. "Avouerie"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "Advocatus"@en . "\u0410\u0434\u0432\u043E\u043A\u0430\u0442\u0443\u0440\u0430"@uk . . . . . . . "3878"^^ . . . . . . . . . . . . "L'avouerie est la charge de l'avou\u00E9 (du latin advocatus [ecclesiae], d\u00E9signant un protecteur). Dans le droit f\u00E9odal, l'avou\u00E9 est la personne charg\u00E9e de la protection et de la repr\u00E9sentation juridique d'une institution eccl\u00E9siastique, pour les affaires s\u00E9culi\u00E8res de la vie quotidienne. C'\u00E9tait en g\u00E9n\u00E9ral un seigneur qui met ses forces au service d'une institution eccl\u00E9siastique, g\u00E9n\u00E9ralement une abbaye, en \u00E9change d'une r\u00E9mun\u00E9ration per\u00E7ue sous forme d'imp\u00F4t ou d'une partie des amendes. L'avou\u00E9 dirige notamment les vassaux de l'institution. Son r\u00F4le est similaire \u00E0 celui du vidame. Un m\u00EAme seigneur peut assurer la d\u00E9fense des biens de plusieurs \u00E9tablissements religieux diff\u00E9rents."@fr . . . . . . . "177141092"^^ . "\u0410\u0434\u0432\u043E\u043A\u0430\u0442\u0443\u0440\u0430"@ru . . . . . . "4252961"^^ . . . . . . . . . . . "L'avouerie est la charge de l'avou\u00E9 (du latin advocatus [ecclesiae], d\u00E9signant un protecteur). Dans le droit f\u00E9odal, l'avou\u00E9 est la personne charg\u00E9e de la protection et de la repr\u00E9sentation juridique d'une institution eccl\u00E9siastique, pour les affaires s\u00E9culi\u00E8res de la vie quotidienne. C'\u00E9tait en g\u00E9n\u00E9ral un seigneur qui met ses forces au service d'une institution eccl\u00E9siastique, g\u00E9n\u00E9ralement une abbaye, en \u00E9change d'une r\u00E9mun\u00E9ration per\u00E7ue sous forme d'imp\u00F4t ou d'une partie des amendes. L'avou\u00E9 dirige notamment les vassaux de l'institution. Son r\u00F4le est similaire \u00E0 celui du vidame. Un m\u00EAme seigneur peut assurer la d\u00E9fense des biens de plusieurs \u00E9tablissements religieux diff\u00E9rents. L'avouerie est institu\u00E9e \u00E0 l'\u00E9poque carolingienne, quand les grands domaines eccl\u00E9siastiques se sont form\u00E9s. Les gens d'\u00C9glise, ne pouvant ni porter les armes, ni rendre la justice civile, sont oblig\u00E9s de sous-traiter la d\u00E9fense de leurs biens \u00E0 des hommes d'armes. Par la suite, l'avouerie devient une charge qui se transmet et se n\u00E9gocie comme un fief h\u00E9r\u00E9ditaire et a souvent fait l'objet de querelles et proc\u00E8s entre l'autorit\u00E9 religieuse s'estimant spoli\u00E9e et le seigneur qui consid\u00E8re ce droit comme lui \u00E9tant acquis d\u00E9finitivement."@fr . . . . . . . .