Nicolas Sarkozy arrive en tête dans 73 départements métropolitains sur 96 au premier tour. Il obtient plus de 30 % des suffrages exprimés dans 41 d'entre eux, réalisant ses meilleurs scores dans le Sud-Est, dans les Alpes-Maritimes, qui lui offre son meilleur score départemental (43,6 %), dans le Var (39,7 %), les Bouches-du-Rhône (34,24 %), le Vaucluse (32,63 %), le Gard (30,45 %), l'Hérault (31,14 %), les Pyrénées-Orientales (32,20 %), la Haute-Corse (36,54 %) et la Corse-du-Sud (37,54 %). Le candidat UMP réalise également ses meilleurs scores dans l'Est, avec 36,24 % dans le Bas-Rhin, 36,12 % dans le Haut-Rhin, avec 30,57 % en Moselle, 28,46 % en Meurthe-et-Moselle, 29,98 % dans la Meuse, 29,05 % dans les Vosges, 35,15 % dans l'Aube, 31,71 % dans la Haute-Marne, 33,75 % dans la Marne, 2

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  • Nicolas Sarkozy arrive en tête dans 73 départements métropolitains sur 96 au premier tour. Il obtient plus de 30 % des suffrages exprimés dans 41 d'entre eux, réalisant ses meilleurs scores dans le Sud-Est, dans les Alpes-Maritimes, qui lui offre son meilleur score départemental (43,6 %), dans le Var (39,7 %), les Bouches-du-Rhône (34,24 %), le Vaucluse (32,63 %), le Gard (30,45 %), l'Hérault (31,14 %), les Pyrénées-Orientales (32,20 %), la Haute-Corse (36,54 %) et la Corse-du-Sud (37,54 %). Le candidat UMP réalise également ses meilleurs scores dans l'Est, avec 36,24 % dans le Bas-Rhin, 36,12 % dans le Haut-Rhin, avec 30,57 % en Moselle, 28,46 % en Meurthe-et-Moselle, 29,98 % dans la Meuse, 29,05 % dans les Vosges, 35,15 % dans l'Aube, 31,71 % dans la Haute-Marne, 33,75 % dans la Marne, 29,04 % dans les Ardennes, 30,44 % dans la Haute-Saône, 29,10 % dans le Jura, 32,39 % dans le Doubs et même 29,99 % dans le Territoire de Belfort, ancien bastion de Jean-Pierre Chevènement. Il arrive en tête dans 7 des 8 départements d'Île-de-France, avec 33,54 % en Seine-et-Marne, 37,66 % dans les Yvelines, 31,55 % dans l'Essonne, 35,07 % à Paris, 32,37 % dans le Val-d'Oise, 38,27 % dans les Hauts-de-Seine, où, à Neuilly-sur-Seine, il réalise son meilleur score national avec 82,79 %, et même dans le Val-de-Marne, où il obtient 31,82 %. Il arrive également premier dans tous les départements du nord, avec 25,68 % dans le Pas-de-Calais, où il obtient 40 % à Hénin-Beaumont, 29,30 % dans le Nord et l'Aisne, 32,90 % dans l'Oise et 27,73 % dans la Somme. La Vendée lui offre également un score de 37,72 %. Les territoires d'outre-mer ne sont pas en reste : la Guadeloupe (42,63 %), la Guyane (41,35 %), Wallis-et-Futuna (43,55 %), la Nouvelle-Calédonie (56,74 %) et la Polynésie française (53,23 %) le créditant de scores allant bien au-delà des 40 %. Son succès est moindre dans les départements du sud-ouest de la France, où il obtient 25,91 % dans l'Ariège, 26,29 % dans l'Aude, 25,22 % dans le Lot, en Seine-Saint-Denis (26,85 %) et en Bretagne, avec 27,27 % dans le Finistère, 25,80 dans les Côtes-d'Armor et 28,13 % en Ille-et-Vilaine, mais il ne passe jamais en dessous de la barre des 25 %. Au second tour, le candidat de l'UMP est majoritaire dans presque tous les départements du nord de la France, le Pas-de-Calais (47,96 %) restant le seul à lui préférer Ségolène Royal. Il atteint jusqu'à plus de 68 % des voix dans les Alpes-Maritimes (68,08 %) et dépasse les 60 % dans l'Aube (61,70 %), dans le Bas-Rhin (65,58 %), le Haut-Rhin (65,39 %), en Haute-Savoie (63,04 %), dans l'Ain (60,54 %), dans le Var (65,54 %), dans le Vaucluse (60,72 %), en Corse-du-Sud (61,67 %) et en Nouvelle-Calédonie (67,69 %). Il totalise également de bons scores dans l'Est, dans la Marne (59,20 %), la Haute-Marne (59,14 %), le Sud-Est, dans la Haute-Corse (58,82 %), les Bouches-du-Rhône (58,03 %).Il obtient son plus faible score dans l'Ariège (40,44 %) et reste boudé par une large majorité de départements du