. . . . . . . . . . "394916"^^ . . . . "Ghatghat"@fr . . . . . . . "189689397"^^ . . . . . . . . . . "Ghatghat"@es . "Le Sultanat du Ghatghat \u00E9tait un \u00C9tat souverain de la p\u00E9ninsule arabique, \u00E0 50 km au sud-ouest de Riyad, qui, sous le sultan Ibn Bikhad (ou Sultan ibn Bijad) en 1920 s'allia aux wahhabites du Nejd, dont il devint un vassal. Les arm\u00E9es du Ghatghat combattirent aux c\u00F4t\u00E9s de celles du Nejd quand celui-ci envahit le Hedjaz en 1924. La signature d'un trait\u00E9 entre la Grande-Bretagne et le Hedjaz, le Nejd et ses d\u00E9pendances (27 mai 1927) donnait de nouveaux arguments aux opposants d'Ibn S\u00E9oud, qui y virent une trahison."@fr . "4020"^^ . . . . . "Le Sultanat du Ghatghat \u00E9tait un \u00C9tat souverain de la p\u00E9ninsule arabique, \u00E0 50 km au sud-ouest de Riyad, qui, sous le sultan Ibn Bikhad (ou Sultan ibn Bijad) en 1920 s'allia aux wahhabites du Nejd, dont il devint un vassal. Les arm\u00E9es du Ghatghat combattirent aux c\u00F4t\u00E9s de celles du Nejd quand celui-ci envahit le Hedjaz en 1924. Pour donner une certaine discipline \u00E0 des B\u00E9douins n'ayant pas le sens de la nation, Ibn S\u00E9oud souhaita canaliser la foi musulmane au service du royaume qu'il souhaitait \u00E9difier. A cette fin, il d\u00E9p\u00EAcha des \"missionnaires\" dans le d\u00E9sert pour pr\u00EAcher la v\u00E9rit\u00E9 et exposer les dangers de l'h\u00E9r\u00E9sie. A partir de 1912, il regroupa les \"fr\u00E8res\" convertis, les Ikhwans, dans des colonies afin de les faire cultiver la terre et s'entra\u00EEner au maniement des armes en vue de combats contre les infid\u00E8les. \"Plus de cent colonies agricoles, dont Ghatghat, al-Raouda Arwah, Dahina, Banwan, Fotaim, surgirent ainsi en diff\u00E9rents points du pays, abritant pr\u00E8s de 50 000 hommes entra\u00EEn\u00E9s au combat et pr\u00EAts \u00E0 intervenir \u00E0 la moindre alerte.Des huttes de boue avec des feuilles de palmier s\u00E9ch\u00E9es en guise de toit remplac\u00E8rent les tentes noires des B\u00E9douins. Chaque colonie comprenait d'anciens nomades devenus fermiers, des missionnaires et des commer\u00E7ants. Tous savaient se battre. Ce corps d'\u00E9lite allait \u00EAtre le fer de lance de l'arm\u00E9e s\u00E9oudienne.\" (Fernand J. Tomiche, l'Arabie Saoudite, PUF, coll. Que sais-je ?, 3e \u00E9dition mise \u00E0 jour, 4e trimestre 1979). \u00C0 la conf\u00E9rence de Riyad [date \u00E0 pr\u00E9ciser, sans doute en 1926], Ibn S\u00E9oud convoqua les chefs religieux et militaires du Nejd,esp\u00E9rant d\u00E9sarmer les Ikhwans les plus rigoristes qui lui reprochaient une attitude trop tol\u00E9rante \u00E0 l'\u00E9gard des \u00E9trangers et des \"impurs\", Musulmans non r\u00E9form\u00E9s et infid\u00E8les. \"Il man\u0153uvra de telle fa\u00E7on que l'assembl\u00E9e discuta surtout de la compatibilit\u00E9 du t\u00E9l\u00E9phone avec les prescriptions religieuses. Finalement, il fut admis que l'usage du t\u00E9l\u00E9phone n'\u00E9tait pas contraire aux principes wahhabites. Plus tard, une d\u00E9cision analogue devait \u00EAtre adopt\u00E9e pour la radio. Moins heureux, le gramophone et le cin\u00E9ma demeur\u00E8rent interdits jusqu'au d\u00E9but des ann\u00E9es 1970. La conf\u00E9rence de Riyad, cependant, n'avait pas d\u00E9sarm\u00E9 l'opposition.\" (Fernand J. Tomiche, l'Arabie Saoudite, PUF, coll. Que sais-je ?, 3e \u00E9dition mise \u00E0 jour, 4e trimestre 1979). La signature d'un trait\u00E9 entre la Grande-Bretagne et le Hedjaz, le Nejd et ses d\u00E9pendances (27 mai 1927) donnait de nouveaux arguments aux opposants d'Ibn S\u00E9oud, qui y virent une trahison. \"Les deux principaux chefs ikhwans dont Sultan ibn Bijad, chef de la colonie de Ghatghat, se lan\u00E7aient donc au nom de la morale et de la religion dans une r\u00E9bellion ouverte. Pendant pr\u00E8s de dix-huit mois, ils allaient tenir t\u00EAte \u00E0 leur souverain. Plusieurs escarmouches eurent lieu au cours de 1928 mais la bataille d\u00E9cisive fut livr\u00E9e au printemps de 1929. Ibn S\u00E9oud avec des forces num\u00E9riquement tr\u00E8s sup\u00E9rieures \u00E9crasa les Ikhwans, unit\u00E9s d'\u00E9lite qui lui avaient valu ses plus beaux succ\u00E8s. Les deux chefs mutins furent enferm\u00E9s dans la prison de Riyad et la colonie de Ghatghat ras\u00E9e au sol.\" (Fernand J. Tomiche, l'Arabie Saoudite, PUF, coll. Que sais-je ?, 3e \u00E9dition mise \u00E0 jour, 4e trimestre 1979). D'autres petits \u00C9tats arabes traditionnels, pour la plupart des \u00E9mirats correspondant \u00E0 des oasis , s'\u00E9taient pr\u00E9c\u00E9demment alli\u00E9s aux wahhabites et avaient petit \u00E0 petit \u00E9t\u00E9 int\u00E9gr\u00E9s dans l'\u00E9mirat du Nejd, qui devint apr\u00E8s l'annexion de la province ottomane de Hasa et de divers autres \u00E9tats (Hail, Hedjaz, Asir, Najran) un sultanat, un royaume et enfin le Royaume d'Arabie saoudite."@fr . .