. . . . . . . . . . "center\nFigure 1 : Tout d'abord la verge, au lieu de passer dans l'axe du tourillon, se trouvait fix\u00E9e en dehors, ainsi que l'indique le trac\u00E9 en A. \u00C0 son extr\u00E9mit\u00E9 inf\u00E9rieure, qui s'\u00E9largissait beaucoup , \u00E9taient attach\u00E9s des poids, lingots de fer ou de plomb, ou des pierres, maintenus par une armature et un coffre de planches B. Dans son \u00E9tat normal, la verge, au lieu d'\u00EAtre verticale comme dans le tr\u00E9buchet, devait n\u00E9cessairement s'incliner du c\u00F4t\u00E9 de l'ennemi, c'est-\u00E0-dire sur la face avant de l'engin, \u00E0 cause de la position du contre-poids et de celle de l'arbre. Pour abaisser la verge, on se servait de deux roues C, fix\u00E9es \u00E0 un treuil reli\u00E9 \u00E0 des cordes passant dans deux poulies de renvoi D. Il est clair que devant l'ennemi, il n'\u00E9tait pas possible de faire monter un servant au sommet de la verge pour y fixer la double corde de tirage avec sa poulie et son crochet, d'abord parce que le poids de cette corde et de cette poulie devaient \u00EAtre assez consid\u00E9rable et aussi parce qu'un homme qui se serait ainsi expos\u00E9 aux regards ennemis e\u00FBt servi de point de mire \u00E0 tous les archers et arbal\u00E9triers. Ces engins \u00E9taient entour\u00E9s de barri\u00E8res et de claies destin\u00E9es \u00E0 prot\u00E9ger les servants qui restaient au sol . Au moyen d'un petit treuil E, attach\u00E9 aux parois de la caisse du contre-poids et mu par deux manivelles, on amenait, \u00E0 l'aide de la corde double F passant par deux fortes poulies repr\u00E9sent\u00E9es en G, la poulie H et son crochet auquel on avait pr\u00E9alablement accroch\u00E9 la poulie K. La verge abaiss\u00E9e suivant l'inclinaison LM, on faisait sauter le crochet de la poulie K, et la verge d\u00E9crivait l'arc de cercle MN. Les servants pr\u00E9cipitaient ce mouvement en tirant sur plusieurs cordes attach\u00E9es en O, suivant la direction OR. Si, lors du d\u00E9cliquement de la verge, les servants tiraient vivement et bien ensemble sur ces cordes, ils faisaient d\u00E9crire \u00E0 l'extr\u00E9mit\u00E9 sup\u00E9rieure de la verge un arc de cercle beaucoup plus grand que celui donn\u00E9 par la seule action du contre-poids, et ils augmentaient ainsi la force d'impulsion du projectile D au moment de son d\u00E9part. Pour attacher la poulie K \u00E0 la poulie H, on tirait celle-ci au moyen d'un fil P en d\u00E9roulant le treuil E, on descendait cette poulie H aussi bas qu'il \u00E9tait n\u00E9cessaire, on y attachait la poulie K, on actionnait \u00E0 nouveau le treuil E. Cette man\u0153uvre \u00E9tait assez rapide pour qu'il f\u00FBt possible d'envoyer douze projectiles en une heure.\n\nPour faciliter l'abaissement de la verge, lorsque les tendeurs agissaient sur les deux grandes roues C, les hommes pr\u00E9pos\u00E9s \u00E0 la man\u0153uvre des cordes du balancier B tiraient sur ces cordes attach\u00E9es en O, suivant la ligne OV. Lorsque la verge \u00E9tait abaiss\u00E9e, les servants charg\u00E9s de l'attache de la fronde \u00E9tendaient les deux brides de cette fronde dans la rigole T. L'une de ces brides restait fix\u00E9e \u00E0 l'anneau X, l'autre \u00E9tait sortie d'elle-m\u00EAme du style U. Les servants prenaient soin de repasser l'anneau de cette seconde bride dans le style, et laissaient passer ces deux brides