. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Natura ludzka"@pl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0637\u0628\u064A\u0639\u0629 \u0628\u0634\u0631\u064A\u0629"@ar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "L\u2019humanit\u00E9 peut d\u00E9signer \u00E0 la fois : l'ensemble des individus appartenant \u00E0 l'esp\u00E8ce humaine ; les caract\u00E9ristiques cognitives et comportementales sp\u00E9cifiques \u00E0 cet ensemble ; des traits de personnalit\u00E9 d'un individu qui, dans une perspective humaniste et altruiste, sont consid\u00E9r\u00E9es comme des qualit\u00E9s ou des valeurs \u00E0 promouvoir, telles que la bont\u00E9, l'\u00E9quit\u00E9 ou la g\u00E9n\u00E9rosit\u00E9."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Giza izaera"@eu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "humanit\u00E9"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "86934"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Natura umana"@it . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u4EBA\u9593\u6027"@ja . . . . "Naturalesa humana"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . "\u041F\u0440\u0438\u0440\u043E\u0434\u0430 \u0447\u0435\u043B\u043E\u0432\u0435\u043A\u0430"@ru . . . . . . "Human nature"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "187267635"^^ . . . "1288919"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "L\u2019humanit\u00E9 peut d\u00E9signer \u00E0 la fois : l'ensemble des individus appartenant \u00E0 l'esp\u00E8ce humaine ; les caract\u00E9ristiques cognitives et comportementales sp\u00E9cifiques \u00E0 cet ensemble ; des traits de personnalit\u00E9 d'un individu qui, dans une perspective humaniste et altruiste, sont consid\u00E9r\u00E9es comme des qualit\u00E9s ou des valeurs \u00E0 promouvoir, telles que la bont\u00E9, l'\u00E9quit\u00E9 ou la g\u00E9n\u00E9rosit\u00E9. Le concept d'humanit\u00E9 se situe entre les notions de nature humaine qui souligne l'id\u00E9e que les \u00EAtres humains ont en commun certaines caract\u00E9ristiques essentielles, une nature manifest\u00E9e par des comportements sp\u00E9cifiques, jug\u00E9s \u00AB humains \u00BB (par opposition \u00E0 ce qui est jug\u00E9 \u00AB inhumain \u00BB) et qui les diff\u00E9rencie plus ou moins des autres esp\u00E8ces animales, et de condition humaine qui souligne l'id\u00E9e d'une \u00AB communaut\u00E9 de destin \u00BB face aux \u00AB \u00E9v\u00E9nements majeurs et situations qui composent l'essentiel de l'existence humaine, tels que la naissance, la croissance, l'aptitude \u00E0 ressentir des \u00E9motions ou \u00E0 former des aspirations, le conflit, la mortalit\u00E9 \u00BB. Deux r\u00E9flexions en d\u00E9coulent. D'une part, ce qu'est le \u00AB propre de l'homme \u00BB : quelles sont les particularit\u00E9s de la physiologie et du comportement humain que l'on ne retrouve pas dans le reste du r\u00E8gne du vivant ? D'autre part, la question de l'unit\u00E9 de l'homme : dans quelle mesure ces particularit\u00E9s sont v\u00E9ritablement partag\u00E9es par tous les membres de l'esp\u00E8ce humaine ? Cette deuxi\u00E8me consid\u00E9ration se heurte \u00E0 l'ethnocentrisme, qui essentialise des caract\u00E9ristiques (par exemple, la couleur de la peau) ou des comportements propres \u00E0 un groupe humain ou \u00E0 une tradition culturelle et qui, par cons\u00E9quent, peut refuser le statut d'humain \u00E0 des individus d'un autre groupe, d'une autre ethnie. Historiquement, ces questions furent d'abord abord\u00E9es sous les angles de la philosophie (notamment dans l'Antiquit\u00E9) et de la religion (notamment durant le Moyen \u00C2ge). Une illustration de ces d\u00E9bats fut la controverse de Valladolid qui, en 1550, posa la question du statut des Am\u00E9rindiens. Par la suite, notamment \u00E0 partir du XVIIIe si\u00E8cle, ces questions furent reprises dans une perspective de plus en plus scientifique croisant les approches de la zoologie, de l'\u00E9thologie, de l'anthropologie, de la g\u00E9n\u00E9tique et de la pal\u00E9oanthropologie. Bien que reposant sur une d\u00E9marche scientifique, ces \u00E9tudes ont pu et peuvent \u00EAtre critiqu\u00E9es dans la mesure o\u00F9 elles restent influenc\u00E9es, voire biais\u00E9es, par les id\u00E9ologies politiques, religieuses, philosophiques des soci\u00E9t\u00E9s pass\u00E9es ou pr\u00E9sentes. De nos jours, les diff\u00E9rentes conceptions de l'humanit\u00E9 ont des implications morales, \u00E9thiques, scientifiques, juridiques et environnementales qui s'expriment, par exemple, dans les d\u00E9bats sur les castes et les s\u00E9gr\u00E9gations traditionnelles, les statuts serviles et ceux des personnes handicap\u00E9es, l'\u00E9galit\u00E9 des sexes ou des orientations sexuelles, la personnalit\u00E9 juridique de l'embryon humain, les diff\u00E9rents types de familles ou le statut des grands singes."@fr . . . . "humanit\u00E9"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Humanit\u00E9"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Humanit\u00E9"@fr . . . . . . . . . .