. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "55898"^^ . . . . . . . . . . "468013"^^ . . . . . . . . . . . "Un marquisat \u00E9tait \u00E0 l'origine un fief aux fronti\u00E8res de l'Empire carolingien qui avait une fonction de d\u00E9fense contre les territoires voisins. Ils disparurent en France, puis revinrent \u00E0 la Renaissance comme r\u00E9compense honorifique ; sous l'Ancien R\u00E9gime, ce titre a d\u00E9sign\u00E9 des unions de terres \u00E9rig\u00E9es en dignit\u00E9 de marquisat. Le b\u00E9n\u00E9ficiaire noble d'un fief ainsi d\u00E9cor\u00E9 et ses h\u00E9ritiers m\u00E2les par ordre de primog\u00E9niture, propri\u00E9taires de la terre, portaient le titre de noblesse de marquis. Les marquisats devaient toujours jouir du droit de haute justice, relevaient de la couronne et \u00E9taient indivisibles. D'abord assez consid\u00E9rables (r\u00E9unissant plusieurs dizaines de paroisses), ils furent r\u00E9duits sous Henri IV \u00E0 la r\u00E9union de cinq paroisses (ou terres \u00E0 clocher), avec de nombreux passe-droit ; et Louis XIV fut le premier souverain \u00E0 accorder des titres \"en l'air\", c'est-\u00E0-dire \u00AB sans \u00EAtre oblig\u00E9 de l'attacher \u00E0 aucune terre \u00BB."@fr . . . . . . "Marquisat"@fr . . . . . . . . . "191438620"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Un marquisat \u00E9tait \u00E0 l'origine un fief aux fronti\u00E8res de l'Empire carolingien qui avait une fonction de d\u00E9fense contre les territoires voisins. Ils disparurent en France, puis revinrent \u00E0 la Renaissance comme r\u00E9compense honorifique ; sous l'Ancien R\u00E9gime, ce titre a d\u00E9sign\u00E9 des unions de terres \u00E9rig\u00E9es en dignit\u00E9 de marquisat. Le b\u00E9n\u00E9ficiaire noble d'un fief ainsi d\u00E9cor\u00E9 et ses h\u00E9ritiers m\u00E2les par ordre de primog\u00E9niture, propri\u00E9taires de la terre, portaient le titre de noblesse de marquis. Les marquisats devaient toujours jouir du droit de haute justice, relevaient de la couronne et \u00E9taient indivisibles. D'abord assez consid\u00E9rables (r\u00E9unissant plusieurs dizaines de paroisses), ils furent r\u00E9duits sous Henri IV \u00E0 la r\u00E9union de cinq paroisses (ou terres \u00E0 clocher), avec de nombreux passe-droi"@fr . . . . . .