. . . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Le Breton"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Fran\u00E7ois Le Breton, n\u00E9 le 2 septembre 1708 \u00E0 Paris o\u00F9 il est mort le 5 octobre 1779, est un \u00E9diteur fran\u00E7ais \u00E0 l\u2019origine de l\u2019Encyclop\u00E9die ou Dictionnaire raisonn\u00E9 des sciences, des arts et des m\u00E9tiers de Diderot et D\u2019Alembert. Le Breton \u00E9tait fils d\u2019un conseiller en l\u2019\u00E9lection de Paris et petit-fils par sa m\u00E8re de Laurent d\u2019Houry, fondateur de l\u2019Almanach royal. Il devint juge consul, syndic de sa corporation et premier imprimeur du roi. Le succ\u00E8s de la Cyclopaedia anglaise de Chambers avait donn\u00E9 l\u2019id\u00E9e aux libraires associ\u00E9s de Paris de la faire traduire en fran\u00E7ais; l\u2019abb\u00E9 de Gua s\u2019\u00E9tait charg\u00E9 d\u2019y faire les corrections et additions n\u00E9cessaires, mais celui-ci ne s\u2019occupant pas de ce travail avec assez de suite, les libraires propos\u00E8rent \u00E0 Diderot et \u00E0 D\u2019Alembert, qui \u00E9taient unis de la plus \u00E9troite amiti\u00E9 depuis plusieurs ann\u00E9es, de rassembler les mat\u00E9riaux de cet ouvrage, de les ranger dans l\u2019ordre qui leur conviendrait, de retrancher ce qui leur para\u00EEtrait erron\u00E9, et d\u2019ajouter ce qui leur semblerait utile, pour compl\u00E9ter l\u2019histoire des sciences et des arts. Les deux amis y consentirent, et trac\u00E8rent le plan d\u2019un ouvrage qui, tout en conservant ce qu\u2019il y avait de bon dans celui de Chambers, devait \u00EAtre en m\u00EAme temps un dictionnaire raisonn\u00E9 des sciences, des arts et m\u00E9tiers, un vocabulaire universel de la langue, objet qui n\u2019a pu \u00EAtre rempli qu\u2019en partie. D\u2019Alembert fit le Discours pr\u00E9liminaire, Diderot le prospectus, le tableau des connaissances humaines et l\u2019explication de cette table. Le Breton donna l\u2019article \u00AB encre noire \u00E0 l\u2019usage de l\u2019Imprimerie \u00BB. L\u2019Encyclop\u00E9die fut commenc\u00E9e en 1751, sept volumes avaient paru lorsque l\u2019impression fut arr\u00EAt\u00E9e, par un arr\u00EAt du conseil en 1759. D\u2019Alembert se retira, et tout le poids de l\u2019ouvrage retomba sur Diderot. Tout ce que celui-ci put obtenir de son coll\u00E8gue apr\u00E8s une ann\u00E9e de peine, ce fut que D\u2019Alembert ach\u00E8verait la partie math\u00E9matique. Voltaire engageait les deux philosophes \u00E0 aller terminer leur \u0153uvre \u00E0 l\u2019\u00E9tranger ; Diderot r\u00E9pondit que les manuscrits appartenaient aux libraires. Enfin, Le Breton obtint de pouvoir continuer l\u2019impression d\u2019une mani\u00E8re clandestine en mettant la rubrique de Neuch\u00E2tel sur les volumes. On fit de nouvelles conditions \u00E0 Diderot, qui compare son nouveau trait\u00E9 avec les libraires \u00E0 celui du diable et du paysan de La Fontaine : \u00AB Les feuilles sont pour moi, \u00E9crit-il \u00E0 Voltaire, les grains pour eux, mais au moins ces feuilles me seront assur\u00E9es : voil\u00E0 ce que j\u2019ai gagn\u00E9 \u00E0 la d\u00E9sertion de mon coll\u00E8gue. \u00BB Le Breton, effray\u00E9, revoyait les \u00E9preuves de l\u2019Encyclop\u00E9die marqu\u00E9es N ou Nb par son contremaitre Brull\u00E9 avant de les mettre sous presse, supprimait et adoucissait tout ce qui lui paraissait trop fort. Diderot fut quelque temps sans s\u2019en apercevoir ; mais lorsqu\u2019il le sut il \u00E9crivit \u00E0 Le Breton une lettre s\u00E9v\u00E8re o\u00F9 il disait : \u00AB Vous avez oubli\u00E9 que ce n\u2019est pas aux choses courantes et communes que vous devez vos premiers succ\u00E8s ; qu\u2019il n\u2019y a peut-\u00EAtre pas un homme dans la soci\u00E9t\u00E9 qui se soit donn\u00E9 la peine de lire dans l\u2019Encyclop\u00E9die un mot de g\u00E9ographie, de math\u00E9matiques ou d\u2019arts, et que ce que l\u2019on y recherche c\u2019est la philosophie ferme et hardie de quelques-uns de vos travailleurs. \u00BB Contrairement \u00E0 une opinion g\u00E9n\u00E9ralement admise, Andr\u00E9-Fran\u00E7ois Le Breton n'\u00E9tait pas v\u00E9n\u00E9rable d\u2019une des premi\u00E8res loges fran\u00E7aises. Le de Daniel Ligou apporte des \u00E9l\u00E9ments probatoires suffisants attestant qu'il s'agit d'un homonyme, qui \u00E9tait joaillier."@fr . . . "\u0623\u0646\u062F\u0631\u064A\u0647 \u0644\u064A \u0628\u0631\u064A\u062A\u0648\u0646"@ar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Le Breton"@it . . . . . . "5516"^^ . . . . . . "424405"^^ . . . . . . "184471230"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Fran\u00E7ois Le Breton, n\u00E9 le 2 septembre 1708 \u00E0 Paris o\u00F9 il est mort le 5 octobre 1779, est un \u00E9diteur fran\u00E7ais \u00E0 l\u2019origine de l\u2019Encyclop\u00E9die ou Dictionnaire raisonn\u00E9 des sciences, des arts et des m\u00E9tiers de Diderot et D\u2019Alembert. Le Breton \u00E9tait fils d\u2019un conseiller en l\u2019\u00E9lection de Paris et petit-fils par sa m\u00E8re de Laurent d\u2019Houry, fondateur de l\u2019Almanach royal. Il devint juge consul, syndic de sa corporation et premier imprimeur du roi."@fr . . . . . . . . . . . . .