. . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Les B\u00E9rabich (variante : Brabiche) d\u00E9signe une population d'origine arabe, concentr\u00E9e au nord de Tombouctou, qui serait arriv\u00E9e \u00E0 la fin du IXe si\u00E8cle et aurait r\u00E9ussi \u00E0 contr\u00F4ler rapidement les routes commerciales de Tombouctou vers le nord, D\u2019apr\u00E8s leurs traditions, les B\u00E9rabich se rattachent, comme la grande tribu des Rehamna du Houz de Merrakech, \u00E0 un anc\u00EAtre Rahmoun, fils de Rizg, fils d'Oude\u00EF, fils de Hassan.[r\u00E9f. n\u00E9cessaire] Vous pouvez am\u00E9liorer la v\u00E9rifiabilit\u00E9 en associant ces informations \u00E0 des r\u00E9f\u00E9rences \u00E0 l'aide d'appels de notes. Un voyageur au XIX\u00E8 si\u00E8cle"@fr . "179927263"^^ . "4294565"^^ . . . . . . . . . . . "Les B\u00E9rabich (variante : Brabiche) d\u00E9signe une population d'origine arabe, concentr\u00E9e au nord de Tombouctou, qui serait arriv\u00E9e \u00E0 la fin du IXe si\u00E8cle et aurait r\u00E9ussi \u00E0 contr\u00F4ler rapidement les routes commerciales de Tombouctou vers le nord, D\u2019apr\u00E8s leurs traditions, les B\u00E9rabich se rattachent, comme la grande tribu des Rehamna du Houz de Merrakech, \u00E0 un anc\u00EAtre Rahmoun, fils de Rizg, fils d'Oude\u00EF, fils de Hassan.[r\u00E9f. n\u00E9cessaire] On sait, en effet, qu'au cours du XVe si\u00E8cle les Hassanes conduites par les fils de Hassan, font irruption dans l'extr\u00EAme sud marocain et de l\u00E0 vont sans arr\u00EAt progresser dans le Sahara occidental, et arriver un jour \u00E0 la lisi\u00E8re du Soudan, c'est-\u00E0-dire des pays noirs, de Saint-Louis \u00E0 Tombouctou. Cette invasion des fils de Rahmoun se produisit \u00E0 la fois en Mauritanie et vers le Niger. En Mauritanie, c'est sous le nom de Rehamin qu'ils se m\u00EAlent \u00E0 l'histoire locale.Vers le Niger c'est, dit la tradition des B\u00E9rabich, sous le nom d'Oulad Abd Er-Rahman, ou Oulad Rahmoun. Elle ajoute \u00AB Il y eut deux migrations successives. \u00BBLa plus ancienne de ces migrations, sur laquelle il n'y a presque plus de renseignements, amena les premi\u00E8res fractions en bordure du Niger, de Goundam \u00E0 Gao, en territoire saharien. Les Berabiches \u00E9taient essentiellement des clans nomades parcourant de grands espaces d\u00E9sertiques et politiquement peu organis\u00E9s. \u00C0 partir du VIIIe si\u00E8cle, ils sont plus concentr\u00E9s dans l'actuel Nord du Mali. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient \u00EAtre mieux reli\u00E9es aux sources mentionn\u00E9es dans les sections \u00AB Bibliographie \u00BB, \u00AB Sources \u00BB ou \u00AB Liens externes \u00BB (mars 2013). Vous pouvez am\u00E9liorer la v\u00E9rifiabilit\u00E9 en associant ces informations \u00E0 des r\u00E9f\u00E9rences \u00E0 l'aide d'appels de notes. On sait, en effet, qu'au cours du XVe si\u00E8cle[Qui ?] les Hassanes conduites par les fils de Hassan, font irruption dans l'extr\u00EAme Sud marocain et de l\u00E0 vont sans arr\u00EAt progresser dans le Sahara occidental, et arriver un jour \u00E0 la lisi\u00E8re du Soudan, c'est-\u00E0-dire des pays noirs, de Saint-Louis \u00E0 Tombouctou. Cette section n\u2019est pas r\u00E9dig\u00E9e dans un style encyclop\u00E9dique. Am\u00E9liorez sa r\u00E9daction ! Cette invasion des fils de Rahmoun