. . . . "Le \u00AB chef de l'exil \u00BB (aram\u00E9en \u05E8\u05D9\u05E9 \u05D2\u05DC\u05D5\u05EA\u05D0 Resh Galouta ; grec : \u0391\u1F30\u03C7\u03BC\u03B1\u03BB\u03C9\u03C4\u03AC\u03C1\u03C7\u03B7\u03C2 Aicmalotarquis ; h\u00E9breu \u05E8\u05D0\u05E9 \u05D4\u05D2\u05D5\u05DC\u05D4 Rosh HaGola, les termes de gola ou galout \u00E9tant circonscrits \u00E0 la Babylonie) ou exilarque, \u00E9tait le repr\u00E9sentant officiel du puissant juda\u00EFsme babylonien aupr\u00E8s des autorit\u00E9s locales. Il occupait une position honor\u00E9e, reconnue par l'\u00C9tat, qui s'accompagnait de privil\u00E8ges et pr\u00E9rogatives, comme la nomination des deux Gueonim (chefs des acad\u00E9mies talmudiques de Babylonie)."@fr . . . . . . . . "13327"^^ . "\u042D\u043A\u0437\u0438\u043B\u0430\u0440\u0445"@ru . . . . . . . . . . . "1830108"^^ . . "185854854"^^ . . "en"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Exilarca"@es . . . . . . . "Exilarque"@fr . "Egzylarcha"@pl . . . . . . . "Le \u00AB chef de l'exil \u00BB (aram\u00E9en \u05E8\u05D9\u05E9 \u05D2\u05DC\u05D5\u05EA\u05D0 Resh Galouta ; grec : \u0391\u1F30\u03C7\u03BC\u03B1\u03BB\u03C9\u03C4\u03AC\u03C1\u03C7\u03B7\u03C2 Aicmalotarquis ; h\u00E9breu \u05E8\u05D0\u05E9 \u05D4\u05D2\u05D5\u05DC\u05D4 Rosh HaGola, les termes de gola ou galout \u00E9tant circonscrits \u00E0 la Babylonie) ou exilarque, \u00E9tait le repr\u00E9sentant officiel du puissant juda\u00EFsme babylonien aupr\u00E8s des autorit\u00E9s locales. Il occupait une position honor\u00E9e, reconnue par l'\u00C9tat, qui s'accompagnait de privil\u00E8ges et pr\u00E9rogatives, comme la nomination des deux Gueonim (chefs des acad\u00E9mies talmudiques de Babylonie). L'origine de l'exilarcat n'est pas connue avec certitude : la tradition la fait remonter \u00E0 Joaichin, mais les premiers documents historiques qui en font mention sont bien post\u00E9rieurs, datant de la fin du IIe si\u00E8cle, sous l'empire parthe. En tout cas, la dignit\u00E9 se transmettait de fa\u00E7on h\u00E9r\u00E9ditaire, au sein d'une famille qui faisait remonter son ascendance \u00E0 la Maison de David, et que les Juifs babyloniens consid\u00E9raient, au moins depuis l'\u00E9poque du Talmud, comme telle. Elle s'accompagnait de certaines pr\u00E9rogatives, dont la nomination des directeurs des acad\u00E9mies talmudiques babyloniennes. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir l'exilarque occuper une haute position acad\u00E9mique.La fonction se poursuit jusqu'au milieu du VIe si\u00E8cle, sous le r\u00E9gime des Arsacides et des Sassanides, jusqu'\u00E0 ce que \u00E9rige un \u00C9tat politiquement ind\u00E9pendant qu'il dirige depuis Mahoza pendant environ 7 ans. Il fut promptement r\u00E9duit par Kavadh Ier, roi de Perse, qui voulait r\u00E9unifier son empire. Une premi\u00E8re \u00E9poque de l'exilarcat s'ach\u00E8ve. L'exilarcat est restaur\u00E9 au VIIe si\u00E8cle, sous l'empire arabe. Le Ras al-Yahoud (\u00AB Prince des Juifs \u00BB) est un personnage important de la cour, trait\u00E9 avec grande pompe et honneur. Cependant, son autorit\u00E9 effective est min\u00E9e, d'une part par les r\u00E9formateurs kara\u00EFtes, qui d\u00E9signent leurs propres contre-exilarques, d'autre part par les Gueonim. Ceux-ci, \u00AB parfois soutenus par les banquiers de la cour, montent en puissance. Certes, la fonction de rosh ha-gola perdure, mais l'essentiel de ses fonctions s\u00E9culi\u00E8res passe au Xe si\u00E8cle aux ghe'onim \u00BB. Assez largement vid\u00E9 de ses pouvoirs, l'exilarcat disparait au XIVe si\u00E8cle, apr\u00E8s 12 si\u00E8cles d'existence, bien que diverses tentatives soient men\u00E9es pour ressusciter la fonction en dehors de la Babylonie."@fr . . . . "Salathiel"@fr . . . . . . . . . . . . "Shealtiel"@fr . . . . . "Exilarca"@ca . . . . "EXILARCH"@fr . . . . . . . . . . . . . . . .