. . . . . "548634"^^ . . . . . . . . . . . "Marie Lesieur, dite Lesueur, est une danseuse fran\u00E7aise n\u00E9e \u00E0 Paris le 8 octobre 1799 et morte \u00E0 Ixelles (Bruxelles) le 6 avril 1890. Fille d'H\u00E9bert Lesieur et de Marie Calliaud, Mlle Lesieur para\u00EEt pour la premi\u00E8re fois sur la sc\u00E8ne du Th\u00E9\u00E2tre de Marseille en 1816, comme sujet de la danse. Au cours d\u2019une repr\u00E9sentation du ballet La Naissance de V\u00E9nus, en juillet 1817, elle se fait remarquer en tournant le dos au public, dans une attitude inconvenante. Pardonn\u00E9e de cette outrecuidance, elle devient rapidement la danseuse pr\u00E9f\u00E9r\u00E9e des Marseillais. Deux ans plus tard, elle rejoint \u00E0 Bruxelles la troupe de ballet que Jean-Antoine Petipa y a form\u00E9e avec des \u00E9l\u00E9ments de Marseille. On peut lire, dans l'Almanach des spectacles pour 1820 : \u00AB Les Bruxellois attendent, dit-on, avec impatience, une nouvelle d\u00E9esse, couronn\u00E9e nagu\u00E8re \u00E0 Marseille : c'est Mlle Lesueur \u00BB. Elle d\u00E9bute au Th\u00E9\u00E2tre de la Monnaie le 20 mai 1819 dans le ballet Almaviva et Rosine et remporte imm\u00E9diatement un \u00E9norme succ\u00E8s aupr\u00E8s du public. La Revue des spectacles de 1822 la d\u00E9crit comme une danseuse \u00AB g\u00E9n\u00E9ralement bonne dans la pantomime ; mais elle donne souvent \u00E0 son jeu des expressions trop outr\u00E9es qui doivent la fatiguer beaucoup. Dou\u00E9e, dans les jarrets et les pieds, d\u2019une vigueur extraordinaire pour son sexe, on remarque quelquefois dans sa danse plus de force que de gracieux. Du reste, elle a un aplomb unique et ex\u00E9cute fort bien ses pirouettes ; elle a une fort belle toilette et pla\u00EEt au public \u00BB. Au cours d'une repr\u00E9sentation du ballet Psych\u00E9 en avril 1823, Mlle Lesueur est victime de la n\u00E9gligence d'un machiniste : \u00AB Une torche enflamm\u00E9e, secou\u00E9e sur sa robe, y avait laiss\u00E9 quelques \u00E9tincelles qui commen\u00E7aient \u00E0 prendre de l'activit\u00E9, lorsqu'on s'en est aper\u00E7u. Psych\u00E9 a jet\u00E9 des cris, des personnes des coulisses et du parterre prenaient d\u00E9j\u00E0 feu pour elle ; mais heureusement, un diable un peu plus humain que ses camarades est venu \u00E0 son secours et elle en a \u00E9t\u00E9 quitte pour... sa robe \u00BB. Elle acquiert tr\u00E8s vite la r\u00E9putation d'une grande danseuse, mais aussi d'une femme de caract\u00E8re, qui fait la pluie et le beau temps au sein du ballet. Le c\u00E9l\u00E8bre peintre David en fait l'un de ses mod\u00E8les pour son tableau Mars d\u00E9sarm\u00E9 par V\u00E9nus (1824). Mlle Lesueur y repr\u00E9sente V\u00E9nus et Lucien Petipa est Cupidon. En janvier 1826, Mlle Lesueur tombe gravement malade et, apr\u00E8s quelques brefs retours \u00E0 la sc\u00E8ne, on annonce que son \u00E9tat de sant\u00E9 ne lui permettra pas de poursuivre sa carri\u00E8re. Avec son protecteur, le ministre Pierre van Gobbelschroy, ministre de l'Int\u00E9rieur du roi Guillaume Ier, elle s'installe dans la propri\u00E9t\u00E9 qu'il avait acquise dans la campagne bruxelloise, \u00E0 Woluwe-Saint-Lambert, et qui portera plus tard le nom de \u00AB Ch\u00E2teau Malou \u00BB. Van Gobbelschroy se suicide en 1850, apr\u00E8s avoir englouti sa fortune dans les premi\u00E8res fabriques de bougies de France et de Belgique. Certains affirment qu'ils se sont mari\u00E9s, cependant l'acte de d\u00E9c\u00E8s de van Gobbelschroy le qualifie de c\u00E9libataire. Apr\u00E8s le d\u00E9c\u00E8s de son protecteur, Mlle Lesueur se consacre aux \u0153uvres de charit\u00E9. Elle prend un petit appartement dans la rue de la Grosse Tour, puis s'installe \u00E0 Ixelles. Elle meurt dans le d\u00E9nuement complet \u00E0 l'\u00E2ge de quatre-vingt-dix ans, dans une petite maison de la rue Keyenveld. Il a paru d'elle, en 1824, une lithographie d'Eeckhout la repr\u00E9sentant en V\u00E9nus. \n* Portail de la danse \n* Portail du th\u00E9\u00E2tre \n* Portail de la Belgique"@fr . . . . . . . . . "Marie Lesieur, dite Lesueur, est une danseuse fran\u00E7aise n\u00E9e \u00E0 Paris le 8 octobre 1799 et morte \u00E0 Ixelles (Bruxelles) le 6 avril 1890. Fille d'H\u00E9bert Lesieur et de Marie Calliaud, Mlle Lesieur para\u00EEt pour la premi\u00E8re fois sur la sc\u00E8ne du Th\u00E9\u00E2tre de Marseille en 1816, comme sujet de la danse. Au cours d\u2019une repr\u00E9sentation du ballet La Naissance de V\u00E9nus, en juillet 1817, elle se fait remarquer en tournant le dos au public, dans une attitude inconvenante. Pardonn\u00E9e de cette outrecuidance, elle devient rapidement la danseuse pr\u00E9f\u00E9r\u00E9e des Marseillais."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "4425"^^ . . . . . . "191024124"^^ . . . . "Marie Lesueur"@en . . . . . . . "Marie Lesueur"@fr . . . . . . .