L'idée qu'il existe une quantité fixe de travail (en anglais : lump of labour) dans une économie de marché, et par conséquent qu'il faille « partager » le travail ou que certains travailleurs « privent » d'autres de leurs emplois est considérée par Paul Krugman comme un sophisme économique. Cette expression fut imaginée en 1891 par l'économiste D.F. Schloss, qui constate que la quantité de travail n'est pas fixe, et que si les heures de travail sont diminuées, les salaires ne le sont souvent pas, conduisant à une hausse des coûts de production.

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  • L'idée qu'il existe une quantité fixe de travail (en anglais : lump of labour) dans une économie de marché, et par conséquent qu'il faille « partager » le travail ou que certains travailleurs « privent » d'autres de leurs emplois est considérée par Paul Krugman comme un sophisme économique. Cette expression fut imaginée en 1891 par l'économiste D.F. Schloss, qui constate que la quantité de travail n'est pas fixe, et que si les heures de travail sont diminuées, les salaires ne le sont souvent pas, conduisant à une hausse des coûts de production. Une loi empirique, la loi d'Okun, constate que la hausse ou la baisse du chômage est liée à la productivité et à la hausse de la population active ou sa baisse. La croissance doit être au moins égale à la hausse de la population active plus celle de la productivité (si on produit plus avec autant il faut une hausse de la production) pour qu'il n'y ait pas augmentation du chômage. D'autres éléments viennent s'ajouter comme la rigidité du marché du travail, le manque de formation, la mobilité géographique des habitants... La politique dite de « partage du travail » est attaquée par certains[Lesquels ?] économistes car elle reposerait sur ce sophisme de la masse fixe, mais également en raison du caractère constructiviste qu'elle implique logiquement du fait de l'intervention de l'État. (fr)
  • L'idée qu'il existe une quantité fixe de travail (en anglais : lump of labour) dans une économie de marché, et par conséquent qu'il faille « partager » le travail ou que certains travailleurs « privent » d'autres de leurs emplois est considérée par Paul Krugman comme un sophisme économique. Cette expression fut imaginée en 1891 par l'économiste D.F. Schloss, qui constate que la quantité de travail n'est pas fixe, et que si les heures de travail sont diminuées, les salaires ne le sont souvent pas, conduisant à une hausse des coûts de production. Une loi empirique, la loi d'Okun, constate que la hausse ou la baisse du chômage est liée à la productivité et à la hausse de la population active ou sa baisse. La croissance doit être au moins égale à la hausse de la population active plus celle de la productivité (si on produit plus avec autant il faut une hausse de la production) pour qu'il n'y ait pas augmentation du chômage. D'autres éléments viennent s'ajouter comme la rigidité du marché du travail, le manque de formation, la mobilité géographique des habitants... La politique dite de « partage du travail » est attaquée par certains[Lesquels ?] économistes car elle reposerait sur ce sophisme de la masse fixe, mais également en raison du caractère constructiviste qu'elle implique logiquement du fait de l'intervention de l'État. (fr)
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  • L'idée qu'il existe une quantité fixe de travail (en anglais : lump of labour) dans une économie de marché, et par conséquent qu'il faille « partager » le travail ou que certains travailleurs « privent » d'autres de leurs emplois est considérée par Paul Krugman comme un sophisme économique. Cette expression fut imaginée en 1891 par l'économiste D.F. Schloss, qui constate que la quantité de travail n'est pas fixe, et que si les heures de travail sont diminuées, les salaires ne le sont souvent pas, conduisant à une hausse des coûts de production. (fr)
  • L'idée qu'il existe une quantité fixe de travail (en anglais : lump of labour) dans une économie de marché, et par conséquent qu'il faille « partager » le travail ou que certains travailleurs « privent » d'autres de leurs emplois est considérée par Paul Krugman comme un sophisme économique. Cette expression fut imaginée en 1891 par l'économiste D.F. Schloss, qui constate que la quantité de travail n'est pas fixe, et que si les heures de travail sont diminuées, les salaires ne le sont souvent pas, conduisant à une hausse des coûts de production. (fr)
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  • Falacia de la porción de trabajo (es)
  • Sophisme d'une masse fixe de travail (fr)
  • Заблуждение о неизменном объёме работ (ru)
  • 労働塊の誤謬 (ja)
  • Falacia de la porción de trabajo (es)
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