. . . "Les forces de dispersion de London sont des forces faibles intermol\u00E9culaires cr\u00E9\u00E9es par des dip\u00F4les induits. Elles repr\u00E9sentent en g\u00E9n\u00E9ral la composante la plus importante des forces de Van der Waals. Elles tirent leur nom du physicien germano-am\u00E9ricain Fritz London qui formula math\u00E9matiquement ces forces pour deux mol\u00E9cules identiques en 1937. Les forces de London existent du fait que la densit\u00E9 \u00E9lectronique des mol\u00E9cules est probabiliste : il y a une forte chance \u00E0 tout moment pour que celle-ci ne soit pas \u00E9quitablement r\u00E9partie \u00E0 travers la mol\u00E9cule, ce qui cr\u00E9e un l\u00E9ger moment dipolaire. Les moments dipolaires vont varier tr\u00E8s rapidement au cours du temps. Ainsi \u00E0 chaque distribution inhomog\u00E8ne se cr\u00E9e un moment dipolaire induit qui peut interagir avec les moments dipolaires induits des mol\u00E9cules voisines et une force s'exerce entre les mol\u00E9cules. Naturellement, ces dip\u00F4les induits peuvent \u00E9galement r\u00E9agir avec un dip\u00F4le permanent (mol\u00E9cule polaire) mais les forces qui en r\u00E9sultent prennent alors le nom de forces de Debye. L'effet appara\u00EEt \u00E9galement dans les mol\u00E9cules polaires, mais ce sont alors les forces de Keesom qui prennent le dessus le plus souvent et les forces de London jouent alors un r\u00F4le souvent minime dans les interactions entre dip\u00F4les permanents. De mani\u00E8re g\u00E9n\u00E9rale, pour des mol\u00E9cules polaires, les forces de London sont tr\u00E8s faibles devant les autres forces intermol\u00E9culaires, par exemple les interactions ioniques ou les liaisons hydrog\u00E8ne ou les forces de Keesom entre dip\u00F4les permanents. N\u00E9anmoins, pour des mol\u00E9cules neutres (comme l'h\u00E9lium), les forces de London sont la seule force attractive intermol\u00E9culaire \u00E0 grande distance. Elles sont aussi pr\u00E9pond\u00E9rantes dans les forces d'attraction entre mol\u00E9cules non polaires comme le diazote ou le m\u00E9thane ou m\u00EAme les gaz rares. Sans l'effet des forces de London, il serait impossible de liqu\u00E9fier ces gaz."@fr . . "523862"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0642\u0648\u0649 \u062A\u0634\u062A\u062A \u0644\u0646\u062F\u0646"@ar . . . "Forces de London"@fr . . . . . . . . . . "Si\u0142y Londona"@pl . . . . . . . . . . . "4453"^^ . "Forza di London"@it . . . . . . . . . . . . . . "\u8272\u6563\u529B"@zh . . . . "Les forces de dispersion de London sont des forces faibles intermol\u00E9culaires cr\u00E9\u00E9es par des dip\u00F4les induits. Elles repr\u00E9sentent en g\u00E9n\u00E9ral la composante la plus importante des forces de Van der Waals. Elles tirent leur nom du physicien germano-am\u00E9ricain Fritz London qui formula math\u00E9matiquement ces forces pour deux mol\u00E9cules identiques en 1937."@fr . . . "189298304"^^ . . . . . . . . . . .