. "Bandes criminelles \u00E9mergentes"@fr . . . "180944749"^^ . . . . "5252836"^^ . . "3286"^^ . . . "Les bandes criminelles \u00E9mergentes, souvent appel\u00E9es Bacrim, sont les forces qui se constituent en Colombie \u00E0 partir de 2006, date de la d\u00E9mobilisation des Autod\u00E9fenses unies de Colombie (AUC). Selon les gouvernements d'\u00C1lvaro Uribe puis de Juan Manuel Santos, ces bandes ne peuvent pas \u00EAtre qualifi\u00E9es de paramilitaires car au contraire des AUC elles ne seraient pas de collusion avec les forces militaires. Ces bandes, qui regroupent d'anciens cadres des AUC et des nouvelles recrues, conservent toutefois selon certains experts de nombreux traits du paramilitarisme, en particulier une structure de commandement de type militaire et la capacit\u00E9 \u00E0 contr\u00F4ler certains territoires, sur une \u00E9chelle plus r\u00E9duite que les AUC. Ces groupes, parmi lesquels on peut citer les \u00C1guilas Negras (terme g\u00E9n\u00E9rique englobant plusieurs factions), l'ERPAC (Ej\u00E9rcito Revolucionario Popular Antisubversivo de Colombia), les Urabe\u00F1os (ou clan Usaga), ou encore les Rastrojos pour les principaux, auraient compt\u00E9 4 000 membres en 2008, et plus de 6 000 en 2010 . Ces groupes ne coop\u00E8rent pas n\u00E9cessairement entre eux et ont pu au contraire violemment s'affronter pour le contr\u00F4le du trafic de drogue. Ils observent \u00E9galement une approche dissemblable, voire contradictoire, sur certaines questions : alors que certains groupes assimil\u00E9s aux \u00C1guilas Negras sont impliqu\u00E9s dans des activit\u00E9s de prox\u00E9n\u00E9tisme et ont pour ce faire contraint des femmes et jeunes filles mineures \u00E0 la prostitution, parfois sous menaces de mort; d'autres, tels que l'ERPAC, ont au contraire tu\u00E9 des prostitu\u00E9es dans le cadre de leur projet d'\u00E9purer la soci\u00E9t\u00E9 de ses \u00E9l\u00E9ments \u00AB ind\u00E9sirables \u00BB. Ces groupes citent les FARC comme \u00AB objectif militaire \u00BB et s'en prennent r\u00E9guli\u00E8rement aux militants des droits de l'homme et syndicalistes qu'ils assimilent \u00E0 des soutiens civils de la gu\u00E9rilla. En 2010, ils seraient responsables de 47 % des homicides commis en Colombie et continueraient de disposer de connivences aupr\u00E8s d'une partie de la classe politique."@fr . . "Bandas y grupos emergentes en Colombia"@es . . . . . "Les bandes criminelles \u00E9mergentes, souvent appel\u00E9es Bacrim, sont les forces qui se constituent en Colombie \u00E0 partir de 2006, date de la d\u00E9mobilisation des Autod\u00E9fenses unies de Colombie (AUC). Selon les gouvernements d'\u00C1lvaro Uribe puis de Juan Manuel Santos, ces bandes ne peuvent pas \u00EAtre qualifi\u00E9es de paramilitaires car au contraire des AUC elles ne seraient pas de collusion avec les forces militaires. Ces bandes, qui regroupent d'anciens cadres des AUC et des nouvelles recrues, conservent toutefois selon certains experts de nombreux traits du paramilitarisme, en particulier une structure de commandement de type militaire et la capacit\u00E9 \u00E0 contr\u00F4ler certains territoires, sur une \u00E9chelle plus r\u00E9duite que les AUC. Ces groupes, parmi lesquels on peut citer les \u00C1guilas Negras (terme g\u00E9n\u00E9rique"@fr . . . . . . .