. . "Ne\u1E6Dira (d\u00E9c\u00E9d\u00E9 en 916) \u00E9tait un financier et courtisan juif babylonien. Le fait qu'il ne soit connu que par son pr\u00E9nom, sans que soit mentionn\u00E9 celui de son p\u00E8re, indique l'importance qu'il avait acquise apr\u00E8s de ses contemporains. Le nom de Netira a \u00E9t\u00E9 choisi comme patronyme par une partie de ses descendants."@fr . "184600041"^^ . . "3810"^^ . . . . . . "Netira"@fr . . . . . . . "3192756"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Ne\u1E6Dira (d\u00E9c\u00E9d\u00E9 en 916) \u00E9tait un financier et courtisan juif babylonien. Le fait qu'il ne soit connu que par son pr\u00E9nom, sans que soit mentionn\u00E9 celui de son p\u00E8re, indique l'importance qu'il avait acquise apr\u00E8s de ses contemporains. Beau-fils de Joseph ben Pin\u1E25as, il travaille pour lui et son associ\u00E9 Aaron ben Amram, mais lorsque Al-Mu`tadid acc\u00E8de au califat, en 892, Netira est d\u00E9j\u00E0 le Juif le plus influent de Babylonie, et le demeurera jusqu'\u00E0 sa mort. Il se sert de ses privil\u00E8ges et de sa position de courtisan pour prot\u00E9ger les Juifs et contrecarrer de nombreux projets foment\u00E9s contre eux par le vizir d'Al-Mu`tadid, Ibn-Abi al-Bagl. Il se serait aussi oppos\u00E9 \u00E0 l'abolition de la jizya (taxe \u00E0 payer par un non-musulman r\u00E9sidant en terre d'islam) pour les Juifs, arguant qu'une telle mesure encouragerait les massacres, si les Juifs n'\u00E9taient plus consid\u00E9r\u00E9s comme des dhimmis(\u00AB prot\u00E9g\u00E9s \u00BB par le pouvoir musulman).Netira intervient \u00E9galement dans les affaires int\u00E9rieures de la diaspora babylonienne, soutenant le Rav Yehouda Gaon de Poumbedita (et non Mar Cohen Tzedek, comme le rapporte Nathan HaBavli) dans le conflit qui l'oppose \u00E0 l'exilarque Mar 'Oukva. Celui-ci sera en cons\u00E9quence d\u00E9pos\u00E9 deux fois, et banni \u00E0 Kairouan, o\u00F9 il finira ses jours. Netira transmet sa richesse et son pouvoir \u00E0 ses trois fils. Les deux premiers, Sahl et Isaac, suivent l'exemple de leur p\u00E8re, et soutiennent Saadia Gaon (qui a par ailleurs \u00E9t\u00E9 le ma\u00EEtre de Sahl lorsqu'il enseignait \u00E0 Poumbedita) lors de sa nomination au gaonat de Soura, puis dans la dispute qui l'oppose deux ans plus tard \u00E0 l'exilarque David ben Zakka\u00EF. L'issue de cette dispute, \u00E0 savoir l'exil de Yoshia ben Zakka\u00EF, le contre-exilarque d\u00E9sign\u00E9 par Saadia, et la mise \u00E0 l'\u00E9cart de Saadia lui-m\u00EAme, tendent fortement \u00E0 sugg\u00E9rer que les fr\u00E8res Netira avaient perdu une grande partie de leur influence \u00E0 cours lorsque Al-Qahir devint calife, en 932.Il semblerait que le troisi\u00E8me fils, Joseph ben Netira ait \u00E9t\u00E9 l'un des dirigeants de la communaut\u00E9 de Fostat dans la seconde moiti\u00E9 du Xe si\u00E8cle. Le nom de Netira a \u00E9t\u00E9 choisi comme patronyme par une partie de ses descendants."@fr . . .