sud-ouest, avec 42,63 % dans les Hautes-Pyrénées, 48,08 % dans l'Aude, 43,57 % dans le Lot, 45,53 % dans la Haute-Garonne, 47,51 % dans les Pyrénées-Atlantiques, 47,18 % dans les Landes, 47,49 % dans le Gers, 46,62 % en Dordogne, tandis que la Bretagne (47,61 % en Ille-et-Vilaine ; 46,14 % dans le Finistère et 44,47 % dans les Côtes-d'Armor), la région Poitou-Charentes (45,31 % dans les Deux-Sèvres ; 47,12 % en Charente ; 48,59 % dans la Vienne) et le Limousin (47,01 % en Corrèze ; 46,74 % dans la Creuse ; 43,81 % dans la Haute-Vienne), et enfin la Seine-Saint-Denis (43,46 %) continuent de le marginaliser. Au premier tour, Ségolène Royal arrive en tête dans 23 départements métropolitains et dans 3 territoires d'outre-mer. Elle obtient son meilleur score dans l'Ariège avec 35 % des suffrages exprimés, et est créditée de scores similaires en Seine-Saint-Denis et dans son fief des Deux-Sèvres (plus de 33 %). Elle dépasse la barre des 25 % dans une majorité de départements du sud-ouest et de la Bretagne, dans quelques départements du nord, dans la Nièvre, en Saône-et-Loire, dans le Territoire de Belfort, en Meurthe-et-Moselle, dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans tous les départements d'Île-de-France à l'exception des Yvelines. Pour la première fois depuis 1974, le Nord-Pas-de-Calais bascule à droite dès le premier tour, Nicolas Sarkozy arrivant en tête dans l'ensemble des départements du nord de la France. Au second tour, la candidate socialiste est majoritaire dans 28 départements métropolitains et dans 6 territoires d'outre-mer. C'est d'ailleurs en outre-mer qu'elle obtient ses meilleurs résultats, puisqu'elle dépasse la barre des 60 % en Martinique, à la Réunion et à Saint-Pierre-et-Miquelon (elle obtient 59 % à Mayotte)[réf. nécessaire]. Si les Pyrénées-Atlantiques basculent à gauche pour la première fois depuis 1988 (et même depuis 1965 si l'on fait abstraction de cette élection marquée par une large victoire de François Mitterrand), les départements du nord, à l'exception du Pas-de-Calais (où elle doit cependant se contenter d'un petit 52 %), passent tous à droite en votant majoritairement pour Sarkozy. Ségolène Royal est créditée de scores allant de 55,53 % à 59,56 % (dans l'ordre croissant) dans les Côtes d'Armor, dans la Haute-Vienne, dans le Lot, en Seine-Saint-Denis, dans les Hautes-Pyrénées et en Ariège. Elle obtient moins dans 40 % dans 9 départements, obtenant son plus faible score dans les Alpes-Maritimes (31,92 %). François Bayrou obtient quant à lui un score à deux chiffres dans tous les départements, et celui-ci excède très souvent les 15 %. Il réalise son meilleur score dans son fief des Pyrénées-Atlantiques : avec 29,6 % des suffrages exprimés, il devance tous les autres candidats. Les départements voisins des Landes et des Hautes-Pyrénées lui donnent des scores dépassant les 20 %, tout comme l'Aveyron, la Lozère, le Cantal, le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire, en Auvergne et dans ses environs. Il franchit également le seuil des 20 % dans le Rhône, en Savoie et en Haute-Savoie, ainsi que dans les deux départements de l'Alsace et dans la moitié des départements d'Île-de-France (les Yvelines, l'Essonne, les Hauts-de-Seine et Paris). Mais c'est dans le nord-ouest que le candidat de l'UDF a eu le plus de succès : l'ensemble des départements de la Bretagne, le Calvados et la Manche en Basse-Normandie, Mayenne, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée dans les Pays de la Loire et l'Indre-et-Loire le créditent de scores allant de 20,2 à 23,8 % des suffrages exprimés. L'outre-mer n'est pas en reste : les électeurs de Mayotte se sont prononcés à 25,7 % et ceux de Saint-Pierre-et-Miquelon à 23 % pour M. Bayrou. En 2002, Jean-Marie Le Pen était arrivé en tête dans 35 départements. En 2007, non seulement il ne renouvelle pas cet