. . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Duc et pair"@fr . . . . . . . . . . . . . "185613892"^^ . . . . . . . "6140"^^ . . . . . . . . "238980"^^ . "Le titre de duc et pair est l'une des dignit\u00E9s les plus \u00E9lev\u00E9es dans la noblesse, juste apr\u00E8s les princes du sang, qui sont eux des descendants directs du sang royal et qui sont consid\u00E9r\u00E9s comme pairs n\u00E9s. Le mot pair provient du latin paris qui signifie \u00AB \u00E9gal en dignit\u00E9 \u00BB. Les pairs du Moyen \u00C2ge et des Temps modernes ne descendent pas des pairs carolingiens h\u00E9ros des chansons de gestes. Ils sont issus des grands possesseurs de fiefs membres de la curia regis puisque le devoir de conseil \u00E9tait une obligation vassalique."@fr . . . . "Le titre de duc et pair est l'une des dignit\u00E9s les plus \u00E9lev\u00E9es dans la noblesse, juste apr\u00E8s les princes du sang, qui sont eux des descendants directs du sang royal et qui sont consid\u00E9r\u00E9s comme pairs n\u00E9s. Le mot pair provient du latin paris qui signifie \u00AB \u00E9gal en dignit\u00E9 \u00BB. Les pairs du Moyen \u00C2ge et des Temps modernes ne descendent pas des pairs carolingiens h\u00E9ros des chansons de gestes. Ils sont issus des grands possesseurs de fiefs membres de la curia regis puisque le devoir de conseil \u00E9tait une obligation vassalique. En 1275, le roi Philippe III \u00E9tablit la liste des douze pairs. Il y avait six pairs eccl\u00E9siastiques : l'archev\u00EAque-duc de Reims, l'\u00E9v\u00EAque-duc de Langres, l'\u00E9v\u00EAque-duc de Laon, l'\u00E9v\u00EAque-comte de Beauvais, l'\u00E9v\u00EAque-comte de Chalons et l'\u00E9v\u00EAque-comte de Noyon. Les six pairs la\u00EFcs \u00E9taient le duc d'Aquitaine, le duc de Bourgogne, le duc de Normandie, le comte de Champagne, le comte de Flandre, le comte de Toulouse. Les pairs eccl\u00E9siastiques, rejoints en 1690, par l'archev\u00EAque de Paris-duc de Saint-Cloud, Fran\u00E7ois Harlay, subsist\u00E8rent jusqu'\u00E0 la R\u00E9volution de 1789. Par contre les pairs la\u00EFcs originels disparurent avec l'annexion progressive de leurs territoires au domaine royal. La pairie fut alors \u00E0 la disposition de la royaut\u00E9 qui la distribua pour r\u00E9compenser de fid\u00E8les serviteurs. Les cr\u00E9ations (\u00E9rections) furent particuli\u00E8rement nombreuses aux XVIIe et XVIIIe si\u00E8cles (19 en 1590-1660 et 15 en 1661-1723). Certaines familles cumulaient les pairies, ainsi en 1723, 38 familles disposaient de 52 pairies. \u00C0 partir du XVIIe si\u00E8cle la pairie ne fut plus conf\u00E9r\u00E9e qu'\u00E0 des ducs. En 1789, il y avait 43 pairs dont 6 princes du sang. La pairie \u00E9tait h\u00E9r\u00E9ditaire par les m\u00E2les, bien que le roi puisse faire appel aux descendants par les femmes voire \u00E0 des collat\u00E9raux. Elle s'\u00E9teignait avec la lign\u00E9e nobiliaire qui avait b\u00E9n\u00E9fici\u00E9 de la cr\u00E9ation. Les eccl\u00E9siastiques transf\u00E9r\u00E9s vers un autre si\u00E8ge \u00E9piscopal conservaient leur dignit\u00E9. les pairs furent jusqu'en 1789, conseillers la\u00EFcs du Roi, et pouvaient si\u00E9ger de droit aux s\u00E9ances du parlement de Paris, qu'on appelait le grand conseil. Ils si\u00E9geaient l'\u00E9p\u00E9e au c\u00F4t\u00E9, . A la droite du Premier pr\u00E9sident dans l'ordre de leur dignit\u00E9 et de la date de la cr\u00E9ation de leur pairie. Sauf dans les lits de justice o\u00F9 ils opinaient en premier, ils donnaient leur avis apr\u00E8s les pr\u00E9sidents et les conseillers du parlement. La dignit\u00E9 \u00E9tait surtout honorifique. Les pairs occupaient une place directement inf\u00E9rieure aux membres de la famille royale (enfants et petits-enfants de France et princes du sang). Le roi les appelait \u00AB mon cousin \u00BB, et \u00E9taient nomm\u00E9s Monseigneur ou Votre Grandeur. Ils pouvaient danser avec les membres de la famille royale, entrer en carrosse dans les ch\u00E2teaux royaux et les duchesses avaient le tabouret chez la reine. Ils participaient au sacre du roi (\u00E0 partir de 1711 s'il n'y avait pas de princes du sang ou l\u00E9gitim\u00E9s). Le duc de Saint-Simon est le parfait repr\u00E9sentant de l'attachement des pairs \u00E0 leur dignit\u00E9, qu'il d\u00E9fend \u00E2prement contre tout empi\u00E8tement. Les revenus des pairs consistaient en redevances seigneuriales, revenus fonciers, appointements de charges exerc\u00E9es \u00E0 la Cour et de pensions accord\u00E9es par le roi. Au XVIIIe si\u00E8cle la pairie devint une caste, plus de la moiti\u00E9 des alliances matrimoniales se faisant dans le groupe des ducs et pairs, ce qui indispose une partie de la noblesse de dignit\u00E9 inf\u00E9rieure."@fr . . . . . .