. . . . . . . . . "Olivier"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Academia Bruylant"@fr . . . . . . . . . . . . "morale"@fr . . . . . . . . . . . . . "Moral"@eu . . "Morala"@oc . . . . . . . . . . . . . . . . . . "philosophie"@fr . . . . . . . . . . . . "septembre 2009"@fr . . . . . "Martin Hoffman"@fr . . . "1999"^^ . . . . . . . . . . . . "7145"^^ . . . . . . . . . "\u0110\u1EA1o \u0111\u1EE9c"@vi . . . "fr"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u9053\u5FB3"@ja . . "189584859"^^ . . . . . . . . . . "\u0623\u062E\u0644\u0627\u0642"@ar . . . . . . . "978"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "La morale (du latin moralis \u00AB relatif aux m\u0153urs \u00BB) est une notion qui d\u00E9signe l'ensemble des r\u00E8gles ou pr\u00E9ceptes, obligations ou interdictions relatifs \u00E0 la conformation de l'action humaine aux m\u0153urs et aux usages d'une soci\u00E9t\u00E9 donn\u00E9e. \u00C9thique et morale sont \u00E9tymologiquement proches puisque certains traducteurs de philosophes antiques ont utilis\u00E9 ces deux termes sans nette distinction selon les \u00E9poques pour traduire le mot grec ethikos. N\u00E9anmoins pour certains philosophes modernes, la morale se distingue de l'\u00E9thique qui se d\u00E9finit telle une r\u00E9flexion fondamentale sur laquelle la morale \u00E9tablira ses normes, ses limites et ses devoirs. De la morale est n\u00E9e la philosophie morale qui se distingue de la m\u00E9taphysique de par son aspect pratique. Une action immorale est parfois une action nuisibl"@fr . . "Moral"@ca . . . . . . "Morale"@fr . . . . . . "35448"^^ . "La morale (du latin moralis \u00AB relatif aux m\u0153urs \u00BB) est une notion qui d\u00E9signe l'ensemble des r\u00E8gles ou pr\u00E9ceptes, obligations ou interdictions relatifs \u00E0 la conformation de l'action humaine aux m\u0153urs et aux usages d'une soci\u00E9t\u00E9 donn\u00E9e. \u00C9thique et morale sont \u00E9tymologiquement proches puisque certains traducteurs de philosophes antiques ont utilis\u00E9 ces deux termes sans nette distinction selon les \u00E9poques pour traduire le mot grec ethikos. N\u00E9anmoins pour certains philosophes modernes, la morale se distingue de l'\u00E9thique qui se d\u00E9finit telle une r\u00E9flexion fondamentale sur laquelle la morale \u00E9tablira ses normes, ses limites et ses devoirs. De la morale est n\u00E9e la philosophie morale qui se distingue de la m\u00E9taphysique de par son aspect pratique. Une action immorale est parfois une action nuisible comme le vol. La morale ne doit pas \u00EAtre confondue ni avec la casuistique ni avec l'id\u00E9ologie. En s'int\u00E9ressant \u00E0 la question du bien et du mal, la morale se distingue de la logique (dont les valeurs sont le vrai et le faux), du droit (le et l'ill\u00E9gal), de l'art (le beau et le laid) et de l'\u00E9conomie (l'utile et l'inutile). C'est d'apr\u00E8s ces valeurs que la morale fixe des principes d'action, qu'on appelle les devoirs de l'\u00EAtre humain, vis-\u00E0-vis de lui-m\u00EAme ou des autres individus, ou de l'ensemble de la soci\u00E9t\u00E9, ou d'id\u00E9aux plus \u00E9lev\u00E9s (la tradition, l'harmonie, la paix, les dieux, etc.), principes qui d\u00E9finissent ce qu'il faut faire et comment agir. Il y a deux formes d'attitude contraire \u00E0 la morale, l'immoralit\u00E9 qui consiste \u00E0 transgresser d\u00E9lib\u00E9r\u00E9ment les r\u00E8gles de la morale sans pour autant porter de jugement sur celle-ci, et l'amoralit\u00E9 qui consiste \u00E0 refuser ou nier l'existence d'une