. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Scala Naturae"@de . . . . . . . . . . . . . . . "Escala de la natura"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . "Scala naturae"@it . . . . . . . . . . . . . . "Scala naturae"@es . . . . . . . . . . . . . . . . "1640570"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Scala Naturae"@sv . "Wielki \u0142a\u0144cuch bytu"@pl . . . . . "La scala natur\u00E6, signifiant litt\u00E9ralement \"l'\u00E9chelle de la nature\" et non pas l'\u00AB \u00E9chelle des \u00EAtres \u00BB mais souvent traduite par \u00AB cha\u00EEne des \u00EAtres \u00BB ou \u00AB grande cha\u00EEne de la vie \u00BB, est une conception classique de l'ordre de l'univers, distinguant le monde min\u00E9ral du monde vivant class\u00E9 du plus simple au plus complexe, et dont la principale caract\u00E9ristique est la stricte hi\u00E9rarchie lin\u00E9aire et continue entre les niveaux."@fr . . . . "16752"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . "182972298"^^ . . . . "Scala natur\u00E6"@fr . . . . . . "La scala natur\u00E6, signifiant litt\u00E9ralement \"l'\u00E9chelle de la nature\" et non pas l'\u00AB \u00E9chelle des \u00EAtres \u00BB mais souvent traduite par \u00AB cha\u00EEne des \u00EAtres \u00BB ou \u00AB grande cha\u00EEne de la vie \u00BB, est une conception classique de l'ordre de l'univers, distinguant le monde min\u00E9ral du monde vivant class\u00E9 du plus simple au plus complexe, et dont la principale caract\u00E9ristique est la stricte hi\u00E9rarchie lin\u00E9aire et continue entre les niveaux. L'id\u00E9e de ce type d'\u00E9chelle qui consiste \u00E0 \u00E9tager tout le vivant selon un axe lin\u00E9aire de propri\u00E9t\u00E9s cumul\u00E9es remonte \u00E0 D\u00E9mocrite et \u00E0 Platon, mais c'est Aristote qui la formalise et donne naissance au scalisme, conception hi\u00E9rarchique de l'organisation du vivant, alors que selon Bernard Balan, c'est exactement le contraire, sa classification naturelle n'est pas s\u00E9riale, elle est cat\u00E9gorielle, l'\u00E9chelle ou la hi\u00E9rarchie concernait seulement des \u00E2mes. Ce scalisme, d'abord fixiste, prend un sens r\u00E9solument th\u00E9ologique au Moyen \u00C2ge et \u00E0 la Renaissance. \u00C0 partir de 1745, quasiment toute l'Europe intellectuelle admet le principe de l'\u00E9chelle de la Nature, au point que le philosophe naturaliste Jean-Baptiste-Ren\u00E9 Robinet s'en sert pour affirmer la sup\u00E9riorit\u00E9 de la race blanche sur le reste de l'esp\u00E8ce humaine. Dans le dernier tiers du XVIIIe si\u00E8cle se d\u00E9veloppent des arbres de vie qui sont en fait un m\u00E9lange d'arbre et d'\u00E9chelle mitig\u00E9e de ph\u00E9n\u00E9ticisme. L'arbre phylog\u00E9n\u00E9tique publi\u00E9 en 1859 dans L'Origine des esp\u00E8ces de Darwin remet en cause ce scalisme en d\u00E9veloppant l'id\u00E9e d'\u00E9volution biologique mais cette pens\u00E9e hi\u00E9rarchique et scaliste persiste aujourd'hui."@fr . . . .