. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Hanford Site"@en . . . "Complexe nucl\u00E9aire de Hanford"@fr . . . . . . . . . . . . "46.6475 -119.59861111111" . . . "Hanford Site"@de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "-119.599"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Hanford Site"@nl . . . . "46.6475"^^ . . "POINT(-119.59860992432 46.647499084473)"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . "Hanford Site"@it . . . . . . . . . . . "189741413"^^ . . . . . . . . . . . . . "POINT(-119.59860992432 46.647499084473)"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le complexe nucl\u00E9aire de Hanford, situ\u00E9 le long du Columbia au centre-sud de l'\u00C9tat de Washington, a connu plusieurs d\u00E9nominations (Hanford Works, Hanford Engineer Works ou HEW, Hanford Nuclear Reservation, HNR ou Hanford Project). Depuis les ann\u00E9es 1970, et apr\u00E8s d\u00E9classification d'une partie des archives, on sait que les activit\u00E9s du site de Hanford ont lib\u00E9r\u00E9 de grandes quantit\u00E9s de gaz et de mati\u00E8res radioactives dans l'air, les sols et la rivi\u00E8re Columbia, mena\u00E7ant la sant\u00E9 des riverains et l'\u00E9cosyst\u00E8me."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le complexe nucl\u00E9aire de Hanford, situ\u00E9 le long du Columbia au centre-sud de l'\u00C9tat de Washington, a connu plusieurs d\u00E9nominations (Hanford Works, Hanford Engineer Works ou HEW, Hanford Nuclear Reservation, HNR ou Hanford Project). Ce site, aujourd'hui contr\u00F4l\u00E9 par le d\u00E9partement de l'\u00C9nergie des \u00C9tats-Unis (DoE), est devenu en 1996 le plus grand site de stockage de d\u00E9chets nucl\u00E9aires (disent ERDF et Hanford Challenge) des \u00C9tats-Unis (220 000 m3 environ, soit (au d\u00E9but du XXIe si\u00E8cle) 1/3 de tous les d\u00E9chets radioactifs du pays avec \u00E9galement dans le sud du site, entre la Yakima et le Columbia qui se rejoignent dans cette zone, plusieurs centres de stockage de d\u00E9chets et sources radioactives ne provenant pas du DoE et ayant pour origine Framatome ANP, , et ). La grande quantit\u00E9 de d\u00E9chets radioactifs pr\u00E9sente sur ce site est due au fait qu'il est aussi un ancien complexe industriel militaire (construit en 1943 en bordure de la ville de , d\u00E9m\u00E9nag\u00E9 pour l'occasion) initialement destin\u00E9 au projet Manhattan pour lequel il a abrit\u00E9 le r\u00E9acteur B, premier r\u00E9acteur nucl\u00E9aire au monde destin\u00E9 \u00E0 produire du plutonium de qualit\u00E9 militaire pour la premi\u00E8re bombe nucl\u00E9aire, qui fut test\u00E9e lors de l'essai atomique Trinity, et pour \u00AB Fat Man \u00BB, la bombe utilis\u00E9e lors du bombardement de Nagasaki au Japon. D'abord ultra-secr\u00E8te, cette production s'est poursuivie 46 ans sous le contr\u00F4le du D\u00E9partement de la d\u00E9fense, pour le compte du gouvernement f\u00E9d\u00E9ral des \u00C9tats-Unis et de l'arm\u00E9e. Or \u00AB le processus de fabrication du plutonium est extr\u00EAmement \u201Cinefficace\u201D ; une \u00E9norme quantit\u00E9 de d\u00E9chets liquides et solides est g\u00E9n\u00E9r\u00E9e pour une tr\u00E8s petite quantit\u00E9 de plutonium produite \u00BB. De plus, apr\u00E8s arr\u00EAt de la production, \u00AB les installations et infrastructures associ\u00E9es \u00E0 la mission de d\u00E9fense de Hanford doivent \u00E9galement \u00EAtre d\u00E9sactiv\u00E9es, d\u00E9saffect\u00E9es, d\u00E9contamin\u00E9s et d\u00E9molies \u00BB. C'est le plus grand chantier de d\u00E9contamination et d\u00E9mant\u00E8lement au monde, qui mobilise aujourd'hui selon le DoE environ 11 000 employ\u00E9s (notamment du groupe AREVA) alors que le nombre d'ouvriers n'a jamais d\u00E9pass\u00E9 50 000 durant la construction. Lors de la guerre froide, le site accueillit neuf r\u00E9acteurs nucl\u00E9aires et cinq complexes de traitement du combustible us\u00E9 suppl\u00E9mentaires, pour produire plus de plutonium pour la plupart des 60 000 ogives de l'arsenal nucl\u00E9aire am\u00E9ricain. Les scientifiques du complexe r\u00E9alis\u00E8rent alors de nombreuses perc\u00E9es et avanc\u00E9es technologiques, mais avec des proc\u00E9dures de s\u00E9curit\u00E9 et de traitement des d\u00E9chets radioactifs qui se sont r\u00E9trospectivement r\u00E9v\u00E9l\u00E9es insuffisantes. Depuis les ann\u00E9es 1970, et apr\u00E8s d\u00E9classification d'une partie des archives, on sait que les activit\u00E9s du site de Hanford ont lib\u00E9r\u00E9 de grandes quantit\u00E9s de gaz et de mati\u00E8res radioactives dans l'air, les sols et la rivi\u00E8re Columbia, mena\u00E7ant la sant\u00E9 des riverains et l'\u00E9cosyst\u00E8me. Les r\u00E9acteurs militaires sont stopp\u00E9s depuis la fin de la Guerre froide, mais ils ont g\u00E9n\u00E9r\u00E9 204 000 m3 de d\u00E9chets de haute activit\u00E9 qui demeurent sur le site, ce qui repr\u00E9sente les deux-tiers du volume de d\u00E9chets de haute activit\u00E9 du pays qui avec les d\u00E9chets du d\u00E9but du d\u00E9mant\u00E8lement (qui devrait durer plusieurs d\u00E9cennies) font de ce site le site nucl\u00E9aire le plus pollu\u00E9 des \u00C9tats-Unis. Hanford abrite encore la centrale nucl\u00E9aire Columbia et de nombreux centres de recherche et d\u00E9veloppement tels que le Pacific Northwest National Laboratory et le LIGO."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Hanford Site"@ca . . . . "1371103"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "104905"^^ . . . . . .