Le gisant d’Agnès Sorel placé à Loches a connu de nombreuses tribulations, particulièrement pendant la Révolution française. Selon l’usage du XVe siècle, comme elle mourut près de Jumièges, son corps fut partagé entre cette abbaye qui recueillit son cœur et la collégiale Notre-Dame (dénomination exacte de l'église Saint-Ours à cette époque) à Loches. C’est en vertu du testament de la défunte, qui léguait une grande partie de ses biens aux moines de la collégiale Notre-Dame, que ceux-ci reçurent le corps embaumé d’Agnès, admirablement coiffé, et vêtu avec simplicité et sans bijou.

Property Value
dbo:abstract
  • Le gisant d’Agnès Sorel placé à Loches a connu de nombreuses tribulations, particulièrement pendant la Révolution française. Selon l’usage du XVe siècle, comme elle mourut près de Jumièges, son corps fut partagé entre cette abbaye qui recueillit son cœur et la collégiale Notre-Dame (dénomination exacte de l'église Saint-Ours à cette époque) à Loches. C’est en vertu du testament de la défunte, qui léguait une grande partie de ses biens aux moines de la collégiale Notre-Dame, que ceux-ci reçurent le corps embaumé d’Agnès, admirablement coiffé, et vêtu avec simplicité et sans bijou. Un artiste fut chargé par Charles VII, très éploré, de sculpter un monument d’une grande élégance. Nous ignorons qui était cet artiste ; les historiens hésitent entre Michel Colombe, à qui l’on doit les enfants de la cathédrale de Tours sculptés pour Anne de Bretagne, et Jacques Morel, un autre sculpteur de l’époque. Peut-être s’agit-il de l’œuvre d’un artiste inconnu. Il n’en reste pas moins que ce tombeau rappelle étrangement les monuments dessinés par Jean Fouquet. Les vicissitudes qu'a connues le tombeau découragent d’éclaircir ce mystère. (fr)
  • Le gisant d’Agnès Sorel placé à Loches a connu de nombreuses tribulations, particulièrement pendant la Révolution française. Selon l’usage du XVe siècle, comme elle mourut près de Jumièges, son corps fut partagé entre cette abbaye qui recueillit son cœur et la collégiale Notre-Dame (dénomination exacte de l'église Saint-Ours à cette époque) à Loches. C’est en vertu du testament de la défunte, qui léguait une grande partie de ses biens aux moines de la collégiale Notre-Dame, que ceux-ci reçurent le corps embaumé d’Agnès, admirablement coiffé, et vêtu avec simplicité et sans bijou. Un artiste fut chargé par Charles VII, très éploré, de sculpter un monument d’une grande élégance. Nous ignorons qui était cet artiste ; les historiens hésitent entre Michel Colombe, à qui l’on doit les enfants de la cathédrale de Tours sculptés pour Anne de Bretagne, et Jacques Morel, un autre sculpteur de l’époque. Peut-être s’agit-il de l’œuvre d’un artiste inconnu. Il n’en reste pas moins que ce tombeau rappelle étrangement les monuments dessinés par Jean Fouquet. Les vicissitudes qu'a connues le tombeau découragent d’éclaircir ce mystère. (fr)
dbo:city
dbo:country
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 141328 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 11004 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 189267755 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • Le gisant d’Agnès Sorel placé à Loches a connu de nombreuses tribulations, particulièrement pendant la Révolution française. Selon l’usage du XVe siècle, comme elle mourut près de Jumièges, son corps fut partagé entre cette abbaye qui recueillit son cœur et la collégiale Notre-Dame (dénomination exacte de l'église Saint-Ours à cette époque) à Loches. C’est en vertu du testament de la défunte, qui léguait une grande partie de ses biens aux moines de la collégiale Notre-Dame, que ceux-ci reçurent le corps embaumé d’Agnès, admirablement coiffé, et vêtu avec simplicité et sans bijou. (fr)
  • Le gisant d’Agnès Sorel placé à Loches a connu de nombreuses tribulations, particulièrement pendant la Révolution française. Selon l’usage du XVe siècle, comme elle mourut près de Jumièges, son corps fut partagé entre cette abbaye qui recueillit son cœur et la collégiale Notre-Dame (dénomination exacte de l'église Saint-Ours à cette époque) à Loches. C’est en vertu du testament de la défunte, qui léguait une grande partie de ses biens aux moines de la collégiale Notre-Dame, que ceux-ci reçurent le corps embaumé d’Agnès, admirablement coiffé, et vêtu avec simplicité et sans bijou. (fr)
rdfs:label
  • Tombeau d'Agnès Sorel (fr)
  • Tombeau d'Agnès Sorel (fr)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of