se produisait \u00E0 la fois en Mauritanie et vers le Niger en Mauritanie, c'est sous le nom de Rehamin qu'ils se m\u00EAlent \u00E0 l'histoire locale. Vers le Niger, c'est, dit la tradition des B\u00E9rabich, sous le nom d'Oulad Abd Er-Rahman, ou Oulad Rahmoun. Les premi\u00E8res bandes arabes, celles des Oulad Hamma ben Hassan, avaient entrepris cette t\u00E2che de conqu\u00EAte des pays du centre saharien. On sait, d'apr\u00E8s l'universelle et constante tradition historique maure,[Laquelle ?] que Hassan, prototype du conqu\u00E9rant arabe de l'extr\u00EAme-Sud marocain, eut trois fils Delim, Oude\u00EF et Hamma (quinzi\u00E8me si\u00E8cle). \u00C0 Delim, \u00E0 ses fils et serviteurs, \u00E0 leur descendance\u00E9churent le rivage de l'Atlantique, le R\u00EDo de Oro d'aujourd'hui, o\u00F9 nomadisent toujours les Oulad Delim. \u00C0 Oude\u00EF, et \u00E0 tous les siens, la Mauritanie et le Sahel soudanais o\u00F9 fleurirent les \u00AB Vodei populi )>de la carte de Giulio Sanuto et o\u00F9 nomadisent toujours les nombreuses tribus hassanes, qui constituent sa post\u00E9rit\u00E9. \u00C0 Hamma, le centre saharien, de l'Iguidi au Niger. Hamma, fils de Hassan, eut cinq nls Chebel, Omran, Sa\u00EFd, Rennam et Akerma. Chebel, l'anc\u00EAtre \u00E9ponyme d'une tribu aujourd'hui dispers\u00E9e du Niger au Touat, les Beni Chebel, occupait l'Adrar. Les Oulad Re\u00EFlan, qui y sont toujours, sont un d\u00E9bris des Beni Chebel. Battues par leurs cousins les Oulad Rizg, fils d'Oude\u00EF, ayant perdu leurs palmiers, leurs biens et quatre-cents des leurs, \u00AB dont le fils de Houa qu'il a \u00E9t\u00E9 impossible d'identifier, la plupart des fractions Beni Chebel durent \u00E9vacuer l'Adrar, suivis des campements de leurs cousins, fils d'Omran, de Sa\u00EFd, de Rennam et d'Akerma. Sous la conduite de Berbech, ils s'install\u00E8rent dans l'Azawad, vers la fin du quinzi\u00E8me si\u00E8cle et dans le courant du seizi\u00E8me si\u00E8cle, et furent les premiers agents de l'arabisation des Imoqcharen. C'est \u00E0 ces B\u00E9rabich-I\u00E0, ou gens de Berbech, que font allusion les Tarikh soudanais. Aujourd'hui dans chaque fraction Oulad Omran, Oulad Sa\u00EFd et Oulad Rennam, le souvenir historique de ces origines s'est bien conserv\u00E9. Ils disent \u00AB Nous sommes les descendants d'Omran, fils de Hamma ; de Sa\u00EFd, fils de Hamma; de Rennam, fils d\u00E9 Hamma. Nos fr\u00E8res les Beni Chebel se sont fondus un peu partout, chez nous et ailleurs. Nos fr\u00E8res les Akerma se sont fondus dans les Oulad Rennam. Mais ils n'en savent pas plus, et ils ne peuvent m\u00EAme pas situer l'ant\u00E9riorit\u00E9 de l'invasion de leurs p\u00E8res sur celle des Oulad Abd Er-Rahman, qui eux furent des Outad Rizg Les premi\u00E8res bandes arabes, celles des Oulad Hamma ben Hassan, avaient entrepris cette t\u00E2che de conqu\u00EAte des pays du centre saharien. On sait, d'apr\u00E8s l'universelle et constante tradition historique maure, que Hassan, prototype du conqu\u00E9rant arabe de l'extr\u00EAme-Sud marocain, eut trois fils Delim, Oude\u00EF et Hamma (quinzi\u00E8me si\u00E8cle). \u00C0 Delim, \u00E0 ses fils et serviteurs, \u00E0 leur descendance \u00E9churent le rivage de l'Atlantique, le Rio de Ouro d'aujourd'hui, o\u00F9 nomadisent toujours les Oulad Delim. \u00C0 Oude\u00EF, et \u00E0 tous