par-dessus la corde double de tirage de la verge, ainsi que l'indique la coupe Z, pr\u00E9sentant en a l'extr\u00E9mit\u00E9 de la verge abaiss\u00E9e avec sa poulie H en h, sa poulie K en k, les deux poulies D en d, les deux brides de la fronde en gg. Lorsque le d\u00E9cliqueur agissait sur la petite bascule e du crochet, la poulie K tombait entre les deux sabli\u00E8res, la verge se relevait et les deux brides gg tiraient le projectile S. On observera ici que le projectile S \u00E9tant pos\u00E9 dans la poche de la fronde, les deux brides de cette fronde devant \u00EAtre de longueur \u00E9gale, l'une, celle attach\u00E9e \u00E0 l'anneau X, est l\u00E2che, tandis que celle fix\u00E9e au style est presque tendue. L'utilit\u00E9 de cette man\u0153uvre va tout \u00E0 l'heure \u00EAtre d\u00E9montr\u00E9e. On voudra bien encore examiner la position du contre-poids lorsque la verge est abaiss\u00E9e, cette position est telle que la verge devait se trouver en \u00E9quilibre et que, par cons\u00E9quent, l'effort des tendeurs pour l'amener \u00E0 son d\u00E9clin, devait \u00EAtre \u00E0 peu pr\u00E8s nul, ce qui permettait de tendre la corde sur la poulie k, ainsi que l'indique la coupe Z. Cet \u00E9quilibre, obtenu par le report des forces principales sur le tourillon A, rendait plus efficace le tirage des hommes pr\u00E9pos\u00E9s au balancier, puisqu'au moment du d\u00E9cliquement, il devait y avoir une sorte d'ind\u00E9cision dans le mouvement de la verge et ce tirage ajoutait alors au poids du balancier un appoint puissant, n\u00E9cessaire pour que la fronde fonctionn\u00E2t convenablement."@fr . . . "Fonctionnement : vue de l\u2019avant"@fr . . "12"^^ . "187598888"^^ . "center\nLa figure 3 repr\u00E9sente l'extr\u00E9mit\u00E9 de la verge : On voit en A l'attache fixe qui se compose d'un long \u00E9trier tournant sur un boulon B, puis, en C, le style en fer, \u00E9largi \u00E0 sa base, et en D, la boucle qui n'entre dans ce style jusqu'\u00E0 un certain point qu'elle ne peut d\u00E9passer \u00E0 cause de cet \u00E9largissement. Lorsque l'\u00E9trier est sollicit\u00E9 par l'une des brides de la fronde , il faut que son anneau E tombe sur la circonf\u00E9rence d\u00E9crite par l'anneau de la boucle, circonf\u00E9rence dont la verge est le rayon, il faut aussi que l'\u00E9trier ne puisse d\u00E9passer la ligne IE et soit arr\u00EAt\u00E9 en K par la largeur du bout de la verge. Tant que la bride de la fronde attach\u00E9e \u00E0 l'anneau E de l'\u00E9trier n'a pas, par suite du mouvement imprim\u00E9, d\u00E9pass\u00E9 la ligne EE' , prolongement de la ligne IE, l'autre bride de la fronde tire sur la boucle F obliquement, de telle fa\u00E7on que cette boucle ne peut quitter le style C."@fr . . . . . . . . "D\u00E9tail de la fixation des brides de la fronde au style de la verge"@fr . . . . . . . "hors s\u00E9rie n\u00B01"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Le terme mangonneau (d\u00E9riv\u00E9 du mot greco-latin manganon, qui signifie \u00AB machine de guerre \u00BB) d\u00E9signe un engin militaire offensif \u00E0 contrepoids fixe de l'\u00E9poque m\u00E9di\u00E9vale, un engin de si\u00E8ge utilis\u00E9 pour lancer des projectiles contre les murs des ch\u00E2teaux forts, tr\u00E8s proche du tr\u00E9buchet."