exploit, n'arrivant en tête nulle part, mais s'effondre de manière significative là il où avait si bien réussi 5 ans plus tôt. Son meilleur score n'est que de 17,3 % des suffrages exprimés dans l'Aisne, et s'il passe la barre des 13 % dans la très grande majorité des départements du nord-est et dans tous les départements à la bordure de la frontière italienne, ailleurs, les scores ne sont que rarement à deux chiffres, et Le Pen recule dans tous les départements sans exception. À titres d'exemples, il s'effondre dans le Rhône, passant de 19,35 à 9,09 %, ou encore dans le Lot-et-Garonne, passant de 18,9 à 12,5 %. Il chute de plus de 10 points dans les Bouches-du-Rhône, et subit un revers important en Seine-Saint-Denis, passant de 17,7 à 9 % des suffrages exprimés. Si la Corse reste fidèle au leader du FN, il en va différemment du Nord-Pas-De-Calais : avec 14,8 % dans cette région ouvrière qui offre généralement de bons scores à l'extrême droite, Le Pen perd plus de 4 points et passe de la première à la quatrième place. L'Alsace, qui avait pourtant attribué au FN son meilleur score lors du second tour des élections régionales de 2004 (22 %), ne se prononce qu'à 13,6 % en sa faveur (-9,9 points par rapport à 2002). Deux départements essuient des pertes moins importantes : le Pas-de-calais où son score passe de 18,41 à 16,02 % et la Somme où il passe de 16,31 à 14,36 %. Les autres candidats, qui avaient réalisé 40,6 % des suffrages en 2002, ne recueillent que 14,1 % des voix. (fr)
  • Nicolas Sarkozy arrive en tête dans 73 départements métropolitains sur 96 au premier tour. Il obtient plus de 30 % des suffrages exprimés dans 41 d'entre eux, réalisant ses meilleurs scores dans le Sud-Est, dans les Alpes-Maritimes, qui lui offre son meilleur score départemental (43,6 %), dans le Var (39,7 %), les Bouches-du-Rhône (34,24 %), le Vaucluse (32,63 %), le Gard (30,45 %), l'Hérault (31,14 %), les Pyrénées-Orientales (32,20 %), la Haute-Corse (36,54 %) et la Corse-du-Sud (37,54 %). Le candidat UMP réalise également ses meilleurs scores dans l'Est, avec 36,24 % dans le Bas-Rhin, 36,12 % dans le Haut-Rhin, avec 30,57 % en Moselle, 28,46 % en Meurthe-et-Moselle, 29,98 % dans la Meuse, 29,05 % dans les Vosges, 35,15 % dans l'Aube, 31,71 % dans la Haute-Marne, 33,75 % dans la Marne, 29,04 % dans les Ardennes, 30,44 % dans la Haute-Saône, 29,10 % dans le Jura, 32,39 % dans le Doubs et même 29,99 % dans le Territoire de Belfort, ancien bastion de Jean-Pierre Chevènement. Il arrive en tête dans 7 des 8 départements d'Île-de-France, avec 33,54 % en Seine-et-Marne, 37,66 % dans les Yvelines, 31,55 % dans l'Essonne, 35,07 % à Paris, 32,37 % dans le Val-d'Oise, 38,27 % dans les Hauts-de-Seine, où, à Neuilly-sur-Seine, il réalise son meilleur score national avec 82,79 %, et même dans le Val-de-Marne, où il obtient 31,82 %. Il arrive également premier dans tous les départements du nord, avec 25,68 % dans le Pas-de-Calais, où il obtient 40 % à Hénin-Beaumont, 29,30 % dans le Nord et l'Aisne, 32,90 % dans l'Oise et 27,73 % dans la Somme. La Vendée lui offre également un score de 37,72 %. Les territoires d'outre-mer ne sont pas en reste : la Guadeloupe (42,63 %), la Guyane (41,35 %), Wallis-et-Futuna (43,55 %), la Nouvelle-Calédonie (56,74 %) et la Polynésie française (53,23 %) le créditant de scores allant bien au-delà des 40 %. Son succès est moindre dans les départements du sud-ouest de la France, où il obtient 25,91 % dans l'Ariège, 26,29 % dans l'Aude, 25,22 % dans le Lot, en Seine-Saint-Denis (26,85 %) et en Bretagne, avec 27,27 % dans le Finistère, 25,80 dans les Côtes-d'Armor et 28,13 % en Ille-et-Vilaine, mais il ne passe jamais en dessous de la barre des 25 %. Au second tour, le candidat de l'UMP est majoritaire dans presque tous les départements du nord de la France, le Pas-de-Calais (47,96 %) restant le seul à lui