Le testament de l'Yser (en néerlandais IJzertestament) est une lettre ouverte que des soldats flamands du front, membres du Mouvement du Front (Frontbeweging) (et qui assisteront plus tard à la naissance du pèlerinage de l'Yser), ont écrit au roi Albert I de Belgique pour exprimer leur mécontentement sur la façon dont les Flamands furent traités par les officiers francophones. Pendant les quatre années de la guerre de tranchée sur l'Yser, les flamands représentaient 70 % des victimes. Le commandement et son chef suprême, le roi, refusèrent même de faire appliquer à l'armée la législation linguistique minimale existante. Les officiers n'employaient que le français, une situation qui entraîna l'application de sanctions sévères à l'égard des soldats flamands pour le seul fait de parler néerla

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  • Le testament de l'Yser (en néerlandais IJzertestament) est une lettre ouverte que des soldats flamands du front, membres du Mouvement du Front (Frontbeweging) (et qui assisteront plus tard à la naissance du pèlerinage de l'Yser), ont écrit au roi Albert I de Belgique pour exprimer leur mécontentement sur la façon dont les Flamands furent traités par les officiers francophones. Pendant les quatre années de la guerre de tranchée sur l'Yser, les flamands représentaient 70 % des victimes. Le commandement et son chef suprême, le roi, refusèrent même de faire appliquer à l'armée la législation linguistique minimale existante. Les officiers n'employaient que le français, une situation qui entraîna l'application de sanctions sévères à l'égard des soldats flamands pour le seul fait de parler néerlandais au front. Dans la lettre, on rappela au roi les paroles qu'il avait prononcées, faisant appel aux Flamands et Wallons pour rejoindre l'armée : « Souvenez-vous, Flamands, de la bataille des Éperons d'Or, et vous, Wallons de Liège, qui êtes en ce moment à l'honneur, des Six cents Franchimontois. » Ces propos furent interprétés comme la reconnaissance par le roi d'une identité flamande et comme son consentement à l'extension de droits linguistiques et culturels, tout en reconnaissant la langue néerlandaise comme officielle et véhiculaire. Les auteurs de la lettre ont dit se sentir gravement induits en erreur par les mots du roi. La lettre conclut par la demande d'une armée flamande séparée et d'une administration néerlandophone en Flandre. Les auteurs exigèrent une promesse officielle garantissant une « complète égalité et de plein droit » pour les Flamands après la guerre, tout en implorant le Roi : « vous êtes le seul, Ô Roi, en qui nous croyons encore. » La lettre ouverte conduisit à des enquêtes approfondies dans les unités sur les auteurs et leur modus operandi. (fr)
  • Le testament de l'Yser (en néerlandais IJzertestament) est une lettre ouverte que des soldats flamands du front, membres du Mouvement du Front (Frontbeweging) (et qui assisteront plus tard à la naissance du pèlerinage de l'Yser), ont écrit au roi Albert I de Belgique pour exprimer leur mécontentement sur la façon dont les Flamands furent traités par les officiers francophones. Pendant les quatre années de la guerre de tranchée sur l'Yser, les flamands représentaient 70 % des victimes. Le commandement et son chef suprême, le roi, refusèrent même de faire appliquer à l'armée la législation linguistique minimale existante. Les officiers n'employaient que le français, une situation qui entraîna l'application de sanctions sévères à l'égard des soldats flamands pour le seul fait de parler néerlandais au front. Dans la lettre, on rappela au roi les paroles qu'il avait prononcées, faisant appel aux Flamands et Wallons pour rejoindre l'armée : « Souvenez-vous, Flamands, de la bataille des Éperons d'Or, et vous, Wallons de Liège, qui êtes en ce moment à l'honneur, des Six cents Franchimontois. » Ces propos furent interprétés comme la reconnaissance par le roi d'une identité flamande et comme son consentement à l'extension de droits linguistiques et culturels, tout en reconnaissant la langue néerlandaise comme officielle et véhiculaire. Les auteurs de la lettre ont dit se sentir gravement induits en erreur par les mots du roi. La lettre conclut par la demande d'une armée flamande séparée et d'une administration néerlandophone en Flandre. Les auteurs exigèrent une promesse officielle garantissant une « complète égalité et de plein droit » pour les Flamands après la guerre, tout en implorant le Roi : « vous êtes le seul, Ô Roi, en qui nous croyons encore. » La lettre ouverte conduisit à des enquêtes approfondies dans les unités sur les auteurs et leur modus operandi. (fr)
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  • Le testament de l'Yser (en néerlandais IJzertestament) est une lettre ouverte que des soldats flamands du front, membres du Mouvement du Front (Frontbeweging) (et qui assisteront plus tard à la naissance du pèlerinage de l'Yser), ont écrit au roi Albert I de Belgique pour exprimer leur mécontentement sur la façon dont les Flamands furent traités par les officiers francophones. Pendant les quatre années de la guerre de tranchée sur l'Yser, les flamands représentaient 70 % des victimes. Le commandement et son chef suprême, le roi, refusèrent même de faire appliquer à l'armée la législation linguistique minimale existante. Les officiers n'employaient que le français, une situation qui entraîna l'application de sanctions sévères à l'égard des soldats flamands pour le seul fait de parler néerla (fr)
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