les siens, la Mauritanie et le Sahel soudanais o\u00F9 fleurirent les \u00AB Vodei populi )>de la carte de Giulio Sanuto et o\u00F9 nomadisent toujours les nombreuses tribus hassanes, qui constituent sa post\u00E9rit\u00E9. \u00C0 Hamma, le centre saharien, de l'Iguidi au Niger. Hamma, fils de Hassan, eut cinq nls Chebel, Omran, Sa\u00EFd, Rennam et Akerma Chebel, l'anc\u00EAtre \u00E9ponyme d'une tribu aujourd'hui dispers\u00E9e du Niger au Touat, les Beni Chebel, occupait l'Adrar. Les Oulad Re\u00EFlan, qui y sont toujours, sont un d\u00E9bris des Beni Chebel. Battues par leurs cousins les Oulad Pizg, fils d'Oude\u00EF, ayant perdu leurs palmiers, leurs biens et quatre-cents des leurs, \u00AB dont le fils de Houa qu'il a \u00E9t\u00E9 impossible d'identifier, la plupart des fractions Beni Chebel durent \u00E9vacuer l'Adrar, suivis des campements de leurs cousins, fils d'Omran, de Sa\u00EFd, de Rennam et d'Akerma. Sous la conduite de Berbech; surnom d'on ne sait lequel des fils de Hamma, ils s'install\u00E8rent dans l'Azaouad, vers la fin du quinzi\u00E8me si\u00E8cle et dans le courant du seizi\u00E8me si\u00E8cle, et furent les premiers agents de l'arabisation des Imoqcharen. C'est \u00E0 ces Berabich-I\u00E0, ou gens de Berbech, que font allusion les Tarikh soudanais. Aujourd'hui dans chaque fraction Oulad Omran, Oulad Sa\u00EFd et Oulad Rennam, le souvenir historique de ces origines s'est bien conserv\u00E9. Ils disent \u00AB Nous sommes les descendants d'Omran, fils de Hamma; de Sa\u00EFd, fils de Hamma; de Rennam, fils d\u00E9 Hamma. Nos fr\u00E8res les Beni Chebel se sont fondus un peu partout, chez nous et ailleurs. Nos fr\u00E8res les Akerma se sont fondus dans les Oulad Rennam. Mais ils n'en savent pas plus, et ils ne peuvent m\u00EAme pas situer l'ant\u00E9riorit\u00E9 de l'invasion de leurs p\u00E8res sur celle des Oulad Abd Er-Rahman, qui eux furent des Outad Rizg. Nous avons d'autre part, par Marmol, quelques renseignements sur les \u00AB Ulad Burbus comme il les appelle, et ils confirment ce que nous savons d\u00E9j\u00E0. D'Utad.Hassensortentseptlign\u00E9es, Dule\u00EFm, Burbus, Vodei(Oude\u00EF), Arraham\u00E9na, Amar. Abimansoret Aby Abeyd Ali. Ceux d'Uled Burbus vivent aussi dans les d\u00E9serts de Libye, vers le Sous \u00E9loign\u00E9 qui est \u00E0 l'extr\u00E9mit\u00E9 du royaume de Maroc. La deuxi\u00E8me migration, plus r\u00E9cente, remonte un peu avant i65o[Quand ?]. Voici, d'apr\u00E8s le Tarikh des Berabich, dans quelles conditions elle se produisit. 11y avait trente \u00E0 quarante ans que la premi\u00E8re migration avait eu lieu, et c'\u00E9tait \u00E0 la fin du r\u00E8gne de Moulay Ahmed le Dzehebi (par cons\u00E9quent vers t6o3[Quand ?], quand un saint homme des Rehamna, Abou Makhlouf, vint chercher fortune dans le pays, o\u00F9 ses compatriotes r\u00E9ussissaient si bien depuis une g\u00E9n\u00E9ration. II s'installa \u00E0 Araouan, aupr\u00E8s du Cheikh Sidi Ahmed ag Ada, dit \u00AB Leggada \u00BB, l'anc\u00EAtre des gens d'Araouan d'aujourd'hui, et se fit conna\u00EEtre par ses vertus islamiques et par ses talents commerciaux. Plusieurs de ses parents vinrent le voir et s'adonn\u00E8rent aussi au n\u00E9goce. Bref, un beau jour, quatre campements rehamna, group\u00E9s sous le nom d'Oulad Aamer, s'\u00E9branl\u00E8rent \u00E0 leur tour du Maghreb, et