. "Ex\u00E9rcito industrial de reserva"@pt . . . . . . . . . "Reserve army of labour"@en . . . . . "\u4EA7\u4E1A\u540E\u5907\u519B"@zh . . . . . . "Arm\u00E9e de r\u00E9serve de travailleurs"@fr . . . "\u76F8\u5BFE\u7684\u904E\u5270\u4EBA\u53E3"@ja . . . . . . . . . . . . . "1513133"^^ . . . . . . . . . . . . "186040206"^^ . . . . . "Industrielle Reservearmee"@de . . . . "Ej\u00E9rcito industrial de reserva"@es . . . "L'arm\u00E9e de r\u00E9serve de travailleurs est un concept d'\u00E9conomie politique \u00E9tudi\u00E9 par Karl Marx. Il est d\u00E9velopp\u00E9 dans le chapitre 25 de son livre Le Capital. Ce concept entretient des rapports avec le ph\u00E9nom\u00E8ne du ch\u00F4mage dans les soci\u00E9t\u00E9s capitalistes. Des expressions synonymiques comme \u00AB arm\u00E9e de r\u00E9serve industrielle \u00BB ou \u00AB surplus relatif de population \u00BB sont utilisables pour d\u00E9signer l'arm\u00E9e de r\u00E9serve de travailleurs."@fr . . . . "15972"^^ . . . . . . "L'arm\u00E9e de r\u00E9serve de travailleurs est un concept d'\u00E9conomie politique \u00E9tudi\u00E9 par Karl Marx. Il est d\u00E9velopp\u00E9 dans le chapitre 25 de son livre Le Capital. Ce concept entretient des rapports avec le ph\u00E9nom\u00E8ne du ch\u00F4mage dans les soci\u00E9t\u00E9s capitalistes. Des expressions synonymiques comme \u00AB arm\u00E9e de r\u00E9serve industrielle \u00BB ou \u00AB surplus relatif de population \u00BB sont utilisables pour d\u00E9signer l'arm\u00E9e de r\u00E9serve de travailleurs. Le terme \u00AB ch\u00F4meurs \u00BB suppose un filtre id\u00E9ologique particulier. Il couvre un champ s\u00E9mantique diff\u00E9rent. Avant l'\u00E8re capitaliste le ch\u00F4mage structurel \u00E0 grande \u00E9chelle a rarement exist\u00E9, sauf dans le cas de grands d\u00E9sastres naturels ou de guerres importantes. Le mot \u00AB emploi \u00BB est donc id\u00E9ologiquement un produit de l'\u00E8re capitaliste. En outre le nom \u00AB ch\u00F4meurs \u00BB d\u00E9signe ceux qui cherchent un emploi alors que le \u00AB surplus relatif de population \u00BB inclut aussi ceux qui sont dans l'incapacit\u00E9 de travailler. L'usage du mot \u00AB arm\u00E9e \u00BB compare le travailleur \u00E0 un conscrit, enr\u00E9giment\u00E9 sur le lieu de travail par une hi\u00E9rarchie, sous le commandement ou l'autorit\u00E9 des d\u00E9tenteurs du capital. Il laisse \u00E9galement entendre que la bourgeoisie parvient \u00E0 diviser le prol\u00E9tariat, donc \u00E0 briser la lutte des classes, par l'instrumentalisation du sous-prol\u00E9tariat transform\u00E9, sans en avoir conscience, en soldat de l'ordre \u00E9tabli. Un niveau permanent de ch\u00F4mage pr\u00E9suppose une population active, qui est dans une large mesure tributaire d'une r\u00E9mun\u00E9ration ou d'un salaire pour vivre, sans avoir d'autres moyens de subsistance. Il suppose aussi le droit des entreprises d'embaucher et de cong\u00E9dier les employ\u00E9s en fonction des conditions commerciales ou \u00E9conomiques. Marx soutient qu'il n'y a pas de loi s\u00E9rieuse et p\u00E9renne concernant la population poss\u00E9dante. Chaque mode de production a ses propres lois d\u00E9mographiques. S'il y avait surpopulation dans la soci\u00E9t\u00E9 capitaliste, ce serait une surpopulation selon les crit\u00E8res de l'accumulation du capital. Par cons\u00E9quent, la d\u00E9mographie ne peut se contenter de classer les gens de diverses fa\u00E7ons. Il lui faut aussi \u00E9tudier les rapports sociaux et les rapports de production. S'il y a suffisamment de ressources sur la plan\u00E8te pour fournir \u00E0 tous un niveau de vie d\u00E9cente, l'argument selon lequel il y a \u00AB trop de gens \u00BB ne tient pas[\u00E9vasif]."@fr . . . . . . . .