. "Gilles"@fr . . . "4830"^^ . . . . . . . . . "Pagliaccio"@als . . . . . "Gilles"@fr . . . . . "Paillasse (commedia dell'arte)"@fr . . "Paillasse, est un personnage de la troupe des parades qui a pris naissance sur la sc\u00E8ne fran\u00E7aise vers la fin du XVIIe si\u00E8cle. Apparu un peu avant Bob\u00E8che, Paillasse, qui devint aussi, vers la fin du XVIIIe si\u00E8cle, un personnage important de la troupe des parades, a une double origine : Pagliaccio, le Paillasse italien des troupes de , v\u00EAtu de blanc et portant de gros boutons \u00E0 son costume. Ce r\u00F4le ne semble pas avoir beaucoup fait parler de lui."@fr . . . . . . . . "Gilles"@fr . . . . . . . "2782953"^^ . . . "174713304"^^ . . . "Paillasse, est un personnage de la troupe des parades qui a pris naissance sur la sc\u00E8ne fran\u00E7aise vers la fin du XVIIe si\u00E8cle. Apparu un peu avant Bob\u00E8che, Paillasse, qui devint aussi, vers la fin du XVIIIe si\u00E8cle, un personnage important de la troupe des parades, a une double origine : Pagliaccio, le Paillasse italien des troupes de , v\u00EAtu de blanc et portant de gros boutons \u00E0 son costume. Ce r\u00F4le ne semble pas avoir beaucoup fait parler de lui. Ensuite, on trouve Paillasse dans les types populaires fran\u00E7ais de la parade du th\u00E9\u00E2tre de la Ga\u00EEt\u00E9, chez Nicolet o\u00F9, dans une petite com\u00E9die peut-\u00EAtre imit\u00E9e de Moli\u00E8re, Sganarelle ruin\u00E9 n\u2019ayant plus de quoi se v\u00EAtir, se taillait un habit dans la housse de sa paillasse. Il en prit le nom et conserva le costume \u00E0 carreaux blancs et bleus qui servit, pendant un temps imm\u00E9morial, \u00E0 couvrir les paillasses et les matelas. Pitre des parades de saltimbanques, ben\u00EAt ridicule et grotesque dont la maladresse excessive excite toujours les rires de l\u2019auditoire, et qui re\u00E7oit sans cesse de ses comp\u00E8res force horions et coups de pied indiscrets, Paillasse, d\u00E8s la fin du XVIIIe si\u00E8cle, fut l\u2019acolyte in\u00E9vitable de (en) et de Bob\u00E8che ; il y eut des Paillasses \u00E0 carreaux rouges, mais le vrai Paillasse conserva les couleurs blanche et bleue ; son costume se composait de bas bleus, d\u2019une culotte courte bouffante pareille \u00E0 la blouse, d\u2019une blouse \u00E0 ceinture, et d\u2019un serre-t\u00EAte noir. Kastner n\u2019a que des paroles de sympathie et de commis\u00E9ration pour Paillasse, qu\u2019il plaint de tout son c\u0153ur, en le voyant si humble au milieu de ses camarades triomphants : \u00AB C\u2019est \u00E0 la maigre personne du pauvre Paillasse, dit-il, que tout le monde en veut. On l\u2019accable de coups et de sarcasmes. Et notez que son r\u00F4le est bien souvent pour lui une triste r\u00E9alit\u00E9 ; que les mauvais traitements qu\u2019il est forc\u00E9 de subir sont d\u2019ordinaire sous les yeux du public le compl\u00E9ment de ceux auxquels il est journellement en butte de la part de ses compagnons. Aussi, quelque fatigue qu\u2019il \u00E9prouve devant ces exercices bateleresques, quelque humiliation qu\u2019il ressente en se voyant ainsi honni et bafou\u00E9 comme homme et comme com\u00E9dien, il ne saurait interrompre une minute sa burlesque pantomime, ses contorsions et ses grimaces, ses rires forc\u00E9s et ses g\u00E9missements qui font rire ! N\u2019est-ce pas \u00E0 lui qu\u2019est d\u00E9volu le soin de chauffer la parade et d\u2019attirer nombreuse affluence ? Qu\u2019il fasse donc son m\u00E9tier, le pauvre pitre; car si la pens\u00E9e de sa mis\u00E8re et de son abjection, venant tout \u00E0 coup s\u2019offrir \u00E0, lui, paralysait pour un moment ses \u00E9lans de gaiet\u00E9 factice et le rendait immobile, distrait et songeur, un avertissement de son ma\u00EEtre, un grand coup de pied allong\u00E9 tra\u00EEtreusement par derri\u00E8re, le rappellerait aussit\u00F4t \u00E0 l\u2019ordre, pendant qu\u2019une voix rude ferait retentir \u00E0 son oreille ces mots plus terribles que l\u2019inexorable Marche ! marche ! du Juif errant : \u00C0 ton tour, Paillasse ! Allons, saute, Paillasse ! \u00BB Alfred Jarry \u00E9tablit \u00E9galement un rapport entre le sort de Paillasse et celui d'une triste r\u00E9alit\u00E9 : Le sujet de Paillasse [...] est \u00E9ternel, donc s'il n'est pas neuf, il ne peut vieillir ; c'est la f\u00E9rocit\u00E9 de la vie r\u00E9alisant brutalement ce que la fiction imagine par jeu. Le personnage est mis en sc\u00E8ne notamment dans l'op\u00E9ra italien Pagliacci (1892) et dans le film fran\u00E7ais Paillasse (film, 1910) (1910). Le titre fran\u00E7ais du film Laugh, Clown, Laugh (Ris donc, Paillasse !) y fait aussi r\u00E9f\u00E9rence."@fr .