. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "184750352"^^ . . . . . . . "504252"^^ . "Jack Chambers, (25 mars 1931-13 avril 1978), est un peintre et r\u00E9alisateur canadien natif de London (Ontario). Jack Chambers effectue un s\u00E9jour prolong\u00E9 en Espagne au milieu des ann\u00E9es cinquante dont six pass\u00E9es \u00E0 l\u2019Escuela Central de Bellas Artes de San Fernando \u00E0 Madrid. L\u2019Espagne lui avait \u00E9t\u00E9 recommand\u00E9 lors d\u2019une visite impromptue \u00E0 la maison de Pablo Picasso \u00E0 Vaularis en France, qui lui avait conseill\u00E9 sp\u00E9cialement d\u2019aller \u00E9tudier \u00E0 Barcelone. Homme de profonde r\u00E9flexion tout autant qu\u2019artiste, fait significatif au chapitre de la nature de ses interrogations et de l\u2019influence du milieu espagnol sur lui, il se convertit au catholicisme et est baptis\u00E9 en Espagne en 1957. A son retour \u00E0 London en 1961, il doit r\u00E9\u00E9valuer la port\u00E9e de son \u00E9ducation r\u00E9cente qui d\u00E9rive de la tradition artistique europ\u00E9enne alors qu\u2019il se retrouve plong\u00E9 dans un milieu artistique nordam\u00E9ricain en \u00E9bullition caract\u00E9ris\u00E9 de fortes pulsions cr\u00E9atrices r\u00E9gionales dans le cas particulier de London et entour\u00E9 d\u2019artistes en phase de grande exp\u00E9rimentation technique. En effet, ce milieu est marqu\u00E9 \u00E0 l\u2019\u00E9poque par un fort courant n\u00E9o-dada\u00EFste qui explore toute une batterie de techniques de montage, collage et assemblage de ready-made. Greg Curnoe nous apprend qu\u2019\u00E0 son retour, Chambers fr\u00E9quente beaucoup le cin\u00E9ma, voit par exemple L\u2019ann\u00E9e derni\u00E8re \u00E0 Marienbadi d\u2019Alain Renais, une remarque qui nous aide \u00E0 discerner une possible influence sur la mani\u00E8re dont il situe ses personnages dans l\u2019espace dans ses sc\u00E8nes de r\u00EAves \u00ABsurr\u00E9alistes\u00BB. Tout comme pour Greg Curnoe, l\u2019environnement imm\u00E9diat comme source d\u2019inspiration artistique devient primordial : la vie familiale, son \u00E9pouse, ses enfants, les humbles objets du quotidien prennent toute la place. Par contre, une atmosph\u00E8re singuli\u00E8re \u00E9mane bient\u00F4t de ses tableaux : \u00ABThe rich contemplative world of his paintings, in which the present is pregnant with the past, approaches silence as well as stillness. The silence is one of emotional discovery and peace, attained by a kind of dying into life.\u00BBii Fascin\u00E9 par le th\u00E8me de la mort in\u00E9vitable d\u00E8s son adolescence, il a \u00E9t\u00E9 sugg\u00E9r\u00E9 que sa pr\u00E9sence appr\u00E9ciable dans la culture espagnole n\u2019a fait que renforcer chez lui un penchant existant, une intuition possible du sort qui l\u2019attendait lorsqu\u2019il prendra connaissance d\u2019un diagnostic de leuc\u00E9mie en 1968, maladie \u00E0 laquelle il survivra jusqu\u2019en 1978. La peinture de Chambers est pass\u00E9 de l'influence du surr\u00E9alisme au photor\u00E9alisme au fil de son \u0153uvre. Il a par ailleurs r\u00E9alis\u00E9 plusieurs films \u00E0 partir des ann\u00E9es 1960 dont , un film exp\u00E9rimental et po\u00E9tique sur le conflit entre nature et civilisation dans sa ville natale. Le r\u00E9alisateur am\u00E9ricain Stan Brakhage a par ailleurs qualifi\u00E9 celui-ci \"d'un des meilleurs films jamais r\u00E9alis\u00E9\""@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u062C\u0627\u0643 \u0634\u0627\u0645\u0628\u0631\u0632"@ar . "Jack Chambers"@it . . . . . "11176"^^ . . . . . . . . "Jack Chambers"@fr . . . . . . . . "Jack Chambers, (25 mars 1931-13 avril 1978), est un peintre et r\u00E9alisateur canadien natif de London (Ontario). Jack Chambers effectue un s\u00E9jour prolong\u00E9 en Espagne au milieu des ann\u00E9es cinquante dont six pass\u00E9es \u00E0 l\u2019Escuela Central de Bellas Artes de San Fernando \u00E0 Madrid. L\u2019Espagne lui avait \u00E9t\u00E9 recommand\u00E9 lors d\u2019une visite impromptue \u00E0 la maison de Pablo Picasso \u00E0 Vaularis en France, qui lui avait conseill\u00E9 sp\u00E9cialement d\u2019aller \u00E9tudier \u00E0 Barcelone. Homme de profonde r\u00E9flexion tout autant qu\u2019artiste, fait significatif au chapitre de la nature de ses interrogations et de l\u2019influence du milieu espagnol sur lui, il se convertit au catholicisme et est baptis\u00E9 en Espagne en 1957. A son retour \u00E0 London en 1961, il doit r\u00E9\u00E9valuer la port\u00E9e de son \u00E9ducation r\u00E9cente qui d\u00E9rive de la tradition arti"@fr . . . . . . . . . . . . . . . .