. "54788"^^ . . . . . . . . . . . . "189616031"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Supergeleiding"@nl . . "Superconductivitat"@ca . . . . . . . . . . . . "Supraconductivit\u00E9"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Category:Superconductors"@fr . . . . . . "32258"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Supraleiter"@de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "La supraconductivit\u00E9 (ou supraconduction) est un ph\u00E9nom\u00E8ne caract\u00E9ris\u00E9 par l'absence de r\u00E9sistance \u00E9lectrique et l'expulsion du champ magn\u00E9tique \u2014 l'effet Meissner \u2014 \u00E0 l'int\u00E9rieur de certains mat\u00E9riaux dits supraconducteurs. La supraconductivit\u00E9 d\u00E9couverte historiquement en premier, et que l'on nomme commun\u00E9ment supraconductivit\u00E9 conventionnelle, se manifeste \u00E0 des temp\u00E9ratures tr\u00E8s basses, proches du z\u00E9ro absolu (\u2212273,15 \u00B0C). La supraconductivit\u00E9 permet notamment de transporter de l'\u00E9lectricit\u00E9 sans perte d'\u00E9nergie. Ses applications potentielles sont strat\u00E9giques. Dans les supraconducteurs conventionnels, des interactions complexes se produisent entre les atomes et les \u00E9lectrons libres et conduisent \u00E0 l'apparition de paires li\u00E9es d'\u00E9lectrons, appel\u00E9es paires de Cooper. L'explication de la supraconductivit\u00E9 est intimement li\u00E9e aux caract\u00E9ristiques quantiques de la mati\u00E8re. Alors que les \u00E9lectrons sont des fermions, les paires d'\u00E9lectrons se comportent comme des bosons de spin \u00E9gal \u00E0 0 nomm\u00E9 singulet, et sont \u00AB condens\u00E9es \u00BB dans un seul \u00E9tat quantique, sous la forme d'un superfluide de paires de Cooper. Un effet similaire de la supraconductivit\u00E9 est la superfluidit\u00E9, caract\u00E9risant un \u00E9coulement sans aucune r\u00E9sistance, c'est-\u00E0-dire qu'une petite perturbation que l'on soumet \u00E0 ce type de liquide ne s'arr\u00EAte jamais, de la m\u00EAme fa\u00E7on que les paires de Cooper se d\u00E9placent sans aucune r\u00E9sistance dans un supraconducteur. Il existe \u00E9galement d'autres classes de mat\u00E9riaux, collectivement appel\u00E9s \u00AB supraconducteurs non conventionnels \u00BB (par opposition \u00E0 la d\u00E9nomination de supraconductivit\u00E9 conventionnelle), dont les propri\u00E9t\u00E9s ne sont pas expliqu\u00E9es par la th\u00E9orie BCS. En particulier, la classe des cuprates (ou \u00AB supraconducteurs \u00E0 haute temp\u00E9rature critique \u00BB), d\u00E9couverte en 1986, pr\u00E9sente des propri\u00E9t\u00E9s supraconductrices \u00E0 des temp\u00E9ratures bien plus \u00E9lev\u00E9es que les supraconducteurs conventionnels. Toutefois, ce que les physiciens nomment \u00AB haute temp\u00E9rature \u00BB reste extr\u00EAmement bas comparativement aux temp\u00E9ratures \u00E0 la surface de la Terre (le maximum est 133 K, soit \u2212140 \u00B0C), mais sont parfois au-dessus de la temp\u00E9rature de liqu\u00E9faction de l'azote en azote liquide \u00E0 77 K. Le premier mat\u00E9riau supraconducteur \u00E0 temp\u00E9rature ambiante, un hydrure de carbone et de soufre, est d\u00E9couvert en 2020 : Tc = 287,7 \u00B1 1,2 K (environ 15 \u00B0C), mais sous une pression de 267 \u00B1 10 GPa (proche de la pression au centre de la Terre). Bien que ce sujet soit, depuis le d\u00E9but des ann\u00E9es 1990, un des sujets les plus \u00E9tudi\u00E9s de la physique du solide, en 2010 aucune th\u00E9orie unique ne d\u00E9crit de fa\u00E7on satisfaisante le ph\u00E9nom\u00E8ne de la supraconductivit\u00E9 non conventionnelle. La est une des plus prometteuses et permet de reproduire beaucoup des propri\u00E9t\u00E9s de l'h\u00E9lium 3, des fermions lourds ainsi que des cuprates. Dans cette th\u00E9orie, l'appariement se fait par \u00E9change de fluctuations de spin, toutefois aucun consensus n'est \u00E0 ce jour \u00E9tabli. Cette th\u00E9orie pourrait \u00E9galement permettre d'expliquer la supraconductivit\u00E9 des supraconducteurs \u00E0 base de fer."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "La supraconductivit\u00E9 (ou supraconduction) est un ph\u00E9nom\u00E8ne caract\u00E9ris\u00E9 par l'absence de r\u00E9sistance \u00E9lectrique et l'expulsion du champ magn\u00E9tique \u2014 l'effet Meissner \u2014 \u00E0 l'int\u00E9rieur de certains mat\u00E9riaux dits supraconducteurs. La supraconductivit\u00E9 d\u00E9couverte historiquement en premier, et que l'on nomme commun\u00E9ment supraconductivit\u00E9 conventionnelle, se manifeste \u00E0 des temp\u00E9ratures tr\u00E8s basses, proches du z\u00E9ro absolu (\u2212273,15 \u00B0C). La supraconductivit\u00E9 permet notamment de transporter de l'\u00E9lectricit\u00E9 sans perte d'\u00E9nergie. Ses applications potentielles sont strat\u00E9giques."@fr . . . . "\u8D85\u5BFC\u73B0\u8C61"@zh . . . . . . . . . . . . "Supraconducteurs"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Superconductividad"@war . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Superconduttivit\u00E0"@it . . . . . .