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- La tête d'Oliver Cromwell est une relique dont la valeur symbolique changea avec le temps. Elle passa dans plusieurs mains de 1685 à 1960. Son authenticité fut remise en question et une étude scientifique fut entreprise dans les années 1930, qui ne parvint pas à confirmer ou infirmer son authenticité. Après la mort d'Oliver Cromwell, le 3 septembre 1658, celui-ci eut droit à une cérémonie funèbre publique à l'abbaye de Westminster, à la manière des rois qui l'avaient précédé. Après avoir défait et exécuté le roi Charles Ier pendant la Première Révolution anglaise, Cromwell était devenu Lord Protecteur, dirigeant du Commonwealth d'Angleterre. Lui succéda alors son fils, Richard Cromwell, qui, bientôt, fut renversé par l'armée en 1659, après la réinstallation de la monarchie et le rappel de Charles II, alors en exil. Le parlement de Charles ordonna l'exhumation de la dépouille de Cromwell de l'abbaye de Westminster, en plus de celles d'autres régicides, dont John Bradshaw et Henry Ireton, pour une exécution posthume, à Tyburn. Après les avoir pendus et laissés suspendus « du matin à quatre heures de l'après-midi », les corps furent découpés et les têtes empalées sur des piques de six mètres, au-dessus du palais de Westminster. En 1685, une tempête brisa la pique, jetant la tête à terre, après quoi elle circula des mains de collectionneurs particuliers à celles de propriétaires de musées, jusqu'au 25 mars 1960, jour où elle fut enterrée au Sidney Sussex College de Cambridge. Fichée au bout de sa pique au-dessus de l'horizon londonien, la tête constituait un puissant avertissement pour les spectateurs. Au XVIIIe siècle, elle devint une curiosité, une relique. Elle fut admirée, fustigée, puis niée, considérée comme fausse. Après que Thomas Carlyle eut nié l'existence de la tête, déclarant qu'il s'agissait d'une « rumeur frauduleuse » et, après l'apparition d'un nouvel individu prétendant posséder la tête, des analyses scientifiques et archéologiques furent menées, dans le but d'en identifier l'origine. Des tests sans résultats tangibles aboutirent à un rapport détaillé de Karl Pearson et de Geoffrey Morant concluant, qu'après une étude approfondie de la tête et d'autres indices et preuves, l'appartenance de la tête à Cromwell était une « certitude morale ». (fr)
- La tête d'Oliver Cromwell est une relique dont la valeur symbolique changea avec le temps. Elle passa dans plusieurs mains de 1685 à 1960. Son authenticité fut remise en question et une étude scientifique fut entreprise dans les années 1930, qui ne parvint pas à confirmer ou infirmer son authenticité. Après la mort d'Oliver Cromwell, le 3 septembre 1658, celui-ci eut droit à une cérémonie funèbre publique à l'abbaye de Westminster, à la manière des rois qui l'avaient précédé. Après avoir défait et exécuté le roi Charles Ier pendant la Première Révolution anglaise, Cromwell était devenu Lord Protecteur, dirigeant du Commonwealth d'Angleterre. Lui succéda alors son fils, Richard Cromwell, qui, bientôt, fut renversé par l'armée en 1659, après la réinstallation de la monarchie et le rappel de Charles II, alors en exil. Le parlement de Charles ordonna l'exhumation de la dépouille de Cromwell de l'abbaye de Westminster, en plus de celles d'autres régicides, dont John Bradshaw et Henry Ireton, pour une exécution posthume, à Tyburn. Après les avoir pendus et laissés suspendus « du matin à quatre heures de l'après-midi », les corps furent découpés et les têtes empalées sur des piques de six mètres, au-dessus du palais de Westminster. En 1685, une tempête brisa la pique, jetant la tête à terre, après quoi elle circula des mains de collectionneurs particuliers à celles de propriétaires de musées, jusqu'au 25 mars 1960, jour où elle fut enterrée au Sidney Sussex College de Cambridge. Fichée au bout de sa pique au-dessus de l'horizon londonien, la tête constituait un puissant avertissement pour les spectateurs. Au XVIIIe siècle, elle devint une curiosité, une relique. Elle fut admirée, fustigée, puis niée, considérée comme fausse. Après que Thomas Carlyle eut nié l'existence de la tête, déclarant qu'il s'agissait d'une « rumeur frauduleuse » et, après l'apparition d'un nouvel individu prétendant posséder la tête, des analyses scientifiques et archéologiques furent menées, dans le but d'en identifier l'origine. Des tests sans résultats tangibles aboutirent à un rapport détaillé de Karl Pearson et de Geoffrey Morant concluant, qu'après une étude approfondie de la tête et d'autres indices et preuves, l'appartenance de la tête à Cromwell était une « certitude morale ». (fr)
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