vinrent s'\u00E9tablir dans l\u2019Iguidi. \u00AB C'\u00E9taient les Oulad Sliman, les[Qui ?], Oulad Ahmed, les Delouat qui sont certainement Oulad Aamer, les Oulad Yich, qui le sont sans doute aussi, mais moins s\u00FBrement, \u00E0 moins qu'ils ne soient Oulad Hamma ben Hass\u00E2n. Sliman, le kebir du premier campement et le chef de la migration, \u00E9tait le fils a\u00EEn\u00E9 m\u00EAme d'Abou Makhlouf. Le noyau arabe de la tribu berabich \u00E9tait d\u00E8s lors constitu\u00E9. allait cro\u00EEtre par ses propres moyens et par t'agr\u00E9gat de nombreuses tentes et individualit\u00E9s \u00E9trang\u00E8res[incompr\u00E9hensible]. Les nouveaux arrivants \u00E9tablirent un courant commercial important, de sel vraisemblablement, entre l'lguidi et l'Azaouad. Cette situation dura un certain temps, et Sliman, le chef d'un des campements, contracta mariage avec une femme des Oulad Sa\u00EFd, campement des premiers Oulad Abd Er.Rahman. Elle lui donna un fils, At-Hadj Mohammed. Au cours d'un de ses s\u00E9jours dans l'Azaouad, et alors que ses contribules \u00E9taient repartis pour leurs affaires dans l'Iguidi, Yich, fils d'AI-Atchan, chef d'un autre campement, fut saisi par les Oulad Abd Er-Rahman et se vit raser sa barbe. La l\u00E9gende en donne les causes suivantes : les Oulad Abd er-Rahman pr\u00E9tendaient que tous les chameaux de robe grise leur appartenaient. Le troupeau d'Yich \u00E9tait au p\u00E2turage, quand une bande d'Oulad Abd er-Rahman, passant, vit un chameau \u00E0 robe grise et l'emmena. Yich, pr\u00E9venu par le berger, accourut aussit\u00F4t, et voulut reprendre sa b\u00EAte. On affecta de le consid\u00E9rer comme un vieux fou, et par d\u00E9rision on lui rasa la barbe. Yich ne voulant pas distraire les siens de leurs op\u00E9rations commerciales, remonta son litham et ne dit rien jusqu'\u00E0 leur retour. \u00C0 ce moment, ses enfants apprirent par une indiscr\u00E9tion de la femme de l'un d'eux qui, se querellant avec son mari, lui jeta \u00E0 la face l'injure faite au vieil Yich. L'enfant courut \u00E0 son p\u00E8re et voulut se tuer, mais le p\u00E8re l'en dissuada, et lui dit \u00AB Tu ne peux rien, seul, contre les Oulad AbdEr-Rahman, mais Anis ben A\u00EFssa peut sauver la situation. \u00BB L'enfant vint trouver aussit\u00F4t Anis et saisit le piquet de sa tente. Un voyageur au XIX\u00E8 si\u00E8cle En 1860, le voyage du rabbin marocain Aby Serour et de son fr\u00E8re est arr\u00EAt\u00E9 \u00E0 Araouane par le cheikh des Berabish, Sidi Ahmed Abya Ould-el-Rahal, qui jure de mettre \u00E0 mort ces Juifs. Aby Serour dut promettre se faire musulman et lui donna la moiti\u00E9 de tout ce qu'il poss\u00E9dait pour avoir la vie sauve jusqu'\u00E0 leur pr\u00E9sentation devant les Tholbas o\u00F9 sa ma\u00EEtrise du texte coranique lui permit de sortir de l'orni\u00E8re en disant vouloir rester juif et vouloir \u00E9galement payer la djiz\u00EEa impos\u00E9e par la Charia aux Gens du Livre, qui s'\u00E9leva alors \u00E0 \u00AB 5 Mizen d'or par oreille \u00BB, soit 250 Francs de l'\u00E9poque pour les deux voyageurs. Il put et dut rester avec son fr\u00E8re \u00E0 Araouane pendant un an, le temps de trouver le moyen d'aller jusqu'\u00E0 Tombouctou sans se faire tuer."@fr . . . . . . . . . . . . . . "13479"^^ . . . . . . . . . . . . . . "B\u00E9rabich"@fr . . . .