. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Auguste Gouirand, n\u00E9 le 17 juin 1902 \u00E0 Nice 9, rue Saint-Philippe, et mort le 1er septembre 1944, est un \u00E9picier et un r\u00E9sistant fran\u00E7ais membre des FTPF-FFI. Il est le fils de Louis Gouirand, boucher, n\u00E9 \u00E0 P\u00E9rigueux (Dordogne) et de Dominique Ellena, couturi\u00E8re et originaire de Nice. Lorsqu'il na\u00EEt, son p\u00E8re est \u00E2g\u00E9 de 25 ans et sa m\u00E8re de 19 ans. Ils ne sont pas mari\u00E9s mais son p\u00E8re le reconna\u00EEt \u00E0 sa naissance. Ses parents se marient finalement \u00E0 Nice le 30 mai 1909. Ils reconnaissent du m\u00EAme coup et l\u00E9gitiment Auguste Gouirand. Il se marie le 9 d\u00E9cembre 1922 \u00E0 Reims (Marne) avec Jos\u00E9phine Marie Cornero. Revenu \u00E0 Nice, il est domicili\u00E9 50 avenue Montplaisir. C'est un commer\u00E7ant connu du quartier de Riquier o\u00F9 il tient un magasin de comestibles dans le chemin de Roquebilli\u00E8re. L'insurrection de Nice est d\u00E9clench\u00E9e le lundi 28 ao\u00FBt 1944. Avec d'autres FFI, Auguste Gouirand prend le contr\u00F4le du passage \u00E0 niveau (actuel carrefour du 28-Ao\u00FBt) \u00E0 l'aube. \u00C0 partir de 8h30 et jusque 10h30, une fusillade \u00E9clate avec des troupes allemandes qui remontent le boulevard Gambetta pour reprendre le contr\u00F4le du passage \u00E0 niveau. Auguste Gouirand et Lucien Chervin sont retranch\u00E9s derri\u00E8re le kiosque \u00E0 journaux situ\u00E9 \u00E0 quelques dizaines de m\u00E8tres du passage \u00E0 niveau. Ils sont tous les deux gri\u00E8vement bless\u00E9s d'une balle re\u00E7ue en pleine t\u00EAte. Ils sont \u00E9vacu\u00E9s vers la clinique rue Mant\u00E9ga. Auguste Gouirand y d\u00E9c\u00E8de le 1er septembre 1944 vers seize heures. Le journal Combat du 8 septembre 1944 rend hommage \u00E0 Auguste GOUIRAND sous la rubrique, \u00AB A nos Morts Glorieux \u00BB, en ces termes : Ce lundi matin, au passage \u00E0 niveau, il est un des premiers \u00E0 \u00EAtre dans la rue. La bagarre commence \u00E0 7 heures. Il est l\u00E0, derri\u00E8re le kiosque \u00E0 journaux en embuscade, il met en joue les hommes d\u2019un convoi boche, la rafale part, il a fait mouche. Il recharge son arme\u2026 L\u2019ennemi a d\u00E9j\u00E0 r\u00E9pliqu\u00E9, et il re\u00E7oit une balle dans la t\u00EAte qui lui traverse le cervelet et meurt sur le coup. Le journaliste termine en pr\u00E9cisant que sa reconnaissance \u00E9mue va \u00E0 sa veuve et son fils, et qu\u2019il pleure ce camarade, fier de ses id\u00E9es, mort le jour de sa f\u00EAte. Son acte de d\u00E9c\u00E8s est dress\u00E9 le 2 septembre 1944 \u00E0 l'\u00E9tat-civil de Nice sur la d\u00E9claration de son fr\u00E8re. Le nom d'Auguste Gouirand se trouve grav\u00E9 sur une plaque comm\u00E9morative au d\u00E9but du boulevard de Cessole. Il se trouve \u00E9galement sur le monument comm\u00E9moratif \u00E9rig\u00E9 en m\u00E9moire des r\u00E9sistants du 4e canton de Nice situ\u00E9 dans le jardin Alsace-Lorraine \u00E0 Nice ainsi que sur le monument comm\u00E9moratif de la Lib\u00E9ration de Nice situ\u00E9 \u00E0 l'angle du boulevard Joseph-Garnier et du carrefour du 28-Ao\u00FBt. Mort pour la France, suivant la lettre du 6 mars 1945, du Secr\u00E9tariat G\u00E9n\u00E9ral aux Anciens Combattants."@fr . "Auguste Gouirand"@fr . "178109868"^^ . . . . . . . "Auguste Gouirand, n\u00E9 le 17 juin 1902 \u00E0 Nice 9, rue Saint-Philippe, et mort le 1er septembre 1944, est un \u00E9picier et un r\u00E9sistant fran\u00E7ais membre des FTPF-FFI. Il est le fils de Louis Gouirand, boucher, n\u00E9 \u00E0 P\u00E9rigueux (Dordogne) et de Dominique Ellena, couturi\u00E8re et originaire de Nice. Lorsqu'il na\u00EEt, son p\u00E8re est \u00E2g\u00E9 de 25 ans et sa m\u00E8re de 19 ans. Ils ne sont pas mari\u00E9s mais son p\u00E8re le reconna\u00EEt \u00E0 sa naissance. Ses parents se marient finalement \u00E0 Nice le 30 mai 1909. Ils reconnaissent du m\u00EAme coup et l\u00E9gitiment Auguste Gouirand."@fr . . . . . . . . . "4144"^^ . . . . . . . "1886994"^^ . . . . . . . . . . .