. . "Le r\u00E9alisme am\u00E9ricain (en anglais, American Realism) d\u00E9finit un mouvement artistique g\u00E9n\u00E9ral qui \u00E9merge aux \u00C9tats-Unis d\u00E8s la seconde moiti\u00E9 du XIXe si\u00E8cle et conna\u00EEt son apog\u00E9e dans les ann\u00E9es 1930. De grands cr\u00E9ateurs, de Mark Twain \u00E0 Edward Hopper, expriment durant cette intense p\u00E9riode de remise en question des codes de repr\u00E9sentation, une nouvelle fa\u00E7on de regarder le quotidien du pays, se concentrant sur des \u00E9l\u00E9ments d'actualit\u00E9s, les centres urbains, et introduisant des \u00E9l\u00E9ments de modernit\u00E9 issus de la vie quotidienne. Arts plastiques, musique, litt\u00E9rature et journalisme s'impr\u00E8gent peu \u00E0 peu des r\u00E9alit\u00E9s sociales am\u00E9ricaines, portent un regard non plus sur les privil\u00E9gi\u00E9s du syst\u00E8me, mais sur les autres, les gens ordinaires qui sont ainsi magnifi\u00E9s. L'\u00E9vidente dimension politique et sociale de ce mouvement est port\u00E9e par une prise de conscience que l'on peut ramener au milieu du XIXe, quand, en Europe, se posa la question essentielle et tr\u00E8s pol\u00E9mique du r\u00E9alisme, notamment en litt\u00E9rature : le rayonnement international de Victor Hugo et Charles Dickens est ici primordial car fondateur. Un autre choc pour l'Am\u00E9rique c'est la guerre civile qui divise puis renforce le nationalisme, donnant naissance au Gilded Age, p\u00E9riode de croissance qui cache de nombreuses in\u00E9galit\u00E9s et illusions, suivie par une \u00E8re progressiste qui accouche plus tard de l'American way of life en tant que mod\u00E8le consensuel doubl\u00E9 d'un id\u00E9al \u00E9galitariste mais tiraill\u00E9 par de nombreux mouvements conservateurs. Ces faits permettent \u00E0 l'Am\u00E9rique, au tournant du XXe si\u00E8cle, de s'affirmer sur le plan esth\u00E9tique et de d\u00E9velopper une v\u00E9ritable \u00E9cole de pens\u00E9e, une culture, certes plurielle, mais qui n'appartient qu'\u00E0 elle."@fr . . . "189737098"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "22961"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le r\u00E9alisme am\u00E9ricain (en anglais, American Realism) d\u00E9finit un mouvement artistique g\u00E9n\u00E9ral qui \u00E9merge aux \u00C9tats-Unis d\u00E8s la seconde moiti\u00E9 du XIXe si\u00E8cle et conna\u00EEt son apog\u00E9e dans les ann\u00E9es 1930. De grands cr\u00E9ateurs, de Mark Twain \u00E0 Edward Hopper, expriment durant cette intense p\u00E9riode de remise en question des codes de repr\u00E9sentation, une nouvelle fa\u00E7on de regarder le quotidien du pays, se concentrant sur des \u00E9l\u00E9ments d'actualit\u00E9s, les centres urbains, et introduisant des \u00E9l\u00E9ments de modernit\u00E9 issus de la vie quotidienne."@fr . . . . . . . . . . . . . . "Realismo americano"@it . . . . . "R\u00E9alisme am\u00E9ricain"@fr . . . . . . "10720451"^^ . . . . . . . . . . . . . . . .