. . "4"^^ . "179720798"^^ . "1059240"^^ . "1719"^^ . . . "6386"^^ . . . . . . . . . . . . "1718"^^ . . . . "Oedipe (Voltaire)"@de . . "Edipo (Voltaire)"@es . . . . . "\u0152dipe"@fr . . . . "Edipo (Voltaire)"@it . . . . "1718-11-18"^^ . . . . . . "\u0152dipe est la premi\u00E8re pi\u00E8ce de th\u00E9\u00E2tre de Voltaire. La pi\u00E8ce est \u00E9crite en alexandrins et fut repr\u00E9sent\u00E9e pour la premi\u00E8re fois le 18 novembre 1718 \u00E0 la Com\u00E9die-Fran\u00E7aise. Dans son adaptation d\u2019\u0152dipe roi, une trag\u00E9die ath\u00E9nienne de Sophocle, Voltaire a tent\u00E9 de rendre plus rationnelles l'intrigue ainsi que les motivations de ses personnages. Dans une lettre de 1719, il a indiqu\u00E9 qu'il trouvait peu vraisemblable qu\u2019on n\u2019e\u00FBt pas enqu\u00EAt\u00E9 plus t\u00F4t sur l'assassinat de La\u00EFus et que \u0152dipe m\u00EEt si longtemps \u00E0 comprendre un oracle pourtant bien clair. Voltaire ajoute une intrigue secondaire : l'amour de Philoct\u00E8te pour Jocaste et par ailleurs r\u00E9duit l'importance du th\u00E8me de l'inceste. Toutefois chez Voltaire le sujet prend un tour nouveau car \u0152dipe ne se sent pas coupable et accuse au contraire la b"@fr . "\u0152dipe"@fr . . . . "4"^^ . . . . . . . . "\u00C8dip (Voltaire)"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "1718-11-18"^^ . . . . . . . . . "Oedipus (Voltaire play)"@en . . . . "P. Ribou, P. Huet, J. Mazuel et Ant. Urb. Coustelier"@fr . . ", 1719"@fr . . "\u0152dipe (Voltaire)"@fr . "\u0152dipe est la premi\u00E8re pi\u00E8ce de th\u00E9\u00E2tre de Voltaire. La pi\u00E8ce est \u00E9crite en alexandrins et fut repr\u00E9sent\u00E9e pour la premi\u00E8re fois le 18 novembre 1718 \u00E0 la Com\u00E9die-Fran\u00E7aise. Dans son adaptation d\u2019\u0152dipe roi, une trag\u00E9die ath\u00E9nienne de Sophocle, Voltaire a tent\u00E9 de rendre plus rationnelles l'intrigue ainsi que les motivations de ses personnages. Dans une lettre de 1719, il a indiqu\u00E9 qu'il trouvait peu vraisemblable qu\u2019on n\u2019e\u00FBt pas enqu\u00EAt\u00E9 plus t\u00F4t sur l'assassinat de La\u00EFus et que \u0152dipe m\u00EEt si longtemps \u00E0 comprendre un oracle pourtant bien clair. Voltaire ajoute une intrigue secondaire : l'amour de Philoct\u00E8te pour Jocaste et par ailleurs r\u00E9duit l'importance du th\u00E8me de l'inceste. Toutefois chez Voltaire le sujet prend un tour nouveau car \u0152dipe ne se sent pas coupable et accuse au contraire la barbarie des dieux. Voltaire l'acheva en 1717 au cours de ses onze mois de prison. La premi\u00E8re eut lieu le 18 novembre 1718 \u00E0 la Com\u00E9die-Fran\u00E7aise, au cours de sa premi\u00E8re p\u00E9riode d'exil \u00E0 Ch\u00E2tenay-Malabry. Quinault-Dufresne jouait \u0152dipe, et Charlotte Desmares, Jocaste. Le R\u00E9gent y \u00E9tait pr\u00E9sent et il f\u00E9licita Voltaire pour son succ\u00E8s. Une rumeur courait depuis longtemps sur une relation incestueuse qu'il aurait eue avec sa fille ain\u00E9e, Marie-Louise-\u00C9lisabeth d'Orl\u00E9ans, duchesse de Berry. Voltaire avait \u00E9t\u00E9 arr\u00EAt\u00E9 et envoy\u00E9 \u00E0 la Bastille en mai 1717 apr\u00E8s avoir dit \u00E0 un indicateur de police que la duchesse \u00E9tait enceinte et se tenait enferm\u00E9e dans son ch\u00E2teau de La Muette en attendant d'accoucher. Les rumeurs d'une relation incestueuse de Philippe avec sa fille avaient rendu la pi\u00E8ce controvers\u00E9e longtemps avant qu'elle f\u00FBt jou\u00E9e. Ironiquement, \u00E0 cette premi\u00E8re assistait \u00E9galement la duchesse de Berry, qui avait fait une entr\u00E9e royale escort\u00E9e par les dames de sa cour et ses propres gardes. Le bruit s'\u00E9tant r\u00E9pandu qu'elle \u00E9tait de nouveau enceinte, la fille du R\u00E9gent ne put plus cacher son \u00E9tat et sa grossesse tr\u00E8s visible inspira aux satiristes des commentaires malveillants, disant que les spectateurs ne verraient pas seulement \u0152dipe (le R\u00E9gent) et Jocaste (la duchesse de Berry), mais peut-\u00EAtre assisteraient aussi \u00E0 la naissance d'Et\u00E9ocle, d'autant plus qu\u2019affect\u00E9e par la chaleur la princesse se sentit mal pendant la repr\u00E9sentation ; heureusement l'ouverture d'une fen\u00EAtre lui permit de revenir \u00E0 elle. La pr\u00E9sence de cette princesse \u00E0 la r\u00E9putation sulfureuse contribua ainsi \u00E0 la r\u00E9ussite de la pi\u00E8ce devant le public. Elle eut 45 repr\u00E9sentations et la chaleur avec laquelle elle fut re\u00E7ue marqua pour Voltaire le d\u00E9but de son succ\u00E8s dans sa carri\u00E8re th\u00E9\u00E2trale. Il constitue, selon Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet le plus grand succ\u00E8s dramatique du XVIIIe si\u00E8cle en France. Succ\u00E8s relanc\u00E9 le 7 mai 1723 avec Adrienne Lecouvreur et Quinault-Dufresne et la pi\u00E8ce est rest\u00E9e au r\u00E9pertoire de la Com\u00E9die-Fran\u00E7aise jusqu'en 1852. Dans sa lettre du 7 janvier 1730 au p\u00E8re Por\u00E9e, Voltaire avoue que, quand il a \u00E9crit la pi\u00E8ce, \u00AB j'\u00E9tais plein de la lecture des anciens et de vos le\u00E7ons, et je connaissais fort peu le th\u00E9\u00E2tre de Paris. \u00BB \u0152dipe est le premier \u00E9crit o\u00F9 Arouet prend le nom de Voltaire. Il corrigea cette trag\u00E9die lors de son embastillement en 1717."@fr . . . . . . . "P. Ribou, P. Huet, J. Mazuel et Ant. Urb. Coustelier" .