. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Les Cyanobacteria, ou cyanobact\u00E9ries, sont un embranchement de bact\u00E9ries (procaryotes), improprement appel\u00E9es \u00AB algues bleues \u00BB, ou autrefois \u00AB algues bleu-vert \u00BB. On conna\u00EEt plus de 7 500 esp\u00E8ces de cyanophyc\u00E9es (dont au moins 200 pouvant \u00EAtre libres, c'est-\u00E0-dire non symbiotiques et capables d'une vie ind\u00E9pendante), r\u00E9parties dans plus de 150 genres. Les cyanobact\u00E9ries, malgr\u00E9 une \u00E9ventuelle ressemblance superficielle et \u00E9cologique, ne sont pas des algues mais des bact\u00E9ries unicellulaires ou coloniales. Ce sont le plus souvent des formes filamenteuses de consistance \u00E9ventuellement gluante, dont le plus grand nombre est microscopique. Malgr\u00E9 leur nom vernaculaire, elles peuvent prendre diverses couleurs et sont rarement bleues. Ces couleurs viennent des pigments bleus (phycocyanines) et rouges (phyco\u00E9rythrines) qui masquent la chlorophylle a et sont r\u00E9unis dans les phycobilisomes, complexes collecteurs d'\u00E9nergie lumineuse de l'appareil photosynth\u00E9tique. Les oxyphotobact\u00E9ries r\u00E9alisent la photosynth\u00E8se oxyg\u00E9nique et peuvent donc transformer l'\u00E9nergie solaire en \u00E9nergie chimique utilisable par la cellule en fixant le dioxyde de carbone (CO2) et en lib\u00E9rant du dioxyg\u00E8ne (O2). Certaines d'entre elles peuvent dans certaines conditions fixer le diazote. Elles sont capables de consommer le carbone organique pr\u00E9sent dans leur environnement. La fixation du CO2 est attest\u00E9e depuis au moins 3,7 Ga mais on ne sait rien des organismes qui en sont \u00E0 l'origine. Les cyanobact\u00E9ries et leurs anc\u00EAtres ont produit un bouleversement \u00E9cologique majeur par leur d\u00E9gagement de dioxyg\u00E8ne dans l'atmosph\u00E8re (elles sont responsables de la Grande Oxydation vers 2,45 Ga) et par leur contribution au premier puits biologique de carbone et \u00E0 une d\u00E9sacidification des oc\u00E9ans, lorsqu'elles se sont organis\u00E9es en colonies fix\u00E9es (stromatolithes), capables de produire du calcaire. Aujourd'hui, leurs populations croissantes, entre autres en France, favoris\u00E9es par des d\u00E9s\u00E9quilibres trophiques ou \u00E9cologiques (dont l'eutrophisation des eaux), posent divers probl\u00E8mes : obstruction des syst\u00E8mes de filtration, coloration et parfois dystrophisations des eaux ou anoxies, avec m\u00E9tabolites secondaires donnant un mauvais go\u00FBt \u00E0 l'eau (g\u00E9osmine, , \u2026) et certains causant des toxicoses graves. Une quarantaine d\u2019esp\u00E8ces connues s\u00E9cr\u00E8tent ou contiennent des cyanotoxines qui sont g\u00E9n\u00E9ralement des neurotoxines pouvant causer la mort chez divers animaux, dont l'humain. Ces toxines comptent parmi les plus puissants poisons naturels connus et n'ont pas d'antidote connu. Les propri\u00E9t\u00E9s th\u00E9rapeutiques des bains de boue seraient dues en majeure partie aux cyanobact\u00E9ries. Certaines esp\u00E8ces comme la spiruline (Arthrospira platensis) sont utilis\u00E9es comme compl\u00E9ment alimentaire."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cyanobacteria"@it . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cyanobacteria"@an . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "89009"^^ . . . . . . . . . . "Category:Cyanobacteria"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Vi khu\u1EA9n lam"@vi . . . . . . . . . . . . "\u0628\u0643\u062A\u064A\u0631\u064A\u0627 \u0632\u0631\u0642\u0627\u0621"@ar . . . . "191026205"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cyanobacteria"@pt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "86579"^^ . . . . . "Cyanobacteria"@war . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cianobacteris"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Blauwalgen"@nl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Zianobakterio"@eu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cyanobacteria"@fr . . . . . . . "cyanobact\u00E9rie"@fr . . . "Les Cyanobacteria, ou cyanobact\u00E9ries, sont un embranchement de bact\u00E9ries (procaryotes), improprement appel\u00E9es \u00AB algues bleues \u00BB, ou autrefois \u00AB algues bleu-vert \u00BB. On conna\u00EEt plus de 7 500 esp\u00E8ces de cyanophyc\u00E9es (dont au moins 200 pouvant \u00EAtre libres, c'est-\u00E0-dire non symbiotiques et capables d'une vie ind\u00E9pendante), r\u00E9parties dans plus de 150 genres. Les propri\u00E9t\u00E9s th\u00E9rapeutiques des bains de boue seraient dues en majeure partie aux cyanobact\u00E9ries. Certaines esp\u00E8ces comme la spiruline (Arthrospira platensis) sont utilis\u00E9es comme compl\u00E9ment alimentaire."@fr . . . . . . "Cyanobakterier"@sv . . . . . . . . . . . . "Sinice"@pl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cyanobakterien"@de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cyanobacteria"@fr . . . . . . . .