. . . "La crise bancaire et financi\u00E8re de la fin de l'\u00E9t\u00E9 2008, aussi connue comme la crise estivale de 2008, est la seconde phase de la crise financi\u00E8re mondiale de 2007-2008, apr\u00E8s la crise des subprimes de l'\u00E9t\u00E9 2007 et le temps fort de la crise \u00E9conomique mondiale des ann\u00E9es 2007-2012. Notons pourtant que des signes avant-coureurs s'\u00E9taient d\u00E9j\u00E0 manifest\u00E9s d\u00E8s f\u00E9vrier 2007 (donc avant l'\u00E9t\u00E9) puisque la banque HSBC avait lanc\u00E9 d\u00E8s le 8 f\u00E9vrier un \"profit warning\" qu'elle justifiait par l'accroissement sensible de ses provisions pour cr\u00E9ances douteuses sur le march\u00E9 immobilier nord-am\u00E9ricain."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "191370663"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "Crisi bors\u00E0ria del 2008"@ca . . . . . . . . . . . . . "2007\u5E74\uFF0D2010\u5E74\u74B0\u7403\u91D1\u878D\u5371\u6A5F"@zh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0627\u0644\u0623\u0632\u0645\u0629 \u0627\u0644\u0645\u0627\u0644\u064A\u0629 \u0627\u0644\u0639\u0627\u0644\u0645\u064A\u0629 2008"@ar . . . "Crise bancaire et financi\u00E8re de l'automne 2008"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "3376474"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "La crise bancaire et financi\u00E8re de la fin de l'\u00E9t\u00E9 2008, aussi connue comme la crise estivale de 2008, est la seconde phase de la crise financi\u00E8re mondiale de 2007-2008, apr\u00E8s la crise des subprimes de l'\u00E9t\u00E9 2007 et le temps fort de la crise \u00E9conomique mondiale des ann\u00E9es 2007-2012. Notons pourtant que des signes avant-coureurs s'\u00E9taient d\u00E9j\u00E0 manifest\u00E9s d\u00E8s f\u00E9vrier 2007 (donc avant l'\u00E9t\u00E9) puisque la banque HSBC avait lanc\u00E9 d\u00E8s le 8 f\u00E9vrier un \"profit warning\" qu'elle justifiait par l'accroissement sensible de ses provisions pour cr\u00E9ances douteuses sur le march\u00E9 immobilier nord-am\u00E9ricain. Cette seconde phase, marqu\u00E9e par un accroissement de la crise de liquidit\u00E9 et de la crise de confiance et un rench\u00E9rissement suppl\u00E9mentaire du cr\u00E9dit par une augmentation du taux interbancaire, touche tous les pays du monde. Elle s'est rapidement r\u00E9percut\u00E9e sur les march\u00E9s boursiers par une chute des cours (certains parlent du \u00AB krach de l'automne 2008 \u00BB), tandis que le resserrement du cr\u00E9dit pour les entreprises et les m\u00E9nages p\u00E8se sur l'activit\u00E9 \u00E9conomique mondiale. Ce qui r\u00E9sulte de l'accroissement des nouveaux produits. Cette seconde phase est fortement marqu\u00E9e par une crise bancaire qui commence durant la semaine du 14 septembre 2008 lorsque plusieurs \u00E9tablissements financiers am\u00E9ricains entrent en cessation de paiement, et sont soit sauv\u00E9s in extremis par la R\u00E9serve f\u00E9d\u00E9rale am\u00E9ricaine (Fed) \u2013 comme la compagnie d'assurance AIG \u2013, soit rachet\u00E9s par des concurrents en meilleure situation, soit mis en liquidation \u2013 comme Lehman Brothers. D'autres marquent r\u00E9trospectivement le d\u00E9but de cette phase avec la nationalisation de Freddie Mac et Fannie Mae le 6 septembre 2008. En Europe, plusieurs institutions financi\u00E8res sont sauv\u00E9es par l'intervention des \u00C9tats et des banques centrales (Banque centrale europ\u00E9enne dans la zone euro) : l'assureur Internationale Nederlanden Groep est ainsi recapitalis\u00E9 par l'\u00C9tat \u00E0 hauteur de 10 milliards d'euros. Les gouvernements et banques centrales ont r\u00E9agi de mani\u00E8re plus ou moins concert\u00E9e \u00E0 un d\u00E9but de crise syst\u00E9mique, avec l'objectif \u00E0 tr\u00E8s court terme de maintenir la continuit\u00E9 du syst\u00E8me de paiements et du march\u00E9 interbancaire qui auraient \u00E9t\u00E9 tr\u00E8s affect\u00E9s par la faillite de plusieurs grandes banques. \u00C0 cette fin, les banques centrales ont abaiss\u00E9 leurs taux directeurs et la Fed a \u00E9largi sa prise en pension de titres \u00E0 des actifs risqu\u00E9s ; le gouvernement des \u00C9tats-Unis a repris via une structure de d\u00E9faisance une partie des \u00AB actifs toxiques \u00BB d\u00E9tenus par les banques (premi\u00E8re phase du Plan Paulson) ; des \u00C9tats ont \u00E9largi leur garantie des d\u00E9p\u00F4ts des particuliers et ont partiellement nationalis\u00E9 des institutions bancaires en faillite ou proches de l'\u00EAtre (en particulier au Royaume-Uni, o\u00F9 huit banques ont \u00E9t\u00E9 concern\u00E9es). Les pays les plus expos\u00E9s \u00E0 la crise, en particulier parce qu'ils sont endett\u00E9s en monnaie \u00E9trang\u00E8re comme l'Islande et l'Ukraine, ont connu une forte d\u00E9valuation de leur monnaie et sont entr\u00E9s dans une situation de cessation de paiement, qu'une aide financi\u00E8re du FMI a r\u00E9solue. Cette aggravation de la crise financi\u00E8re a fortement accentu\u00E9 la r\u00E9cession entam\u00E9e d\u00E9but 2008, visible par la d\u00E9gradation rapide des pr\u00E9visions \u00E9conomiques d'activit\u00E9 pour 2009, poussant les gouvernements \u00E0 engager des plans de relance financ\u00E9s par la dette. Les discussions concernant la r\u00E9gulation des activit\u00E9s financi\u00E8res se sont accentu\u00E9es, notamment au cours du sommet du G20 de novembre 2008."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "Crisis de liquidez de septiembre de 2008"@es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "45430"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Finanskrisen 2008\u20132009"@sv . . . . . . . . . . . . . . . "Cat\u00E9gorie:Crise \u00E9conomique"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "Financial crisis of 2007\u20132010"@en . . . . . . "La crise \u00E9conomique de 2008"@fr .