fr . "5333"^^ . . "0978-02-08"^^ . . . . "grc"@fr . "178601746"^^ . . . . . . "Les Politiques"@fr . "2923"^^ . . . "Siss\u00EDtia"@ca . "fr"@fr . . . . . "2008"^^ . . "2014"^^ . . . "Les syssities (en grec ancien \u03C4\u1F70 \u03C3\u03C5\u03C3\u03C3\u03AF\u03C4\u03B9\u03B1 / ta syssitia), d\u00E9riv\u00E9 de \u03C3\u1FD6\u03C4\u03BF\u03C2 / sitos (\u00AB bl\u00E9 \u00BB), sont en Gr\u00E8ce antique des repas pris en commun par les hommes et les jeunes gens d'un m\u00EAme groupe social ou religieux. Ces repas en commun sont sans doute li\u00E9s \u00E0 l\u2019agriculture, particuli\u00E8rement au bl\u00E9, et \u00E0 son apparition dans le monde grec. Les banquets \u00E9voqu\u00E9s par Hom\u00E8re se rattachent \u00E0 cette tradition, que l'on retrouve en Cr\u00E8te et \u00E0 Sparte, mais aussi \u00E0 Ath\u00E8nes et \u00E0 M\u00E9gare ; on trouve des traces de semblables repas \u00E0 Carthage et dans la Rome antique. \u00C0 l'\u00E9poque archa\u00EFque \u2014 par exemple chez le po\u00E8te Alcman \u2014, le rituel porte \u00E9galement le nom d'\u1F70\u03BD\u03B4\u03C1\u03B5\u1FD6\u03B1 / andreia, litt\u00E9ralement \u00AB relatif aux hommes (\u00EAtres masculins) \u00BB. Dans la Politique, Aristote affirme que l\u2019origine de ces repas en commun se tro"@fr . . "Syssitie"@fr . . "2204"^^ . . . . "2006"^^ . . . . . . . "Sisit\u00EDa"@es . . . . . . "Paris"@fr . . . . . . . . . "127575"^^ . . . . . . . "oui"@fr . . "La R\u00E9publique"@fr . . . . . . . . "Sissizi"@it . . . "Aristote, \u0152uvres compl\u00E8tes"@fr . . .