. . . . "1768-11-22"^^ . "Isaac-Daniel Jean Daniaud-Duperat est un militaire fran\u00E7ais, opposant \u00E0 la r\u00E9volution fran\u00E7aise. Fils de Jacques Salomon, avou\u00E9, et Charlotte Robin, n\u00E9 le 22, baptis\u00E9 le 25 novembre 1768 \u00E0 St-L\u00E9ger de Cognac - d\u00E9c\u00E9d\u00E9 \u00E0 l'h\u00F4pital militaire de Paris (12e) le 12 d\u00E9cembre 1826. Mar\u00E9chal-de-camp, officier de la l\u00E9gion d'honneur et chevalier de Saint-Louis, n\u00E9 \u00E0 Cognac, d\u00E9partement de la Charente. Il joignit, comme cavalier volontaire, les vend\u00E9ens \u00E0 la prise de Thouars, en avril 1793. Devenu aide-de-camp de Lescure, il fut bless\u00E9, le 13 mai 1793, \u00E0 la prise de la Ch\u00E2taigneraie. Dup\u00E9rat servit ensuite sous le marquis de Puisaye qui le d\u00E9signa pour commander entre Ch\u00E2teau-Giron et la Guerche ; mais ayant quitt\u00E9 ce chef apr\u00E8s l'affaire de Liffr\u00E9, il rentra dans la Vend\u00E9e, commanda sous Sapinaud l'infanterie de l'arm\u00E9e royale, dite du centre, et fut compris dans la pacification de la Jaunaye. Cette arm\u00E9e s'\u00E9tant, peu de temps apr\u00E8s, d\u00E9clar\u00E9e pour Charette, Dup\u00E9rat passa dans l'Anjou et se rendit chez Stofflet. Officier blanc tomb\u00E9 au pouvoir des r\u00E9publicains, il avait \u00E9t\u00E9 condamn\u00E9 par une commission militaire \u00E0 \u00EAtre d\u00E9tenu jusqu'\u00E0 la paix, lorsqu'il s'\u00E9chappa au mois de mars 1796 de la prison du Bouffay \u00E0 Nantes, o\u00F9 il \u00E9tait enferm\u00E9 depuis quatre mois. Daniaud-Dup\u00E9rat vint ensuite \u00E0 Lyon, y fut employ\u00E9 dans la fameuse association des fils l\u00E9gitimes, et lors de la pacification consulaire, retourna dans la Vend\u00E9e pour participer au b\u00E9n\u00E9fice de l'amnistie. Apr\u00E8s un nouveau voyage \u00E0 Lyon, il se rendit \u00E0 Bordeaux, o\u00F9 il se lia de nouveau avec MM. Roger, Acquart, Oreilhac, membres de l'association des fils l\u00E9gitimes. Le gouvernement anglais envoya, par l'entremise du banquier espagnol Carreca, des sommes consid\u00E9rables \u00E0 Daniaud-Dup\u00E9rat qui, pour mieux r\u00E9ussir dans ses projets en faveur des Bourbons, avait feint de se livrer \u00E0 des op\u00E9rations commerciales, achet\u00E9 et fait transporter \u00E0 Nantes une grande quantit\u00E9 de vins et de liqueurs qui furent distribu\u00E9s dans les campagnes \u00E0 d'anciens chef vend\u00E9ens. Une somme de 9 000 francs fut consacr\u00E9e par lui \u00E0 l'achat de plombs qu'effectua son ami Gogu\u00E9, et il dirigea lui-m\u00EAme un chargement de ce m\u00E9tal sur la ville de la Rochelle. Sa maison situ\u00E9e sur la Fosse, \u00E0 Nantes, servait de lieu de r\u00E9union aux anciens chefs vend\u00E9ens, mais la d\u00E9couverte par le pr\u00E9fet de la Vend\u00E9e des plombs d\u00E9pos\u00E9s chez le cur\u00E9 Jacqueneau for\u00E7a les conjur\u00E9s \u00E0 s'\u00E9loigner. M. Daniaud-Dup\u00E9rat, qui s'\u00E9tait rendu \u00E0 Bordeaux avec Kerenmar, fut arr\u00EAt\u00E9 au ch\u00E2teau de la Gaudisserie. Une somme consid\u00E9rable fut trouv\u00E9e sur lui, et on le conduisit dans les prisons de Nantes comme pr\u00E9venu d'\u00EAtre le caissier d'une association royaliste. La commission militaire de cette ville, malgr\u00E9 ses d\u00E9n\u00E9gations obstin\u00E9es, le condamna au mois de d\u00E9cembre 1805 \u00E0 deux ann\u00E9es de d\u00E9tention. Il fut d'abord mis au Temple, ensuite enferm\u00E9 au ch\u00E2teau de Saumur. La chute du gouvernement imp\u00E9rial le rendit \u00E0 la libert\u00E9. Dix ans de guerre, autant de blessures, onze ans de cachot, ne lui avaient encore valu aucune r\u00E9compense, lorsque le 20 mars arriva. Il courut aux armes, et succ\u00E9da au comte Auguste de La Rochejaquelein dans le commandement du 4e corps de l'arm\u00E9e royale. M. Dup\u00E9rat, promu le 15 mai 1815 au grade de mar\u00E9chal-de-camp, s'opposa d'abord \u00E0 la pacification de la Vend\u00E9e ; mais, c\u00E9dant \u00E0 la n\u00E9cessit\u00E9, il signa la paix en qualit\u00E9 de commissaire, et fut ensuite nomm\u00E9 pr\u00E9v\u00F4t du d\u00E9partement des Deux-S\u00E8vres. Il commandait celui de la Vend\u00E9e lorsqu'il mourut, le 12 octobre 1826, \u00E0 l'\u00E2ge de cinquante-six ans. Il avait acquis dans son parti une grande r\u00E9putation de courage et de fermet\u00E9, et le roi eut peu de serviteurs plus recommandables par leur z\u00E8le, leur fid\u00E9lit\u00E9 et leur extr\u00EAme d\u00E9sint\u00E9ressement."@fr . . . . . . . . . . "5564"^^ . . . . . . "Isaac-Daniel Jean Daniaud-Duperat est un militaire fran\u00E7ais, opposant \u00E0 la r\u00E9volution fran\u00E7aise. Fils de Jacques Salomon, avou\u00E9, et Charlotte Robin, n\u00E9 le 22, baptis\u00E9 le 25 novembre 1768 \u00E0 St-L\u00E9ger de Cognac - d\u00E9c\u00E9d\u00E9 \u00E0 l'h\u00F4pital militaire de Paris (12e) le 12 d\u00E9cembre 1826. Mar\u00E9chal-de-camp, officier de la l\u00E9gion d'honneur et chevalier de Saint-Louis, n\u00E9 \u00E0 Cognac, d\u00E9partement de la Charente. Il joignit, comme cavalier volontaire, les vend\u00E9ens \u00E0 la prise de Thouars, en avril 1793."@fr . . . . . . . . . . . . "Isaac-Daniel Jean Daniaud-Duperat"@fr . . . . . . . . . . . . . . "1826-12-12"^^ . . . . . . . . . . . . "181402464"^^ . . "13156556"^^ .