préférer Ségolène Royal. Il atteint jusqu'à plus de 68 % des voix dans les Alpes-Maritimes (68,08 %) et dépasse les 60 % dans l'Aube (61,70 %), dans le Bas-Rhin (65,58 %), le Haut-Rhin (65,39 %), en Haute-Savoie (63,04 %), dans l'Ain (60,54 %), dans le Var (65,54 %), dans le Vaucluse (60,72 %), en Corse-du-Sud (61,67 %) et en Nouvelle-Calédonie (67,69 %). Il totalise également de bons scores dans l'Est, dans la Marne (59,20 %), la Haute-Marne (59,14 %), le Sud-Est, dans la Haute-Corse (58,82 %), les Bouches-du-Rhône (58,03 %).Il obtient son plus faible score dans l'Ariège (40,44 %) et reste boudé par une large majorité de départements du sud-ouest, avec 42,63 % dans les Hautes-Pyrénées, 48,08 % dans l'Aude, 43,57 % dans le Lot, 45,53 % dans la Haute-Garonne, 47,51 % dans les Pyrénées-Atlantiques, 47,18 % dans les Landes, 47,49 % dans le Gers, 46,62 % en Dordogne, tandis que la Bretagne (47,61 % en Ille-et-Vilaine ; 46,14 % dans le Finistère et 44,47 % dans les Côtes-d'Armor), la région Poitou-Charentes (45,31 % dans les Deux-Sèvres ; 47,12 % en Charente ; 48,59 % dans la Vienne) et le Limousin (47,01 % en Corrèze ; 46,74 % dans la Creuse ; 43,81 % dans la Haute-Vienne), et enfin la Seine-Saint-Denis (43,46 %) continuent de le marginaliser. Au premier tour, Ségolène Royal arrive en tête dans 23 départements métropolitains et dans 3 territoires d'outre-mer. Elle obtient son meilleur score dans l'Ariège avec 35 % des suffrages exprimés, et est créditée de scores similaires en Seine-Saint-Denis et dans son fief des Deux-Sèvres (plus de 33 %). Elle dépasse la barre des 25 % dans une majorité de départements du sud-ouest et de la Bretagne, dans quelques départements du nord, dans la Nièvre, en Saône-et-Loire, dans le Territoire de Belfort, en Meurthe-et-Moselle, dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans tous les départements d'Île-de-France à l'exception des Yvelines. Pour la première fois depuis 1974, le Nord-Pas-de-Calais bascule à droite dès le premier tour, Nicolas Sarkozy arrivant en tête dans l'ensemble des départements du nord de la France. Au second tour, la candidate socialiste est majoritaire dans 28 départements métropolitains et dans 6 territoires d'outre-mer. C'est d'ailleurs en outre-mer qu'elle obtient ses meilleurs résultats, puisqu'elle dépasse la barre des 60 % en Martinique, à la Réunion et à Saint-Pierre-et-Miquelon (elle obtient 59 % à Mayotte)[réf. nécessaire]. Si les Pyrénées-Atlantiques basculent à gauche pour la première fois depuis 1988 (et même depuis 1965 si l'on fait abstraction de cette élection marquée par une large victoire de François Mitterrand), les départements du nord, à l'exception du Pas-de-Calais (où elle doit cependant se contenter d'un petit 52 %), passent tous à droite en votant majoritairement pour Sarkozy. Ségolène Royal est créditée de scores allant de 55,53 % à 59,56 % (dans l'ordre croissant) dans les Côtes d'Armor, dans la Haute-Vienne, dans le Lot, en Seine-Saint-Denis, dans les Hautes-Pyrénées et en Ariège. Elle obtient moins dans 40 % dans 9 départements, obtenant son plus faible score dans les Alpes-Maritimes (31,92 %). François Bayrou obtient quant à lui un score à deux chiffres dans tous les départements, et celui-ci excède très souvent les 15 %. Il réalise son meilleur score dans son fief des Pyrénées-Atlantiques : avec 29,6 % des suffrages exprimés, il devance tous les autres candidats. Les départements voisins des Landes et des Hautes-Pyrénées lui donnent des scores dépassant les 20 %, tout comme l'Aveyron, la Lozère, le Cantal, le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire, en Auvergne et dans ses environs. Il franchit également le seuil des 20 % dans le Rhône, en Savoie et en Haute-Savoie, ainsi que dans les deux départements de l'Alsace et dans la moitié des départements d'Île-de-France (les Yvelines, l'Essonne, les