. . . "Cistron"@fr . . . . . . . "C\u00EDstron"@pt . . . . . "178448681"^^ . . "1209430"^^ . . "Cistron"@en . "Un cistron est la plus petite unit\u00E9 g\u00E9n\u00E9tique de fonction \u2014 d\u00E9finie par le test cis-trans, qui est une application du test de compl\u00E9mentation \u2014 correspondant aux r\u00E9gions codantes et non codantes d'un g\u00E8ne. Ce terme est l'ancienne d\u00E9finition assez archa\u00EFque du g\u00E8ne mais lui est synonyme : un g\u00E8ne est un cistron ; cette d\u00E9finition contemporaine du g\u00E8ne comme \u00E9tant une unit\u00E9 fonctionnelle est donc toujours d'actualit\u00E9. Un segment d'ADN qui code un polypeptide est parfois appel\u00E9 cistron, pourtant cela est d\u00E9sormais totalement faux car un g\u00E8ne ou cistron \u2014 pris dans son int\u00E9gralit\u00E9 \u2014 ne code pas une cha\u00EEne polypeptidique ; si une partie du g\u00E8ne peut coder effectivement un polypeptide, on ne peut pas pour autant le r\u00E9duire \u00E0 ce polypeptide. Les g\u00E8nes eucaryotes \u00E0 la diff\u00E9rence des procaryotes so"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "4849"^^ . . . "\u0633\u064A\u0633\u062A\u0631\u0648\u0646"@ar . "Un cistron est la plus petite unit\u00E9 g\u00E9n\u00E9tique de fonction \u2014 d\u00E9finie par le test cis-trans, qui est une application du test de compl\u00E9mentation \u2014 correspondant aux r\u00E9gions codantes et non codantes d'un g\u00E8ne. Ce terme est l'ancienne d\u00E9finition assez archa\u00EFque du g\u00E8ne mais lui est synonyme : un g\u00E8ne est un cistron ; cette d\u00E9finition contemporaine du g\u00E8ne comme \u00E9tant une unit\u00E9 fonctionnelle est donc toujours d'actualit\u00E9. Un segment d'ADN qui code un polypeptide est parfois appel\u00E9 cistron, pourtant cela est d\u00E9sormais totalement faux car un g\u00E8ne ou cistron \u2014 pris dans son int\u00E9gralit\u00E9 \u2014 ne code pas une cha\u00EEne polypeptidique ; si une partie du g\u00E8ne peut coder effectivement un polypeptide, on ne peut pas pour autant le r\u00E9duire \u00E0 ce polypeptide. Les g\u00E8nes eucaryotes \u00E0 la diff\u00E9rence des procaryotes sont en morceaux car ils sont interrompus par des s\u00E9quences qui ne codent pas le polypeptide, notamment des s\u00E9quences r\u00E9gulatrices de l'expression du g\u00E8ne ; d'autres fonctions de ces s\u00E9quences ne sont pas toujours tr\u00E8s claires encore actuellement ; ces s\u00E9quences font partie des introns. Anciennement, les biochimistes dans les ann\u00E9es 1940 comme les chercheurs Edward Lawrie Tatum et George Beadle \u2014 avec leur hypoth\u00E8se qu'un g\u00E8ne code une enzyme (une cha\u00EEne polypeptidique) \u2014 d\u00E9finissaient le g\u00E8ne comme codant un polypeptide. N\u00E9anmoins, des d\u00E9couvertes en g\u00E9n\u00E9tique telles que les s\u00E9quences non codantes, ont remis en cause ce raisonnement. En effet, les g\u00E9n\u00E9ticiens se sont rendu compte qu'on limitait le g\u00E8ne \u00E0 sa partie codant un polypeptide ; d'ailleurs certains g\u00E8nes transcrivent juste des ARN \u2014 qui ont des fonctions propres \u2014 ces derniers donc ne subissant pas l'\u00E9tape suppl\u00E9mentaire de traduction pour donner des prot\u00E9ines donc des polypeptides. Un g\u00E8ne est une unit\u00E9 d'information donc un fragment d'ADN codant un produit fonctionnel. Le terme a \u00E9t\u00E9 invent\u00E9 par des g\u00E9n\u00E9ticiens \u2014 lors de r\u00E9sultats de tests de compl\u00E9mentation chez les bact\u00E9ries qui, par l'\u00E9tude de mutations successives permet de d\u00E9terminer les g\u00E8nes voisins \u2014 notamment par le biologiste et g\u00E9n\u00E9ticien Seymour Benzer lors de ses travaux sur la nature lin\u00E9aire des g\u00E8nes, dans la deuxi\u00E8me moiti\u00E9 des ann\u00E9es 1950. Ce n\u00E9ologisme d\u00E9rive des termes cis et trans utilis\u00E9s en g\u00E9n\u00E9tique pour analyser les effets combin\u00E9s de mutations. Deux mutations sont localis\u00E9es en cis si elles sont port\u00E9es sur la m\u00EAme mol\u00E9cule d'ADN (le m\u00EAme chromosome), elles sont localis\u00E9es en trans si elles sont sur deux copies diff\u00E9rentes de l'ADN (chacune sur un chromosome diff\u00E9rent). En combinant ces mutations deux \u00E0 deux, Benzer a mis en \u00E9vidence que les mutations affectant la m\u00EAme unit\u00E9 fonctionnelle (un m\u00EAme g\u00E8ne) ne donnaient lieu qu'\u00E0 des m\u00E9canismes de compl\u00E9mentation en cis, tandis que celles qui affectaient deux unit\u00E9s fonctionnelles distinctes pouvaient donner lieu \u00E0 une compl\u00E9mentation en trans. C'est ainsi qu'il a montr\u00E9 que les g\u00E8nes \u00E9taient lin\u00E9aires et correspondaient \u00E0 des portions continues de l'ADN.La d\u00E9finition originale de Benzer affirme qu'un cistron correspond donc \u00E0 \u00AB l'ensemble des sites de l'ADN qui peuvent donner lieu \u00E0 des \u00E9v\u00E9nements de compl\u00E9mentation en cis \u00BB. Le terme de cistron se retrouve dans la terminologie monocistronique et polycistronique utilis\u00E9e pour qualifier les ARN messagers. Un ARNm monocistronique ne code qu'une cha\u00EEne polypeptidique, c'est le cas des eucaryotes : la transcription se fait g\u00E8ne par g\u00E8ne ; un ARNm polycistronique en code plusieurs, principalement chez les procaryotes."@fr . . . . .