. . . . "164601612"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Les chansons en langue d'o\u00EFl sont une expression musicale chant\u00E9e en langue d'o\u00EFl. Moins c\u00E9l\u00E8bres peut-\u00EAtre que les interpr\u00E8tes en langue fran\u00E7aise, certains artistes continuent de s'exprimer dans leur langue r\u00E9gionale d'o\u00EFl. Il s'agit pour eux de participer \u00E0 la sauvegarde de leur langue du pays et, corr\u00E9lativement, de la culture qui lui est associ\u00E9e. Ainsi, de nombreux disques sont encore aujourd'hui enregistr\u00E9s en langue r\u00E9gionale d'o\u00EFl. Des r\u00E9citals originaux sont \u00E9galement propos\u00E9s dans les r\u00E9gions concern\u00E9es aupr\u00E8s de publics attach\u00E9s \u00E0 leurs racines. La Wallonie dialectale se situe au premier plan dans ce domaine. L'identit\u00E9 linguistique wallonne est revendiqu\u00E9e par de nombreux artistes professionnels et semi-professionnels qui peuvent s'appuyer sur un public favorable au d\u00E9veloppement de la langue. En effet, quelques centaines de milliers de Wallons pratiquent leur langue locale. Si le th\u00E9\u00E2tre en wallon conna\u00EEt un succ\u00E8s permanent, la chanson n'est donc pas en reste avec quelques grands noms : Julos Beaucarne, William Dunker, Compost Binde par exemple. Par ailleurs, contrairement aux autres terroirs d'o\u00EFl, on y organise des festivals et des remises de prix qui valorisent ses artistes. Bien s\u00FBr, chacun souhaiterait que la R\u00E9gion et les m\u00E9dias s'investissent beaucoup plus dans cette voie et assurent la promotion des artistes au-del\u00E0 des fronti\u00E8res. En Normandie, la situation est moins favorable. Le nombre de locuteurs ne d\u00E9passe plus gu\u00E8re les 25000 pratiquants r\u00E9guliers dans l'ensemble des 5 d\u00E9partements et des 2 bailliages. Le normand s'exprime encore dans le Cotentin avec une certaine d\u00E9termination. Une centaine de participants tr\u00E8s actifs au sein de quelques associations font vivre la langue, organisant veill\u00E9es et rencontres. L'association Mag\u00E8ne est la seule dans toute la Normandie \u00E0 produire des disques de chansons en normand. L\u2019\u0153uvre de chansons de son pr\u00E9sident, Marcel Dalarun, a \u00E9t\u00E9 \u00E9dit\u00E9e sous le titre de A men leisi (aux \u00C9ditions L'Harmattan) et est aujourd'hui distribu\u00E9e dans tous les pays francophones. Ses textes ont \u00E9t\u00E9 mis en musique par Daniel Bourdel\u00E8s et V\u00E9ronique P\u00E9zeril. De nombreux autres auteurs ont \u00E9galement \u00E9t\u00E9 mis en chansons sur les 12 CD de Mag\u00E8ne. L'association Mag\u00E8ne b\u00E9n\u00E9ficie du soutien de certaines radios, de la presse et de la t\u00E9l\u00E9vision r\u00E9gionales. En Picardie, le groupe contribue \u00E0 la valorisation du picard en proposant un r\u00E9pertoire \u00E0 la fois traditionnel et contemporain. En Champagne-Ardenne, Bernard Poplineau demeure un ardent d\u00E9fenseur de sa langue et propose des animations en champenois dans les \u00E9coles et au ch\u00E2teau de Sedan. Il est \u00E9galement l'auteur d'une m\u00E9thode Assimil de champenois. Dans le Morvan, anime des veill\u00E9es davantage ax\u00E9es sur le patrimoine culturel de la r\u00E9gion. Ses chansons en morvandiau sont le reflet d'une tradition qui se perd et que le Parc naturel r\u00E9gional du Morvan souhaite n\u00E9anmoins promouvoir. En Haute-Bretagne, Th\u00E9odore Botrel et surtout Adolphe Orain ont contribu\u00E9 \u00E0 la sauvegarde de la langue gall\u00E8se. Aujourd'hui, B\u00E8rtran \u00D4br\u00E9e propose un r\u00E9pertoire plus contemporain que traditionnel. Dans le Poitou, Genevi\u00E8ve Charlot \u00E9crit et chante en poitevin et propose, comme la plupart des artistes d'o\u00EFl, un r\u00E9cital bilingue."@fr . . . "Chanson en langue d'o\u00EFl"@fr . . . . . . . . . . "1242596"^^ . . . . . . . . . . . . . . "5309"^^ . . . . . . . . . . . . "Les chansons en langue d'o\u00EFl sont une expression musicale chant\u00E9e en langue d'o\u00EFl. Moins c\u00E9l\u00E8bres peut-\u00EAtre que les interpr\u00E8tes en langue fran\u00E7aise, certains artistes continuent de s'exprimer dans leur langue r\u00E9gionale d'o\u00EFl. Il s'agit pour eux de participer \u00E0 la sauvegarde de leur langue du pays et, corr\u00E9lativement, de la culture qui lui est associ\u00E9e. Ainsi, de nombreux disques sont encore aujourd'hui enregistr\u00E9s en langue r\u00E9gionale d'o\u00EFl. Des r\u00E9citals originaux sont \u00E9galement propos\u00E9s dans les r\u00E9gions concern\u00E9es aupr\u00E8s de publics attach\u00E9s \u00E0 leurs racines."@fr . . .