. . . . "11200"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Isolat (linguistique)"@fr . . . . . . . . . "\u5B64\u7ACB\u3057\u305F\u8A00\u8A9E"@ja . . . . . . . . . . . . "190951931"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "J\u0119zyki izolowane"@pl . "Lengua aislada"@es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "en"@fr . "En linguistique, un isolat est une langue dont on ne peut pas d\u00E9montrer de filiation (ou \u00AB relation g\u00E9n\u00E9tique \u00BB) avec d'autres langues vivantes. La langue basque, le cor\u00E9en, l'a\u00EFnou, le yagan (Chili) ou encore le bourouchaski (nord du Pakistan) sont des isolats. Comme ce que l'on ne parvient pas \u00E0 d\u00E9montrer aujourd'hui peut l'\u00EAtre demain, la qualification d'isolat d'une langue est susceptible d'\u00E9voluer dans le temps."@fr . . . . . . . . . "372000"^^ . . . . . . . . . . . . . "Elamo-Dravidian languages"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Language isolate"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0644\u063A\u0629 \u0645\u0639\u0632\u0648\u0644\u0629"@ar . . . . "\u00E9lamo-dravidien"@fr . . . . . . . "Isolatspr\u00E5k"@sv . . . . . "Ng\u00F4n ng\u1EEF t\u00E1ch bi\u1EC7t"@vi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "En linguistique, un isolat est une langue dont on ne peut pas d\u00E9montrer de filiation (ou \u00AB relation g\u00E9n\u00E9tique \u00BB) avec d'autres langues vivantes. La langue basque, le cor\u00E9en, l'a\u00EFnou, le yagan (Chili) ou encore le bourouchaski (nord du Pakistan) sont des isolats. Comme ce que l'on ne parvient pas \u00E0 d\u00E9montrer aujourd'hui peut l'\u00EAtre demain, la qualification d'isolat d'une langue est susceptible d'\u00E9voluer dans le temps. Certaines langues deviennent des isolats lorsque toutes les langues auxquelles elles sont reli\u00E9es s'\u00E9teignent. C'est par exemple le cas de la langue pirah\u00E3 au Br\u00E9sil, dernier survivant de la famille mura. D'autres, comme le basque, sont des isolats depuis que leur existence est document\u00E9e. Malgr\u00E9 son nom, le terme \u00AB isolat \u00BB n'implique pas du tout l'isolement d'une communaut\u00E9 : ainsi, le basque a toujours entretenu des contacts nourris avec les langues celtiques, puis romanes, qui l'entouraient. Les isolats s'expliquent g\u00E9n\u00E9ralement par des vagues successives de migrations, et au ph\u00E9nom\u00E8ne de remplacement linguistique : \u00E0 mesure que les diverses langues d'une m\u00EAme famille, anciennement pr\u00E9sentes dans la r\u00E9gion, sont abandonn\u00E9es en faveur des nouvelles langues dominantes, certains phylums ne survivent plus, au bout du compte, qu'\u00E0 travers un unique repr\u00E9sentant. Le terme de filiation (ou \u00AB relation g\u00E9n\u00E9tique \u00BB) doit \u00EAtre compris dans le sens de celui entendu par l'histoire des langues, selon laquelle la quasi-totalit\u00E9 des langues parl\u00E9es dans le monde peuvent \u00EAtre rassembl\u00E9es par familles issues de langues ancestrales communes. Par exemple, le fran\u00E7ais, issu du latin, appartient \u00E0 la famille des langues indo-europ\u00E9ennes, le mandarin \u00E0 la famille des langues sino-tib\u00E9taines. Selon ce crit\u00E8re de classification, chaque isolat constitue une famille \u00E0 lui seul, ce qui explique l'int\u00E9r\u00EAt que leur portent les linguistes. Cependant certains linguistes estiment que l'on peut regrouper plusieurs familles en superfamilles ou macrofamilles, mais cela reste des filiations (phyla) th\u00E9oriques."@fr . . . . . . . . . . .