Hauts-de-Seine et Paris). Mais c'est dans le nord-ouest que le candidat de l'UDF a eu le plus de succès : l'ensemble des départements de la Bretagne, le Calvados et la Manche en Basse-Normandie, Mayenne, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée dans les Pays de la Loire et l'Indre-et-Loire le créditent de scores allant de 20,2 à 23,8 % des suffrages exprimés. L'outre-mer n'est pas en reste : les électeurs de Mayotte se sont prononcés à 25,7 % et ceux de Saint-Pierre-et-Miquelon à 23 % pour M. Bayrou. En 2002, Jean-Marie Le Pen était arrivé en tête dans 35 départements. En 2007, non seulement il ne renouvelle pas cet exploit, n'arrivant en tête nulle part, mais s'effondre de manière significative là il où avait si bien réussi 5 ans plus tôt. Son meilleur score n'est que de 17,3 % des suffrages exprimés dans l'Aisne, et s'il passe la barre des 13 % dans la très grande majorité des départements du nord-est et dans tous les départements à la bordure de la frontière italienne, ailleurs, les scores ne sont que rarement à deux chiffres, et Le Pen recule dans tous les départements sans exception. À titres d'exemples, il s'effondre dans le Rhône, passant de 19,35 à 9,09 %, ou encore dans le Lot-et-Garonne, passant de 18,9 à 12,5 %. Il chute de plus de 10 points dans les Bouches-du-Rhône, et subit un revers important en Seine-Saint-Denis, passant de 17,7 à 9 % des suffrages exprimés. Si la Corse reste fidèle au leader du FN, il en va différemment du Nord-Pas-De-Calais : avec 14,8 % dans cette région ouvrière qui offre généralement de bons scores à l'extrême droite, Le Pen perd plus de 4 points et passe de la première à la quatrième place. L'Alsace, qui avait pourtant attribué au FN son meilleur score lors du second tour des élections régionales de 2004 (22 %), ne se prononce qu'à 13,6 % en sa faveur (-9,9 points par rapport à 2002). Deux départements essuient des pertes moins importantes : le Pas-de-calais où son score passe de 18,41 à 16,02 % et la Somme où il passe de 16,31 à 14,36 %. Les autres candidats, qui avaient réalisé 40,6 % des suffrages en 2002, ne recueillent que 14,1 % des voix. (fr)
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  • Nicolas Sarkozy arrive en tête dans 73 départements métropolitains sur 96 au premier tour. Il obtient plus de 30 % des suffrages exprimés dans 41 d'entre eux, réalisant ses meilleurs scores dans le Sud-Est, dans les Alpes-Maritimes, qui lui offre son meilleur score départemental (43,6 %), dans le Var (39,7 %), les Bouches-du-Rhône (34,24 %), le Vaucluse (32,63 %), le Gard (30,45 %), l'Hérault (31,14 %), les Pyrénées-Orientales (32,20 %), la Haute-Corse (36,54 %) et la Corse-du-Sud (37,54 %). Le candidat UMP réalise également ses meilleurs scores dans l'Est, avec 36,24 % dans le Bas-Rhin, 36,12 % dans le Haut-Rhin, avec 30,57 % en Moselle, 28,46 % en Meurthe-et-Moselle, 29,98 % dans la Meuse, 29,05 % dans les Vosges, 35,15 % dans l'Aube, 31,71 % dans la Haute-Marne, 33,75 % dans la Marne, 2 (fr)
  • Nicolas Sarkozy arrive en tête dans 73 départements métropolitains sur 96 au premier tour. Il obtient plus de 30 % des suffrages exprimés dans 41 d'entre eux, réalisant ses meilleurs scores dans le Sud-Est, dans les Alpes-Maritimes, qui lui offre son meilleur score départemental (43,6 %), dans le Var (39,7 %), les Bouches-du-Rhône (34,24 %), le Vaucluse (32,63 %), le Gard (30,45 %), l'Hérault (31,14 %), les Pyrénées-Orientales (32,20 %), la Haute-Corse (36,54 %) et la Corse-du-Sud (37,54 %). Le candidat UMP réalise également ses meilleurs scores dans l'Est, avec 36,24 % dans le Bas-Rhin, 36,12 % dans le Haut-Rhin, avec 30,57 % en Moselle, 28,46 % en Meurthe-et-Moselle, 29,98 % dans la Meuse, 29,05 % dans les Vosges, 35,15 % dans l'Aube, 31,71 % dans la Haute-Marne, 33,75 % dans la Marne, 2 (fr)
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