"En philosophie, une proposition analytique est un \u00E9nonc\u00E9 dont l'analyse de la signification suffit \u00E0 d\u00E9terminer la v\u00E9racit\u00E9. Une proposition analytique est donc vraie en vertu de sa seule signification, ou bien en vertu de sa d\u00E9finition."@fr . . . . . . "\u00C9nonc\u00E9 analytique"@fr . . . . "11208"^^ . . . . . . . . . . . . "179303276"^^ . . . "89236"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "En philosophie, une proposition analytique est un \u00E9nonc\u00E9 dont l'analyse de la signification suffit \u00E0 d\u00E9terminer la v\u00E9racit\u00E9. Une proposition analytique est donc vraie en vertu de sa seule signification, ou bien en vertu de sa d\u00E9finition. La question de savoir s'il existe des propositions analytiques et la mani\u00E8re de les d\u00E9finir sont importantes pour la philosophie du langage (en raison du probl\u00E8me de la signification) et la philosophie de la connaissance, car elles constitueraient le mod\u00E8le d'une connaissance a priori (ind\u00E9pendante de l'exp\u00E9rience) et n\u00E9cessaire (car sa n\u00E9gation serait impossible). Dans la Critique de la raison pure, Kant distingue au sein des connaissances humaines les jugements analytiques des synth\u00E9tiques. Il affirme l'existence du jugement synth\u00E9tique a priori. L'empirisme logique de Carnap admet la distinction entre jugement analytique et jugement synth\u00E9tique, mais refuse cat\u00E9goriquement l'existence des jugements synth\u00E9tiques a priori, n'admettant que des jugements synth\u00E9tiques empiriques, et donc v\u00E9rifiables par l'exp\u00E9rience. Dans les Deux dogmes de l'empirisme, Quine ajoute une critique \u00E9pist\u00E9mologique et logique plus radicale de ce \"dogme\" en refusant qu'il soit possible de distinguer de mani\u00E8re nette les deux."@fr . . .