@fr . "center\nLa figure 4 indique le mouvement de rotation de la verge. La bride mobile de la fronde ne quittera le style que lorsque le projectile aura d\u00E9pass\u00E9 le rayon du cercle d\u00E9crit par la verge, qu'au moment o\u00F9 les brides de la fronde formeront avec la verge un angle, ainsi qu'il est trac\u00E9 dans la position A. Alors, l'une des brides de la fronde continuera \u00E0 tirer sur l'\u00E9trier, tandis que l'autre se rel\u00E2chera, et la force centrifuge imprim\u00E9e au projectile fera \u00E9chapper la boucle du style, comme nous le voyons en M. Le projectile libre d\u00E9crira sa parabole."@fr . "engin de si\u00E8ge"@fr . . . . . . . "Pierres, Feu gr\u00E9geois, cadavres"@fr . . . "Manganella"@it . . . . . . "22994"^^ . . . . . . . . "Mangonel"@en . . . . . . . . "2115"^^ . . . "Mangonneau \u00E0 roues de carrier"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "2"^^ . "100"^^ . . . . . . . . . . . . . . "juillet 2016"@fr . . . . . . . . . . . "Mouvement de rotation de la verge"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Fonctionnement : vue de profil"@fr . . "Guerre et Histoire"@fr . "Mangonneau"@fr . . . . . . "\u0645\u0646\u062C\u0646\u064A\u0642"@ar . "Manganell"@ca . . "38667"^^ . . "center\nLa figure 2 pr\u00E9sente le mangonneau du c\u00F4t\u00E9 de sa face ant\u00E9rieure, au moment o\u00F9 la verge est abaiss\u00E9e. Les six hommes agissant sur les deux grands treuils sont rest\u00E9s dans les roues afin de d\u00E9rouler le c\u00E2ble doubl\u00E9 lorsque la verge aura lanc\u00E9 le projectile plac\u00E9 dans la poche de la fronde. Seize hommes s'appr\u00EAtent \u00E0 tirer sur les quatre cordes attach\u00E9es \u00E0 la partie inf\u00E9rieure du contre-poids. Le d\u00E9cliqueur est \u00E0 son poste, en A, pr\u00EAt \u00E0 faire sauter le crochet qui retient l'extr\u00E9mit\u00E9 de la verge abaiss\u00E9e. Le ma\u00EEtre de l'engin est en B, il va donner le signal qui doit faire agir simultan\u00E9ment le d\u00E9cliqueur et les tireurs. \u00C0 son ordre, la verge n'\u00E9tant plus retenue, sollicit\u00E9e par les seize hommes plac\u00E9s en avant, va se relever brusquement, entra\u00EEnant sa fronde, qui, en sifflant, d\u00E9crira une grande courbe et lancera son projectile."@fr . . . . . . "\u30DE\u30F3\u30B4\u30CD\u30EB"@ja . "2021-10-31"^^ . . . "\u041F\u0430\u0442\u0435\u0440\u0435\u043B\u043B\u0430"@ru . . . . . . . "fr"@fr . "-"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Mangonneau"@fr . . . . "Le terme mangonneau (d\u00E9riv\u00E9 du mot greco-latin manganon, qui signifie \u00AB machine de guerre \u00BB) d\u00E9signe un engin militaire offensif \u00E0 contrepoids fixe de l'\u00E9poque m\u00E9di\u00E9vale, un engin de si\u00E8ge utilis\u00E9 pour lancer des projectiles contre les murs des ch\u00E2teaux forts, tr\u00E8s proche du tr\u00E9buchet. Le tr\u00E9buchet, par son mouvement brusque, saccad\u00E9, \u00E9tait efficace pour lancer les projectiles par-dessus de hautes murailles, avec une grande pr\u00E9cision sur des combles, mais il ne pouvait faire d\u00E9crire au projectile une parabole tr\u00E8s allong\u00E9e se rapprochant de la ligne horizontale. Le tir du mangonneau pouvait se r\u00E9gler beaucoup mieux en hauteur et en distance que celui du tr\u00E9buchet, parce qu'il d\u00E9crivait un plus grand arc de cercle, et qu'il \u00E9tait possible d'acc\u00E9l\u00E9rer son mouvement."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "60"^^ . . . "jusqu'\u00E0"@fr . . . . . . .