morale, voire \u00E0 encourager dans certains cas leur transgression syst\u00E9matique, en s\u00E9parant les notions d'\u00E9thique de celles de m\u0153urs. La morale vise d'une part \u00E0 la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la soci\u00E9t\u00E9, de l'int\u00E9r\u00EAt g\u00E9n\u00E9ral, d'autre part \u00E0 l'agr\u00E9ment de la vie des individus en soci\u00E9t\u00E9. De m\u00EAme, un m\u00EAme sch\u00E9ma moral est adapt\u00E9 selon chaque culture et soci\u00E9t\u00E9, mais \u00E0 l'int\u00E9rieur de ces cultures, diff\u00E9rents types de moralit\u00E9 cohabitent ensemble, avec un degr\u00E9 variable de tensions. Elle peut renvoyer \u00E0 l'ensemble des r\u00E8gles de conduite diffuses dans une soci\u00E9t\u00E9 donn\u00E9e (politesse, courtoisie, civisme), ou encore \u00E0 des pr\u00E9ceptes \u00E9nonc\u00E9s explicitement par une religion ou une doctrine (morale religieuse, philosophie morale, \u00E9thique). Les r\u00E8gles morales peuvent se diviser en deux groupes : d'une part, les maximes de la morale personnelle (individuelle) et, d'autre part, les codes de conduite (ou syst\u00E8mes de principes) partag\u00E9s au sein d'une communaut\u00E9 culturelle, religieuse ou civile (collectifs). Les r\u00E8gles morales peuvent \u00EAtre vues comme de simples habitudes qui ont fini par s'imposer \u00E0 un groupe social (m\u0153urs, coutumes), c'est-\u00E0-dire des fa\u00E7ons d'agir culturelles, acquises, apprises et int\u00E9gr\u00E9es par les agents (consciemment ou non) qui ont fini par se pr\u00E9ciser ou se transformer au cours des si\u00E8cles, ou au contraire comme des normes absolues, invariables dans le temps, transcendantes et d'origine divine ou r\u00E9v\u00E9l\u00E9es. De m\u00EAme, elles peuvent \u00EAtre consid\u00E9r\u00E9es comme relatives, variables selon les peuples et les \u00E9poques, ou au contraire comme universelles, ind\u00E9pendantes du lieu et de l'\u00E9poque, et \u00E9tablies par la raison humaine ou exig\u00E9es par une certaine repr\u00E9sentation de l'\u00EAtre humain en g\u00E9n\u00E9ral (universalisme, droits de l'homme). Selon l'approche philosophique, le crit\u00E8re d\u00E9finissant une conduite morale (ou ce que signifie \u00AB bien agir \u00BB) ne sera pas le m\u00EAme. En effet, la valeur morale d'une action (le fait qu'elle soit bonne ou mauvaise) peut \u00EAtre d\u00E9finie soit d'apr\u00E8s ses cons\u00E9quences (cons\u00E9quentialisme, utilitarisme, pragmatisme), c'est-\u00E0-dire selon les effets engendr\u00E9s par cette action, soit d'apr\u00E8s sa conformit\u00E9 \u00E0 des valeurs (d\u00E9ontologie, intuitionnisme), c'est-\u00E0-dire selon les intentions ou motivations qui la commandent (ind\u00E9pendamment des cons\u00E9quences). L'\u00E9crivain Norman Spinrad pr\u00E9cisa dans une interview \u00E0 M\u00E9tropolis que les conflits moraux \u00E9taient moins ceux du bien contre le mal qu'entre des versions diff\u00E9rentes et incompatibles du bien[r\u00E9f. n\u00E9cessaire], faisant \u00E9cho tant au vicomte Louis de Bonald (\u00AB Il est plus commode de faire son devoir que de le conna\u00EEtre \u00BB) qu'\u00E0 Jean-Paul Sartre dans L'Existentialisme est un humanisme."@fr . . . . . "185"^^ . . . "juin 2016"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Martin Hoffman"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "Philosophie morale"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . "en"@fr . . . . . . . . . . . . "morale"@fr . . . . . . . . . . . . . "Depr\u00E9"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .