. . "Afrobrasiler"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "en"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Ibo"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Afro-Brazilians"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "63.2"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Afro-Br\u00E9siliens"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Afro-Br\u00E9siliens"@fr . . . . . . . "23.5"^^ . . . . . . . . . . "https://books.google.fr/books?id=pgYgb6_eDfYC&pg=PA124&dq=orisha&hl=fr&ei=zbSYTL7nH4zOswauqZmfDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CFgQ6AEwCA#v=onepage&q=orisha&f=false|titre=Les Am\u00E9riques noires : les civilisations africaines dans le nouveau monde"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0410\u0444\u0440\u043E\u0431\u0440\u0430\u0437\u0438\u043B\u044C\u0446\u044B"@ru . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "334625"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "2004"^^ . . . "Ibo"@fr . "1996"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "L'Harmattan"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "85"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Ibo"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . ", principalement dans les r\u00E9gions Sud-Est et Nord-Est"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le terme Afro-Br\u00E9siliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /af\u027Eu b\u027E\u0250zi\u02C8le(j)\u027Euz/) d\u00E9signe les habitants noirs du Br\u00E9sil, lesquels sont g\u00E9n\u00E9ralement des descendants d\u2019esclaves originaires d\u2019Afrique. Ce terme n\u2019est pas d\u2019un usage tr\u00E8s r\u00E9pandu au Br\u00E9sil m\u00EAme, o\u00F9 constructions et classifications sociales reposent sur l\u2019apparence plut\u00F4t que sur l\u2019ascendance r\u00E9elle ; les personnes pr\u00E9sentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont g\u00E9n\u00E9ralement nomm\u00E9s (y compris par eux-m\u00EAmes) negros ou, moins commun\u00E9ment, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d\u2019un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles \u00E9galement de poss\u00E9der une ascendance africaine, \u00E0 des degr\u00E9s divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.)"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "S\u00E3o Paulo"@fr . . . . . . . . . . "Enciclop\u00E9dia brasileira da di\u00E1spora africana"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "7182436"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . "pt"@fr . . . . . . "Le terme Afro-Br\u00E9siliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /af\u027Eu b\u027E\u0250zi\u02C8le(j)\u027Euz/) d\u00E9signe les habitants noirs du Br\u00E9sil, lesquels sont g\u00E9n\u00E9ralement des descendants d\u2019esclaves originaires d\u2019Afrique. Ce terme n\u2019est pas d\u2019un usage tr\u00E8s r\u00E9pandu au Br\u00E9sil m\u00EAme, o\u00F9 constructions et classifications sociales reposent sur l\u2019apparence plut\u00F4t que sur l\u2019ascendance r\u00E9elle ; les personnes pr\u00E9sentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont g\u00E9n\u00E9ralement nomm\u00E9s (y compris par eux-m\u00EAmes) negros ou, moins commun\u00E9ment, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d\u2019un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles \u00E9galement de poss\u00E9der une ascendance africaine, \u00E0 des degr\u00E9s divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.), ceux dont les traits africains sont plus patents seront souvent catalogu\u00E9s par les autres comme negros, et par cons\u00E9quent tendront \u00E0 s\u2019identifier eux-m\u00EAmes comme tels, au contraire de ceux chez qui ces traits sont plus discrets. Il importe de noter du reste que les termes pardo et preto sont peu usit\u00E9s en dehors du domaine des recensements statistiques, et que la soci\u00E9t\u00E9 br\u00E9silienne dispose d\u2019une panoplie de mots pour caract\u00E9riser les personnes d\u2019origine raciale mixte. Preto et pardo font partie des cinq cat\u00E9gories ethniques retenues par l\u2019Institut br\u00E9silien de g\u00E9ographie et de statistiques (IBGE), au m\u00EAme titre que branco (blanc), amarelo (jaune, d\u00E9signant les Est-Asiatiques) et ind\u00EDgena (am\u00E9rindien). Le concept d\u2019Afro-Br\u00E9silien pose cependant d\u2019autres difficult\u00E9s encore : au-del\u00E0 de la confusion s\u00E9mantique (une multitude de termes diff\u00E9rents sont en usage au Br\u00E9sil), et m\u00EAme si l\u2019on s\u2019en tient aux seules cat\u00E9gories statistiques utilis\u00E9es par l\u2019IBGE, on constate qu\u2019il n\u2019y a pas de recoupement parfait ni entre l\u2019autoqualification et la perception par autrui, ni entre l\u2019apparence physique visible et l\u2019ascendance objective, telle qu\u2019\u00E9tablie par des \u00E9tudes g\u00E9n\u00E9tiques. En outre, le statut socio-\u00E9conomique d\u2019une personne tend \u00E0 d\u00E9teindre sur la perception subjective qu\u2019ont les autres de son appartenance ethnique, et une personne nantie p. ex. sera inconsciemment per\u00E7ue comme plus blanche (par l\u2019effet du ph\u00E9nom\u00E8ne historique dit branqueamento, ou blanchiment, observ\u00E9 dans les auto-classifications raciales). Dans l\u2019histoire du Br\u00E9sil, les classifications raciales et les constructions sociales y aff\u00E9rentes se basaient davantage sur l\u2019apparence physique de la personne que sur sa filiation r\u00E9elle. Ainsi, subjectivement, lors du recensement effectu\u00E9 par l\u2019IBGE en 2010, 7,6 % des Br\u00E9siliens ont-ils caract\u00E9ris\u00E9 leur couleur de peau ou leur race comme noire, 43,1 % comme brune (pardo) et 47,7 % comme blanche ; ou encore, selon une enqu\u00EAte de l\u2019IBGE r\u00E9alis\u00E9e en 2008 dans les \u00C9tats d\u2019Amazonas, de la Para\u00EFba, de S\u00E3o Paulo, du Rio Grande do Sul, du Mato Grosso et dans le District f\u00E9d\u00E9ral, seules 11,8 % des personnes interrog\u00E9es reconnaissaient avoir une ascendance africaine, tandis que 43,5 % indiquaient avoir une ancestralit\u00E9 europ\u00E9enne, 21,4 % une indig\u00E8ne, et que 31,3% d\u00E9claraient ne pas conna\u00EEtre leur ascendance. Invit\u00E9s \u00E0 qualifier de fa\u00E7on spontan\u00E9e leur couleur ou leur race, 49 % des personnes interrog\u00E9es se cat\u00E9gorisaient comme brancas (blanches), 21,7 % comme morenas (brunes, oliv\u00E2tres), 13,6 % comme pardas (grises, brunes), 7,8 % comme negros, 1,5 % comme amarelas (jaunes), 1,4 % comme pretas (noires), 0,4 % comme ind\u00EDgena (indig\u00E8nes), et 4,6 % enfin ont donn\u00E9 une r\u00E9ponse autre que les pr\u00E9c\u00E9dentes. D\u2019autre part, lorsque l\u2019option \u00AB afrodescendant \u00BB \u00E9tait pr\u00E9sent\u00E9e, 21,5 % des r\u00E9pondants s\u2019identifiaient comme tel, et quand \u00AB negro \u00BB \u00E9tait un choix possible, 27,8 % se d\u00E9terminaient pour celui-ci. Objectivement, des \u00E9tudes g\u00E9n\u00E9tiques et des analyses d\u2019ADN ont permis d\u2019\u00E9tablir que l\u2019ascendance des Br\u00E9siliens est globalement \u00E0 62 % europ\u00E9enne, \u00E0 21 % africaine et \u00E0 17 % indig\u00E8ne. La r\u00E9gion sud compte le plus haut taux d\u2019ascendance europ\u00E9enne (77 %), tandis que la r\u00E9gion nord-est figure comme celle o\u00F9 l\u2019apport g\u00E9n\u00E9tique africain est le plus \u00E9lev\u00E9 (27 %) et la r\u00E9gion nord comme la r\u00E9gion au plus fort apport indig\u00E8ne (32 %). Les indicateurs d\u2019apparence physique, tels que la couleur de peau, des yeux et des cheveux, ont au Br\u00E9sil relativement peu de rapport avec l\u2019ascendance, les \u00E9tudes g\u00E9n\u00E9tiques ayant en effet mis au jour que chez seulement 53 % des individus leur ascendance africaine \u00E9tait visible dans le ph\u00E9notype. Le peuple br\u00E9silien appara\u00EEt donc comme r\u00E9ellement le r\u00E9sultat d\u2019une fusion entre Europ\u00E9ens, Africains et Am\u00E9rindiens. Les afro-br\u00E9siliens sont en majorit\u00E9 des descendants d\u2019esclaves amen\u00E9s d\u2019Afrique (Afrique de l\u2019Ouest, mais surtout Afrique centrale) au Br\u00E9sil du XVIIe si\u00E8cle jusqu\u2019\u00E0 1850, ann\u00E9e de l\u2019interdiction de la traite. \u00C0 leur arriv\u00E9e, les esclaves furent r\u00E9partis dans les diff\u00E9rentes zones du Br\u00E9sil, avec une pr\u00E9dominance de Bantous dans la province de Rio de Janeiro, et d\u2019Ouest-Africains dans la Bahia et le nord-est du Br\u00E9sil. Dans la premi\u00E8re moiti\u00E9 du XIXe si\u00E8cle, \u00E0 l\u2019apog\u00E9e du trafic d\u2019esclaves en direction du Br\u00E9sil, les esclaves d\u2019Afrique de l\u2019ouest (golfe du B\u00E9nin) allaient en majorit\u00E9 \u00E0 Salvador, pour pourvoir en main-d\u2019\u0153uvre les grands domaines sucriers, pendant que ceux du centre-ouest africain (actuels Congo et Angola) et d\u2019Afrique orientale \u00E9taient principalement destin\u00E9s \u00E0 la caf\u00E9iculture dans la r\u00E9gion de Rio de Janeiro, ou \u00E9taient redirig\u00E9s vers le Minas Gerais pour y travailler dans les mines d\u2019or. Les donn\u00E9es sociologiques et les indicateurs \u00E9conomiques ont battu en br\u00E8che le mythe de la \u00AB d\u00E9mocratie raciale \u00BB ou de l\u2019\u00AB harmonie raciale \u00BB br\u00E9silienne, de m\u00EAme que le postulat qui sous-tend ce mythe, l\u2019absence historique de racisme chez les Portugais, a \u00E9t\u00E9 r\u00E9fut\u00E9 par les historiens. En r\u00E9alit\u00E9, le Br\u00E9sil est l'un des pays les plus in\u00E9galitaires au monde et les Afro-br\u00E9siliens en sont en grande partie les victimes. D'apr\u00E8s les chiffres de l\u2019IBGS pour 2017, on retrouve 74 % de noirs ou m\u00E9tis parmi les 10 % les plus pauvres. Dans les favelas, la population noire ou m\u00E9tisse est de 77 %. La population noire, longtemps marginalis\u00E9e, b\u00E9n\u00E9ficie des politiques officielles de redistribution sociale et de revalorisation culturelle men\u00E9es en particulier par les pr\u00E9sidents Lula da Silva et Dilma Rousseff. Le commerce triangulaire eut pour effet d\u2019introduire les cultures africaines au Br\u00E9sil, o\u00F9 elle subirent \u00E0 leur tour l\u2019influence des cultures europ\u00E9enne et (dans une moindre mesure) am\u00E9rindienne, de sorte qu\u2019en r\u00E8gle g\u00E9n\u00E9rale les \u00E9l\u00E9ments d\u2019origine africaine pr\u00E9sents dans la culture br\u00E9silienne s\u2019y trouvent aujourd\u2019hui m\u00E9lang\u00E9s \u00E0 d\u2019autres mat\u00E9riaux culturels. Des traces marquantes de la culture africaine sont perceptibles dans diff\u00E9rents secteurs de la culture br\u00E9silienne, principalement dans la musique populaire, la religion, la gastronomie, le folklore et les festivit\u00E9s populaires. Les \u00C9tats du Maranh\u00E3o, du Pernambouc, d\u2019Alagoas, de la Bahia, de Minas Gerais, d\u2019Esp\u00EDrito Santo, de Rio de Janeiro, de S\u00E3o Paulo et du Rio Grande do Sul ont \u00E9t\u00E9 les plus influenc\u00E9s par la culture d\u2019origine africaine, tant en raison du nombre d\u2019esclaves accueillis \u00E0 l\u2019\u00E9poque de la traite que par suite de la migration int\u00E9rieure des esclaves cons\u00E9cutive \u00E0 la fin du cycle de la canne \u00E0 sucre dans le Nordeste. Bien que traditionnellement d\u00E9valoris\u00E9s \u00E0 l\u2019\u00E9poque coloniale et au XIXe si\u00E8cle, les diff\u00E9rents ingr\u00E9dients d\u2019origine africaine pr\u00E9sents dans la culture br\u00E9silienne ont b\u00E9n\u00E9fici\u00E9 d\u2019un processus de revalorisation \u00E0 partir du XXe si\u00E8cle, qui s\u2019est poursuivi jusqu\u2019\u00E0 nos jours."@fr . . "pt"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "Afrobrasilianer"@de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Afro-Brazilians"@fr . . . . . . . . . . "Afro-brasileiros"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "9782738443090"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Noirs : 14739963, soit 7,61 % de la population br\u00E9silienne"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "0.31"^^ . . . . . "9.18"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "191047768"^^ . . . . . . . . "3.55"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "https://books.google.be/books/about/ENCICLOP%C3%89DIA_BRASILEIRA_DA_DI%C3%81SPORA_AF.html?hl=pt-BR&id=88KI6pZyjDwC&redir_esc=y|\u00E9diteur=\u00E9d. Selo Negro"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "720"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .