"E pur si muove!"@pt . . . . . . . . . . . . . . "E pur si muove"@eu . . . . . . . . . "L'expression italienne \u00AB E pur si muove ! \u00BB ou \u00AB Eppur si muove ! \u00BB [ep\u02C8pu\u027E si \u02C8mw\u0254\u02D0ve] qui signifie \u00AB Et pourtant elle tourne \u00BB (litt\u00E9ralement : \u00AB et pourtant elle bouge \u00BB) est attribu\u00E9e, selon la l\u00E9gende, \u00E0 l'Italien Galil\u00E9e (1564-1642), math\u00E9maticien, physicien et philosophe, qui aurait marmonn\u00E9 cette phrase en 1633 apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 forc\u00E9 devant l'Inquisition d'abjurer sa th\u00E9orie (v\u00E9rifi\u00E9e depuis lors) que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil, doctrine qui \u00E9tait alors consid\u00E9r\u00E9e comme h\u00E9r\u00E9tique par l'\u00C9glise. Aujourd'hui, cette expression est utilis\u00E9e lorsqu'une personne se rallie \u00E0 une opinion majoritaire tout en gardant une conviction contraire en son for int\u00E9rieur, notamment lorsque celle-ci est fond\u00E9e sur des faits contre des croyances. Cette phrase, bien qu'apocryphe, est \u00E9galement devenue un symbole de l'av\u00E8nement scientifique sur l'obscurantisme religieux. Au moment du proc\u00E8s de Galil\u00E9e, l'opinion qui pr\u00E9valait parmi les th\u00E9ologiens, les philosophes et la majorit\u00E9 des savants depuis Aristote \u00E9tait que la Terre, immobile, \u00E9tait le centre de l'univers. Les adversaires de Galil\u00E9e l'avaient accus\u00E9 d'h\u00E9r\u00E9sie aupr\u00E8s de l'Inquisition, crime alors passible de la peine de mort ainsi qu'en avait fait les frais Giordano Bruno, condamn\u00E9 au b\u00FBcher en 1600. Comme Galil\u00E9e s'\u00E9tait r\u00E9tract\u00E9, il fut seulement assign\u00E9 \u00E0 r\u00E9sidence jusqu'\u00E0 sa mort, laquelle survint neuf ans apr\u00E8s le proc\u00E8s. Il n'existe aucun t\u00E9moignage contemporain que Galil\u00E9e ait prononc\u00E9 cette phrase \u00E0 son proc\u00E8s. Sa premi\u00E8re biographie, \u00E9crite par son disciple Vincenzo Viviani, ne fait pas mention de ces paroles. C'est \u00E0 travers le succ\u00E8s des Querelles litt\u00E9raires (1761) du chanoine fran\u00E7ais Augustin Simon Irailh, que la l\u00E9gende a commenc\u00E9 \u00E0 \u00EAtre largement r\u00E9pandue ; la fameuse phrase y est retranscrite d'apr\u00E8s l'anthologie The Italian Library (1757) de Giuseppe Baretti, parue 124 ans apr\u00E8s le proc\u00E8s de Galil\u00E9e . En 1911, on a retrouv\u00E9 la fameuse phrase sur un tableau attribu\u00E9 \u00E0 Bartolom\u00E9 Esteban Murillo (ou \u00E0 son \u00E9cole madril\u00E8ne) et dat\u00E9e de 1643 ou 1645. Le portrait n'est \u00E9videmment pas fid\u00E8le \u00E0 la r\u00E9alit\u00E9 historique puisqu'elle repr\u00E9sente Galil\u00E9e dans le cachot d'un donjon (or Galil\u00E9e n'\u00E9tait pas enferm\u00E9 dans le cachot d'un donjon, mais en r\u00E9sidence surveill\u00E9e chez lui). Toutefois, puisque le peintre fait appara\u00EEtre la phrase \u00AB E pur si muove \u00BB sur l'un des murs du tableau, cela prouve au moins que cette l\u00E9gende (ou des variantes de celle-ci) \u00E9tait en circulation plus d'un si\u00E8cle avant le texte de Baretti, et peut-\u00EAtre m\u00EAme quand Galil\u00E9e \u00E9tait encore en vie. La th\u00E9orie h\u00E9liocentriste, d\u00E9fendue avant Galil\u00E9e par Copernic, Kepler ou Giordano Bruno et, apr\u00E8s lui, par Newton, s'est impos\u00E9e dans le monde scientifique d'abord puis dans le reste de la soci\u00E9t\u00E9 jusque dans l'\u00C9glise au cours du XVIIIe si\u00E8cle, devenant un symbole de ce qu'on a appel\u00E9 par la suite la R\u00E9volution copernicienne."@fr . "187712210"^^ . . . . . . . "Eppur si muove"@pl . . . . "E pur si muove!"@fr . . . . . . "\u5730\u7403\u4ECD\u7136\u5728\u8F6C\u554A"@zh . . . "Och \u00E4nd\u00E5 r\u00F6r hon sig"@sv . . . . . . . . . . . . . . "\u0625\u0646\u0647\u0627 \u062A\u062F\u0648\u0631"@ar . . . . . . "And yet it moves"@en . . . . . . . "L'expression italienne \u00AB E pur si muove ! \u00BB ou \u00AB Eppur si muove ! \u00BB [ep\u02C8pu\u027E si \u02C8mw\u0254\u02D0ve] qui signifie \u00AB Et pourtant elle tourne \u00BB (litt\u00E9ralement : \u00AB et pourtant elle bouge \u00BB) est attribu\u00E9e, selon la l\u00E9gende, \u00E0 l'Italien Galil\u00E9e (1564-1642), math\u00E9maticien, physicien et philosophe, qui aurait marmonn\u00E9 cette phrase en 1633 apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 forc\u00E9 devant l'Inquisition d'abjurer sa th\u00E9orie (v\u00E9rifi\u00E9e depuis lors) que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil, doctrine qui \u00E9tait alors consid\u00E9r\u00E9e comme h\u00E9r\u00E9tique par l'\u00C9glise. Aujourd'hui, cette expression est utilis\u00E9e lorsqu'une personne se rallie \u00E0 une opinion majoritaire tout en gardant une conviction contraire en son for int\u00E9rieur, notamment lorsque celle-ci est fond\u00E9e sur des faits contre des croyances. Cette phrase, bien qu'apocryphe, est \u00E9gale"@fr . "Eppur si muove"@es . . "5999"^^ . . . . . . . "3906800"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . .