. . . . "Paulo Jacomo Pinto"@it . . . . . . . . . . . . . . "4704"^^ . . . . . "Paulo Jacomo Pinto \u00E9tait un repr\u00E9sentant des granas, les juifs de Livourne, qui entama des n\u00E9gociations \u00E0 Amsterdam en 1658 pour permettre un regroupement des juifs \u00E0 Cayenne. Le nombre de juifs granas dans le port italien de Livourne fut multipli\u00E9 par trente en un si\u00E8cle, passant de 114 en 1601 \u00E0 environ 3 000 en 1689. C'est surtout dans les ann\u00E9es 1660 que Livourne centralise les r\u00E9fugi\u00E9s, pers\u00E9cut\u00E9s par les autorit\u00E9s espagnoles \u00E0 Oran, alors que la plupart parlent espagnol et n'ont jamais connu d'autres pays. Paulo Jacomo Pinto souhaitait les rassembler sur la C\u00F4te Sauvage (Am\u00E9rique du Sud), en passant d'abord par Tobago, au large du Venezuela, qui avait \u00E9t\u00E9 colonis\u00E9e par des juifs hollandais d'Amsterdam d\u00E8s 1622, dans le sillage de l'ancienne pr\u00E9sence flamande, du temps de l'empire esp"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Paulo Jacomo Pinto"@nl . . . . . . . . . "175217666"^^ . . . "4668781"^^ . . . . . . "Paulo Jacomo Pinto"@fr . . . . . . "Paulo Jacomo Pinto \u00E9tait un repr\u00E9sentant des granas, les juifs de Livourne, qui entama des n\u00E9gociations \u00E0 Amsterdam en 1658 pour permettre un regroupement des juifs \u00E0 Cayenne. Le nombre de juifs granas dans le port italien de Livourne fut multipli\u00E9 par trente en un si\u00E8cle, passant de 114 en 1601 \u00E0 environ 3 000 en 1689. C'est surtout dans les ann\u00E9es 1660 que Livourne centralise les r\u00E9fugi\u00E9s, pers\u00E9cut\u00E9s par les autorit\u00E9s espagnoles \u00E0 Oran, alors que la plupart parlent espagnol et n'ont jamais connu d'autres pays. Paulo Jacomo Pinto souhaitait les rassembler sur la C\u00F4te Sauvage (Am\u00E9rique du Sud), en passant d'abord par Tobago, au large du Venezuela, qui avait \u00E9t\u00E9 colonis\u00E9e par des juifs hollandais d'Amsterdam d\u00E8s 1622, dans le sillage de l'ancienne pr\u00E9sence flamande, du temps de l'empire espagnol, puis hollandaise autour des salines de Punta d'Araya. En 1659, son ami David Cohen Nassi, venu du Br\u00E9sil \u00E0 Amsterdam, re\u00E7ut enfin la permission de cr\u00E9er une colonie \u00E0 Cayenne, alors sous domination hollandaise, ce qu'il fit en 1660. , de Cura\u00E7ao, participa aussi \u00E0 la fondation de la communaut\u00E9 juive de Cayenne. Les deux hommes ont souhait\u00E9 quitter Cura\u00E7ao \u00E0 une \u00E9poque o\u00F9 l'\u00EEle n'accueillait pas encore d'esclaves, les premiers n'apparaissant qu'apr\u00E8s 1658. aulo Jacomo Pinto organisa ces convois car il \u00E9tait inquiet de l'arriv\u00E9e de juifs pauvres dans sa ville, caus\u00E9 par les pers\u00E9cutions subies \u00E0 Oran, alors espagnole. En 1667, le gouverneur espagnol d'Oran (actuelle Alg\u00E9rie) va m\u00EAme d\u00E9cr\u00E9ter l'expulsion de tous les Juifs et des conversos. Ceux-ci rejoignent alors d'autres juifs d'Oran, qui s'\u00E9taient \u00E9tablis \u00E0 Livourne depuis l'occupation espagnole d'Oran en 1509. Ces conversos reviennent au juda\u00EFsme. Paulo Jacomo Pinto obtint le transport en 1658 et 1659 de deux groupes de juifs, le second de 120 personnes, en passant par la Z\u00E9lande. Un troisi\u00E8me groupe de 152 juifs de Livourne arrive sur le Monte de Cisne le 20 juillet 1660, alors que sa destination devait \u00EAtre Cayenne. Parmi eux, le c\u00E9l\u00E8bre po\u00E8te juif espagnol Daniel Levi de Barrios, dont la femme Debora meurt \u00E0 Tobago. En janvier 1661, Paulo Jacomo Pinto se pr\u00E9occupe du sort des juifs d\u00E9vi\u00E9s pour une raison inconnue \u00E0 Tobago et laiss\u00E9s dans la pauvret\u00E9, alors qu'ils devaient rallier Cayenne. David Cohen Nassi et Paulo Jacomo Pinto propos\u00E8rent la cr\u00E9ation d'un village juif autonome proche du site de , habit\u00E9 par des juifs hollandais d\u00E8s les ann\u00E9es 1620, id\u00E9e accept\u00E9e par les autorit\u00E9s britanniques qui offrent cinq hectares de terres non loin du fleuve Suriname, pour cr\u00E9er le village de Cassipora, du nom de la crique o\u00F9 il se situe. L\u2019emplacement du village reste incertain \u00E0 ce jour mais son cimeti\u00E8re, -le plus vieux cimeti\u00E8re juif de la colonie- a \u00E9t\u00E9 retrouv\u00E9. L\u2019\u00E9pitaphe la plus ancienne date de 1666. Sous l\u2019influence de Samuel Nassi, fils de David Cohen Nassi, la localit\u00E9 obtient une repr\u00E9sentation au sein des instances de la colonie du Surinam et se dota de bateaux permettant la mise en place d\u2019un commerce fluvial Au cours de la seule ann\u00E9e 1660, ce sont 152 juifs qui s'installent \u00E0 Cayenne. Mais en 1664, la chute de cette colonie, au b\u00E9n\u00E9fice des Anglais, les oblige \u00E0 fuir au Suriname, que les Hollandais avaient investi plus de 60 ans plus t\u00F4t. En 1664, \u00E0 l'arriv\u00E9e des Fran\u00E7ais \u00E0 Cayenne, les N\u00E9erlandais se rendent sans combattre mais obtiennent la garantie du libre exercice de leur religion. N\u00E9anmoins, les deux tiers des Juifs de Remire, soit environ 300 personnes, partent s'\u00E9tablir au Suriname."@fr .