. . "La corolle (ou corole), dans le domaine de la botanique, d\u00E9signe la partie de la fleur form\u00E9e par l'ensemble de ses p\u00E9tales, par opposition au calice constitu\u00E9 par les s\u00E9pales. Cette d\u00E9finition s'applique \u00E0 des fleurs dichlamyd\u00E9es, c'est-\u00E0-dire poss\u00E9dant un p\u00E9rianthe complet, \u00E0 deux cycles (mot \u00E0 mot \u00AB \u00E0 deux tuniques \u00BB). Certaines fleurs sont monochlamyd\u00E9es (ne poss\u00E9dant qu'un calice ou qu'une corolle), d'autres sont achlamyd\u00E9es (sans calice ni corolle, par exemple les euphorbes). La corolle peut \u00EAtre dialyp\u00E9tale quand les p\u00E9tales sont ind\u00E9pendants les uns des autres. Elle peut aussi \u00EAtre gamop\u00E9tale, les p\u00E9tales \u00E9tant unis entre eux et formant un tube ; le sommet de ce tube est appel\u00E9 gorge, et s'\u00E9panouit en lobes. La botanique traditionnelle, essentiellement descriptive, s'est souvent servi de l'apparence de la corolle pour d\u00E9terminer les grandes familles de plantes \u00E0 fleurs. C'est le cas en particulier des familles suivantes : \n* les crucif\u00E8res (aujourd'hui brassicac\u00E9es), dont la corolle comporte quatre p\u00E9tales formant une croix ; \n* les labi\u00E9es (aujourd'hui lamiac\u00E9es), dont la corolle en tube s'ouvre en principe en deux l\u00E8vres, la l\u00E8vre sup\u00E9rieure bilob\u00E9e et l'inf\u00E9rieure trilob\u00E9e ; \n* les papilionac\u00E9es (aujourd'hui fabac\u00E9es), dont la corolle papilionac\u00E9e est form\u00E9e de cinq p\u00E9tales. Le p\u00E9tale sup\u00E9rieur, g\u00E9n\u00E9ralement \u00E9rig\u00E9, est appel\u00E9 \u00AB \u00E9tendard \u00BB. Les deux p\u00E9tales lat\u00E9raux sont les \u00AB ailes \u00BB, tandis que les p\u00E9tales inf\u00E9rieurs, soud\u00E9s entre eux ou tr\u00E8s rapproch\u00E9s, forment la \u00AB car\u00E8ne \u00BB. \n* Papilionac\u00E9e (Cytisus scoparius) \n* Crucif\u00E8re (Matthiola incana) \n* Labi\u00E9e (Lamiastrum galeobdolon) Un cas particulier est celui de nombreuses monocotyl\u00E9dones, dont les trois s\u00E9pales et les trois p\u00E9tales pr\u00E9sentent des couleurs et souvent des formes identiques. Les diverses pi\u00E8ces du p\u00E9rianthe sont appel\u00E9es t\u00E9pales, et il est parfois impossible de distinguer le calice de la corolle (c'est le cas, entre autres, du genre Allium). Cependant, il arrive aussi que les t\u00E9pales soient dispos\u00E9s en deux cycles, le cycle int\u00E9rieur \u00E9tant la corolle (tulipe, lys)."@fr . . . "Corolle"@fr . . . . . "Korona kwiatu"@pl . . . . "\u82B1\u51A0"@zh . . . . . . . . . "Corola"@an . . . . . . . "Petal"@en . . . . . . . . "La corolle (ou corole), dans le domaine de la botanique, d\u00E9signe la partie de la fleur form\u00E9e par l'ensemble de ses p\u00E9tales, par opposition au calice constitu\u00E9 par les s\u00E9pales. Cette d\u00E9finition s'applique \u00E0 des fleurs dichlamyd\u00E9es, c'est-\u00E0-dire poss\u00E9dant un p\u00E9rianthe complet, \u00E0 deux cycles (mot \u00E0 mot \u00AB \u00E0 deux tuniques \u00BB). Certaines fleurs sont monochlamyd\u00E9es (ne poss\u00E9dant qu'un calice ou qu'une corolle), d'autres sont achlamyd\u00E9es (sans calice ni corolle, par exemple les euphorbes). Papilionac\u00E9e (Cytisus scoparius) \n* Crucif\u00E8re (Matthiola incana) \n* Labi\u00E9e (Lamiastrum galeobdolon)"@fr . . "Cor\u00F2lla"@oc . . . . "corole"@fr . . "Corolla"@it . . . "139307"^^ . "\u82B1\u51A0"@ja . . . . . . . . "Bloemkroon"@nl . . . . "3122"^^ . . . . . "155541973"^^ . "corole"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . .