. . "Altus Finance"@fr . . . . . . . . . . . . "Altus Finance \u00E9tait une filiale du Cr\u00E9dit lyonnais dirig\u00E9e par Jean-Fran\u00E7ois H\u00E9nin. Initialement filiale de Thomson-CSF (branche d\u00E9fense de Thomson) sous le nom de Thomson CSF Finances, elle a \u00E9t\u00E9 acquise en f\u00E9vrier 1990 par le Cr\u00E9dit lyonnais. Son pr\u00E9sident, Jean-Fran\u00E7ois H\u00E9nin \u00E9tait alors aur\u00E9ol\u00E9 du succ\u00E8s de sa fructueuse gestion de 1983 \u00E0 1989 au sein du groupe d'armement. L'investissement le plus connu est celui de la compagnie d'assurance am\u00E9ricaine Executive Life qui a d\u00E9fray\u00E9 la chronique il y a quelques ann\u00E9es."@fr . . . "4875"^^ . . . . . . . . . "780486"^^ . . "Altus Finance \u00E9tait une filiale du Cr\u00E9dit lyonnais dirig\u00E9e par Jean-Fran\u00E7ois H\u00E9nin. Initialement filiale de Thomson-CSF (branche d\u00E9fense de Thomson) sous le nom de Thomson CSF Finances, elle a \u00E9t\u00E9 acquise en f\u00E9vrier 1990 par le Cr\u00E9dit lyonnais. Son pr\u00E9sident, Jean-Fran\u00E7ois H\u00E9nin \u00E9tait alors aur\u00E9ol\u00E9 du succ\u00E8s de sa fructueuse gestion de 1983 \u00E0 1989 au sein du groupe d'armement. Alors banque nationalis\u00E9e, le Cr\u00E9dit lyonnais devait renforcer ses fonds propres pour satisfaire \u00E0 une nouvelle norme internationale, connue sous le nom de ratio Cooke. Pour \u00E9viter d'injecter des fonds dans la banque, l'\u00C9tat imagina un \u00AB meccano industriel \u00BB consistant \u00E0 apporter \u00E0 la banque la filiale de Thomson, alors \u00E9galement dans le giron public, en \u00E9change Thomson devint actionnaire du Cr\u00E9dit Lyonnais enrichi de la valeur d'Altus. Au sein du Groupe Cr\u00E9dit lyonnais, Altus \u00E9tait charg\u00E9e, selon une formule ambigu\u00EB attribu\u00E9e \u00E0 Jean-Yves Haberer, alors pr\u00E9sident du Cr\u00E9dit lyonnais, de faire \u00AB ce que le Cr\u00E9dit lyonnais ne sait pas, ne peut pas ou ne veut pas faire \u00BB. Jean-Fran\u00E7ois H\u00E9nin y a mis en \u0153uvre ses th\u00E9ories de l\u2019achat \u00E0 contre-cycle, consistant \u00E0 acheter des actifs en bas de cycle, lorsque les autres investisseurs les boudent, pour les revendre ult\u00E9rieurement (en \u00AB haut de cycle \u00BB) lorsque ces actifs sont redevenus attractifs. Essayant de combiner les avantages de l'appartenance \u00E0 un grand groupe puissant et ceux d'une petite structure agile, Altus a engag\u00E9 de nombreux investissements dans le d\u00E9but des ann\u00E9es 1990, aboutissant \u00E0 un portefeuille h\u00E9t\u00E9roclite comprenant, entre autres : \n* Alter (banque) \n* AOM (transport a\u00E9rien) \n* BAFIP (banque) \n* (banque) \n* Blue Green (golfs) \n* FBUM (Financi\u00E8re de Banque et de l'Union Meuni\u00E8re) (banque) \n* Financi\u00E8re Marland (distribution) \n* Fnac (produits culturels) \n* Garonor (transports) \n* Novalliance (holding) \n* Sater-Parachini (recyclage/ordures) \n* Sellotape (industrie) \n* Stardust Marine (voiliers) \n* Tuffier (agent de change) \n* \u2026 L'investissement le plus connu est celui de la compagnie d'assurance am\u00E9ricaine Executive Life qui a d\u00E9fray\u00E9 la chronique il y a quelques ann\u00E9es. Lors de la reprise en main de la banque publique au milieu des ann\u00E9es 1990, ces investissements ont \u00E9t\u00E9 transf\u00E9r\u00E9s au CDR, puis c\u00E9d\u00E9s, pour la plupart avec de fortes pertes, pour un d\u00E9ficit de plusieurs milliards de Francs entrainant la liquidation d'Altus. Compte tenu des conditions de cession de cette structure, qui n'\u00E9taient pas de nature \u00E0 optimiser la valeur des actifs, ainsi que la sp\u00E9cificit\u00E9 de l'achat \u00E0 contre-cycle, il est difficile de chiffrer avec exactitude le solde de la gestion d'Altus \u2014 le consensus s'\u00E9tablit toutefois sur un montant en perte, m\u00EAme si l'ampleur est discutable. Dans une interview accord\u00E9e aux reporters du documentaire S\u00E9rie noire au Cr\u00E9dit lyonnais, Jean-Fran\u00E7ois H\u00E9nin estime que les gains r\u00E9alis\u00E9s pendant la p\u00E9riode o\u00F9 la structure appartenait au groupe Thomson sont de l'ordre des pertes creus\u00E9es pendant son passage dans le giron du Lyonnais \u2014 ceci situerait le montant \u00E0 environ 10 milliards de francs (environ 1,5 milliard d\u2019euros). Parfois baptis\u00E9e Astuce Finance par ses d\u00E9tracteurs, l'\u00E9tablissement a fait l'objet en 1995 d'un rapport tr\u00E8s critique de la Cour des comptes sur la gestion des ann\u00E9es 1990 \u00E0 1993, estimant alors les pertes \u00E0 environ 20 milliards de francs. Ce dossier a fait l'objet d'un rapport \u00E0 l'Assembl\u00E9e Nationale pr\u00E9sent\u00E9 par Fran\u00E7ois d'Aubert."@fr . . . . . . . . . . "175000082"^^ . . . . .